« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
... aimait la chaleur mais qui n'aimait pas transpirer. [Jackalope]
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... aimait la chaleur mais qui n'aimait pas transpirer. [Jackalope]

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Jackalope
Jackalope
Jackalope
27/10/2018, 17:11
Messages : 17
_Jackalope

• Nom civil : Jackalope
• Age apparent : On lui donne entre 16 et 20 ans.
• Arrivée/naissance à Wonderland : Une dizaine d'année
• Orientation sexuelle : Il aime tout le monde voyons
• Groupe : Moon Circus
• Race : Alice, ancienne page Wikipedia
• Origine : Animal imaginaire du folklore américain
• Fonction :Un jour vendeur de pop-corn, de fleur, coursier... Mais réellement, c'est un Faux-Passeur.
• Âme : Donné à Ally contre un sourire.
• Particularité : Il ne possède pas de voix mais peut imiter celles qu'il entend
• Pouvoir : Jackalope peut lire et altérer les souvenirs. Il peut les modifier à sa guise (y enlever ou ajouter des éléments, y étirer ou contracter le temps, prendre des éléments d'autres souvenir et les recoller tel un patchwork, etc) et forcer l'esprit à y croire. Il a cependant besoin d'une base, le souvenir ne changera pas de sens (une rencontre ne pourra pas devenir une séparation) et tout souvenir transformés voit apparaître un petit lapin cornu plus ou moins évident à voir, selon si le souvenir a été gravement altéré ou non.
De plus, Lope à besoin que sa victime ait un souvenir de lui pour agir, même léger (l'avoir aperçu est suffisant.)
• Classe sociale : Joue aux pauvres mais est socialement aisé
Physique
" Je suis à croquer ! ♥ "


Quelque part, en Wonderland, une main vaillante sort d’une couette moelleuse pour affronter l'adversité du froid. Elle tire du bout de ses doigts fins un coin du duvet d’oie et révèle une petite frimousse jeune, grimaçante d’être arrachée à la quiétude du sommeil. La main frotte une paupière fine bordée de long cils bruns qui en s’ouvrant, laisse place à un oeil jaune.

Bonjour Jackalope ! Debout !

La couverture tombe, révélant un corp fin et délicat, encore un peu recroquevillé sur lui-même dans une position improbable. Mais le voilà qui s’étire, montrant une taille tout à fait dans la moyenne pour une corpulence un peu frêle. Cachées dans une chemise de coton trop grande pour lui, deux jambes semblables à des roseaux s’allongent, tentent de toucher le bord d’un lit sans y parvenir. Quel délice les grand lit ! On s'y perd. Les muscles sont peu développés, invisibles sous la peau douce et sable, et seul les genoux marquant l’articulation donnent du relief sur ses petites brindilles fines. Les pieds frétillent, les orteils griffus, légèrement poilus, se contractent et se tendent, afin que chaque muscles se souviennent de qui il est et quel est son rôle dans ce drôle de corps.

Un petit gémissement s'échappe et Lope se laisse tomber sur le lit, respire à plein poumons l'air poussiéreux de sa chambre. La chemise, collant sa poitrine dépourvue de forme féminine ou masculine, se soulève au gré de ses inspirations. Elle caresse, de sa délicieuse texture de coton, les côtes qui se dessinent sous la peau, elle longe un ventre bien plat et se termine sur ses hanches saillantes, un peu trop pour un garçon aux goût de tous.

Puis il se redresse d'un coup ! Car la chimère le sait : il était en train de se rendormir. Assis au milieu du lit, ses épaules craquent alors qu'il redresse ses bras, la chemise danse dans son dos avec les omoplates qui s'agitent. Certain le dise sec, petit lièvre, pas grande chair à manger, chaque mouvement révèle un nouvel os. Au moins, s'il lui en manque un, il le saura rapidement.
En attendant, les deux pailles qui lui servent de bras se plient tandis que ses mains fines viennent rencontrer ses joues afin de les frotter rigoureusement. Presque féminine, couverte de petites cicatrices à tout va, Lope les frictionne sur ses joues un instant sans penser à rien.

Nom d'un père castor, que les matins son compliqués.

Alors pour ne pas s'endormir assis, Jackalope se lève et fait quelque pas devant son miroir.

Miroir, miroir, dis moi ce qu'il voit ?

Jackalope voit une chimère, estimant au moins ne tromper personne sur ce point là, et tromper tout le monde avec ça.

Chimère entre homme et femme, il trompe souvent son monde et selon la façon dont on l'aborde, selon son humeur et son interlocuteur, il joue de son androgynie pour rire un peu d'une personne. Il module sa voix afin de sonner le glas de l'ambiguïté. Sans voix à lui, avec la possibilité d'imiter celle des autres, il a finit par en marier plusieurs d'entre elle, espérant ainsi avoir sa propre voix et espère ne jamais croiser celle qu'il a emprunté. Et parfois, dans ses moments où il est joueur, il prend la voix d'une femme parfois la voix d'un homme. Pourquoi s'arrêter à une voix quand on en a des milliers ?

Chimère entre adulte et enfant, il s'est arrêté à cet âge ingrat de l'adolescence, là où on accorde aucun crédit à la personne car elle n'est pas encore adulte, mais aucune indulgence non plus car elle n'est plus un enfant.  ge ingrat, il n'en a au moins pas les soucis, sa peau n'ayant pas de petites imperfections et sans voix propre qui pourrait muer, il évite bien des moqueries. Un âge parfait pour se faire oublier, sans surveillances, sans responsabilités.

Chimère entre le roseaux et la guimauve,car Jackalope se tient droit, mais il sort de lui une impression de finesse, de souplesse, de mollesse parfois même. Une impression de fragilité, comme s'il allait casser, mais son manque de tonus fait qu'on l'imagine malléable comme une couette remplie de duvet.
Son cerveau ne semble jamais s'être bien adapté à ce corps fluet, à gérer l'espace autour de lui, à ses mouvements et son ampleur, alors même qu’elle est minime. Il a une démarche légère, bondissante, presque dansante, mais également maladroite. Lope se cogne, tombe et n'a aucune agilité, on le dit souvent possesseur de deux mains gauches et de dix pouces. Ses multiples bleus et égratignures sont témoins de sa rencontre avec tant d'autre objets ou gens.

Parfois, il s'en casse même une corne. C'est arrivé hier même.

Jackalope lève une main jusqu'au dessus de sa tête et du bout des doigts, touche la corne brisée, tâtant s'il la trouve piquante voir tranchante. Des bois plutôt. Il en possède deux, qui poussent et tombent au fil des saisons. Un peu duveteuse dans les premiers jours de pousse, il a été surpris de les voir tomber un jour, alors que son temps s'était arrêté, puis repousser de plus belle et ce en boucle, comme une dernière marque du temps qui passe. Mais heureusement, finalement, car sinon, il aurait vite fini avec deux moignons brisés et piquants, il n'aurait pas aimé. La coupure d'hier est nette, il acquises pour lui même et remet ses cheveux châtains aux reflets dorés en place pour cacher le bois cassé.
Fin et fluide, doux et mi-long, ses cheveux ne masquent pas vraiment grand chose, mais il n'a pas envie de les coiffer aujourd'hui. Plutôt qu'un catogan ou une natte habituelle, il les laissera tomber sur ses épaules négligemment. De toute façon, ils ne s'emmêlent pas.

Il met une mèche derrière l'une de ses oreilles duveteuses. Oui, il a ça en plus, Lope, deux petites oreilles de lièvres tombantes, douces car recouvertes d'une fine couche de poils bruns. Expressives, elles bougent beaucoup au fil de ses expressions, s'orientent indépendamment au gré du son. Ça lui donne une bonne ouïe, naturellement, mais il aurait bien troqué une ouïe un peu plus normale contre une apparence  un peu plus passe partout. Ou est-ce si mal ? On le prend souvent pour un Déjanthé, et non pas pour un vulgaire Alice. Il en est content.

Au moins, sa frimousse est normale quoi qu'adorable : une tête un peu carrée aux arêtes douces et lisses et des joues rondes qui rosissent à la moindre émotion. Ses lèvres fines, souvent étirées en un sourire rêveur, s'ouvrent et il regarde la petite séparation entre ses deux dents. “Dents du bonheurs’’ disent les Alices, lui n'a jamais compris en quoi ça le rendait plus heureux qu'un autre. Son nez est petit, pointu et fin, quand il ne fait pas attention, habitude de rongeur oblige, il le remue du haut vers le bas.
Puis, il y a ses yeux. Grands, jaunes, tombants, cerclés de cils longs et courbes, surlignés par deux sourcils fins et bien taillés, ils finissent l'aura de douceur qui s'échappe de Jackalope.

Le gentil gamin, le gamin doux comme tout, c'est souvent les premiers mots qui viennent quand on pense à la chimère. Il est mignon…

… Et il le sait. Il l'entretient. Il a des gestes doux, une posture légère, un sourire flânant, un regard un peu rêveur. Parfois, sa maladresse le rattrape davantage, mais au mieux, ça aide son image attendrissante. Heureusement qu'il est au Moon Circus, pauvre gamin, il aurait été mangé tout cru chez les nains.

Lope aime enfin s'habiller de douceur, choisissant toujours des vêtements de cotons ou de laine aux couleurs chaudes et naturelles. De l'écru, du beige, du vert, du marron, des pantalons droits et doux. Il cache ses pieds étranges dans de grandes bottes qui montent jusqu'aux genoux, peu désireux de partager à tous cette autre petite étrangetés.

Dans un autre monde, Lope aurait été de ses gens qu'on ne remarque qu'au coins de l'œil pour aussitôt les oublier mais ici, à Wonderland, cette aura douce et innocente de cet ado tendre et attendrissant, est-ce si discret ? Ou n'a-t-il pas ce profils de victime dont la tranquillité et la quiétude vont bientôt se faire assassiner ?

Lope sourit au miroir, entre ouvrant tout juste ses lèvres pour dévoiler son petit sourire troué, maintenant toiletté et habillé d'un pantalon gris, une tunique verte surmonté d'un châle marron qui couvre ses frêles épaules. Une ceinture s'appuie sur ses hanches et souligne une taille un peu fine. Il tourne sur le talon d'une de ses bottes et inspecte chaque détail de son apparence. Coquet, il soigne son image, même ses cheveux négligés le sont en accord avec ses tenues. Lope n'a peut-être pas les muscles qu'il lui faudrait pour survivre dans les pays brutaux, mais il a conscience de ses avantages, de ses forces et qualités et ainsi, il les gardes bien aiguisés et le cirque lui offre un cadre de vie qu'il apprécie .

D'un pas léger, il prend un panier d'osier, trottine vers la sortie de sa chambre et passe la porte en la fermant.

Bonjour Wonderland, Jackalope arrive

Mental
" Oh, je ne suis personne ! "


Bonjour Wonderland. Tandis que Lope sort de chez lui et plisse un peu les yeux devant les lumières qui l'entoure, il te salue, un petit sourire rêveur sur le lèvres, et se demande ce qu'il va faire de sa journée.

Que dirait le monde sur la chimère ?

Il pourrait décrire un gamin gentil comme tout, doux et rêveur, à l'attention papillonnant un peu trop facilement. Dans le monde des Alices, il se serait sans doute fait écraser depuis longtemps, pauvre petit bout. Un gamin un peu fantaisiste aussi. Les voix dont il se sert pour parler, il les a choisit jolies et chantantes, alors il s'est promis d'en prendre soin, de ne jamais leurs faire dire d'insanités. Il remplace ça par des mots de son invention. Ça le fait rire aussi, car oui, il est en général quelqu'un de plutôt joyeux et positif.
Il est mignon, le petit Jackalope.

C'est ça que le monde voit. Mais est-ce tout ?

C'est vrai qu'il est gentil. Mais certainement pas inconditionnellement. Jackalope vous aidera volontiers si ça ne lui coûte rien, encore plus volontiers si ça lui rapporte quelque chose. Loin d'être stupide, il a déjà goûté à ce que la vie pouvait vous faire endurer et en est ressorti averti. Ses jolis rêves se sont teintés d'une note d’amertume.
Plusieurs fois il a cru ne plus avoir de lendemain, alors aujourd'hui, il n'y pense que rarement, est devenu une créature d'instinct plus que de raison.
Son image mignonne, si sa base est naturelle, il la peaufine intentionnellement, espérant attirer la sympathie et éviter les ennuis. C'est aussi la raison de son éternelle politesse, qu'il ne dit jamais d'insulte, ça ne collera pas avec son image. Jackalope parle peu, mais il ment beaucoup.
Peut être qu'un jour ça lui retombera dessus. Il n'y pense pas. C'est sa façon de se défendre.

Jackalope est également bien plus observateur que son regard rêveur le laisse penser. Son attention papillonne, oui, mais d'une observation à une autre, d'un détail vers autre chose. S'il laisse couler la vie sur lui, il y reste attentif et espère néanmoins y exercer un minimum de contrôle. Car sa vie actuelle, il l'aime bien, il s'y sent heureux. Pour de vrai. Son sourire n'est pas tout le temps faux. Quand il est gentil et doux non plus, ce n'est pas tout le temps faux ou intéressé.
Au fond, c'est bel et bien un gentil gamin, mais que le monde a rendu un peu farouche. Et parfois, il se laisse un peu plus aller, presque en confiance. Il devient alors un gamin espiègle, joueur et curieux, aux émotions pétillantes, passant de l'une à l'autre au gré de ce que la vie lui apporte. Alors, il devient expressif et tout son faciès et ses oreilles sont témoins de ses ressentis.

Peut être que là, un peu plus encore, il est attendrissant, le petit Lope.

Et puis, il replonge dans son petit monde de mensonge.
Un petit monde où, aidé de Wopeltinger, il est passeur, mais dans le sens inverse. Où à deux, ils peuvent renvoyer de pauvres Alice chez eux, contre une coquette sommes. Mais ça, ça n’existe pas comme pouvoir. Ça, c'est leurs petits tours de magie.
Des petits arnaqueurs. Oui, c'est ça. Mais n'est-ce pas ainsi que les Alice l'ont créé, lui, fausse-chimère ? C'était comme si le destin entier voulait faire de lui un menteur. Alors, pourquoi lutter ?

Pourtant, il y a des fois où il s'en veut. Il y a des fois où des Alices viennent vers lui, avec un vrai désespoir et Jackalope les repousse alors sans arnaquer. Une dernière bride de conscience qui reste dans son cœur chimérique.
Le soir, il va dormir, une aiguille dans le cœur. Peut-être est-ce à lui même que Jackalope ment le mieux. Quand il se dit que les Alices méritent d'être arnaqué. Qu'ils sont la cause de sa misérable vie. Ou que s'il est menteur, c'est parce qu'ils ont fait de son existence un mensonge. Il s'endort en se le convainquant et le lendemain, il peut reprendre sa vie sans réfléchir au lendemain.

Et le lendemain, il peut de nouveau sourire à Wonderland.

Histoire
" Vous voulez bien m'écouter ? "


Ne pas se souvenir de sa naissance. C’est une chance.

Il n’était pas malheureux. Pas plus qu’il n’était heureux. Il ne sentait rien, flottait dans le Web, était aveugle et sourd, une simple succession de 0 et de 1. Du langage informatique. Des mots, des illustrations.
Il était une fois, une page Wikipedia.

Un rien.
Puis un tout.
Un rêve. Un petit lapin cornu face à un homme avec un masque de lapin, qui tend la main. La petite pattes de fourrures qui hésite, puis farouche, finalement recule, prête à fuir.
“La légende le dit très farouche et difficile à observer”
Le geste violent d’une main qui saisit des longues oreilles et tire dessus pour entraîner, enlever.
La sensation qu’on est arraché, que rien ne va, qu’on ressent alors qu’on ne devrait pas. Qu'on ressent. Et que ça ne va pas.

Soudain, il sent. Il sent tant de chose. Trop de chose.
Ses yeux s’ouvrent, sec, les paupières se fendent et se déchirent, une invasion de rouge, la brûlure de l’air. Il voit une pièce rouge, il voit des formes qui le regardent, il voit mal, il a mal, il voit ses pattes de lapin qui s’allongent en monstre, en main. Ses pattes arrière bondissantes deviennent de misérable brindilles de jambes, il ne veut plus regarder la suite, c'est affreux c’est affreux. Ça tire, ça déchire, il a envie d’hurler.
Hurler, est-ce qu'il peut ? Il panique, il a mal, il suffoque. Il s’asphyxie, petit esprit de nouveau née qui apprends d’un coup qu'il a un corps d’adolescent, qui panique. Le cerveau se rend compte de ses fonctions ; battements d’un cœur, respiration. Il ouvre la bouche, ses lèvres sèchent craquèlent et, dans un réflexe qu’il ne comprends pas, de l’air se précipite dedans, décollant sa trachée, ses alvéoles pulmonaire des unes des autres. La douleur est brûlante, il est sur le sol, se recroqueville et se fait de plus en plus petit, espérant qu'à prendre moins de place dans cet univers, la douleur disparaîtra et l’oubliera.
Et tandis qu'il se referme sur lui même, ses gestes, mouvements éparses et incontrôlables, vont viennent, se cognent, comme une machine qui ne se comprends pas et qui à chaque mouvement fait payer très cher la moindre erreur. Il se crispe, se griffe et sert les dents.
Comment se contrôler, comment se contrôler ? Que se passe-t-il ?
La page Wikipedia ne le dit pas !

Et puis, tout se calme. Doucement, dans un temps qui semble interminable dans tant de souffrance et d’incompréhension, le cerveau s’adapte, apprends. Il respire, tremble, salive sur le tapis. Tout ça, c'est contre-nature. Une page internet ne devrait pas ressentir tout ça. Mais l’esprit se force, le corps veut le faire, le corps fait, alors il faut accepter.
S’adapter, être conciliant. La résilience, c’est le meilleur rempart contre la folie qui l’attend là. Alors, il se calme, ne cherchant plus à comprendre mais à accepter. Il respire plus doucement, avale sa salive, reste en boule et essaye de faire taire tous ses sens nouveaux qui hurlent en coeur d’un trop plein d’information.

Et puis le son arrive. Violent, tonnant, son corps réfléchi pour lui même et fléchi, plaque les mains sur la tête. Il ouvre la bouche par souffrance, mais aucune note ne sort. Le son continue, encore ! Lui se fige pour ne plus attirer l’attention du son.

Mais on lui attrape les poignets, les sert, fort, il panique de nouveau. Douleur ! On le contrôle ! On saisit son menton, il panique à en pleurer. Il ne contrôle rien, on le force et c’est terrifiant. Il ouvre les yeux en larme et à quelques centimètres de ses yeux, une forme. Il n’est pas sûr de ce que c’est, il voit floue. Il a peur ! Mais son cerveau arrive, ses connaissances se rassemblent.

Humain. Un visage.

Il respire vite, il respire fort. Il se calme. S’adapter. Et ne pas sombrer. Le son vient de ça. De Visage. Ses oreilles entendent un brouhaha, son cerveau parvient à traduire.

‘’ Qu'est-ce que tu es ? QU'EST-CE QUE TU ES ?! ‘’

La voix est forte, agressive. On le secoue. Il faut une réponse, il le sent. Mais il ne parle pas, un lapin, ça ne parle pas ! Puis il se souvient.
“On peut en revanche l'entendre puisqu'il imite la voix humaine à la perfection. Les cow-boys avaient parfois la surprise, le soir autour du feu, d'entendre leurs chants répétés fidèlement par une voix aux alentours. “
Il peut imiter les voix. Chanter. Surprendre. Qu’est-ce qu’il est ? Ça il le sait.

‘’ J… Ja-Jackalope !’’

Il a prit la voix de l’homme qui lui parle. Sur le visage de ce dernier, une foule de sentiment s’entasse. Surprise, dégoût, colère, déception… déception.

“Jackalope ? Jackalope ! Mais ce n’est pas ce pourquoi j’ai payé, Passeur, j’ai payé pour Wolpeltinger ! Pas ça ! Quelle déception, quelle déception !! Quel G CHIS !”

Déception, déception. Sa gorge se sert. L’homme au masque de lapin et l’autre homme s’hurlent dessus, laissant le Jackalope nouveau né seul. Ce dernier attrape un drap, une nappe, qu’importe, pour le mettre sur son dos nu, il a froid. Il reste en boule, essaye de prendre de longue et lente inspiration. Recroquevillé sur lui, il pose son front contre le sol, tremblant. Deception, deception. Il est glacé, il est seul, les hommes se battent et lui, il est une déception. Un gâchis.

Il venait de naître.
Et c’était horrible.

*

Cela faisait maintenant quelque mois que Jackalope était là, et il avait appris déjà bien des choses.

Le monde sur lequel il était s'appelait Wonderland, le pays des merveilles. Lui le trouvait tout sauf merveilleux.
Un riche noble du pays rouge faisait une obsession sur une chimère, sur le Wolpertinger et avait déboursé une somme colossale pour en faire venir une autre. Il suffisait alors de trouver une source inexploité, encore non arrivée en wonderland, non ? L'idée de la page Wikipedia avait été retenue ; mais quel manque de chance, l'opération s'était mal passée. Faire venir un Alice en Wonderland n'était pas toujours aisé, une imprécision que même des centaines d'années de pratique n'avait jamais rectifiée et cette fois là, le lapin s'était trompé de page. Pour ça, le noble n'avait pas tout payé, mais avait quand même déboursé une somme affolante (on n'emploie pas un passeur pour rien, même en cas d’erreur) surtout compte tenu qu'il voulait tout, sauf un adolescent à l'air revêche. Il s'en était suivit une haine réciproque entre l'invoqueur et l'invoqué, mais un déséquilibre rendait la bataille inégale. Lui était noble, et Jackalope, lui n'était qu'un Alice sans rien. Soit un rien, en résumé, dans le royaume rouge.
Il était devenu esclave. L'esclave le plus cher de la régions, surtout compte tenu de ses compétences. Jackalope ne savait rien faire et prenait un malin plaisir à accomplir ses tâches le plus mal possible. Il crachait dans le thé, laissait brûler les repas, abimait les tapisseries sous couvert d'avoir voulu les shampouiner. Il ne souriant jamais et, depuis que le maître avait tenté de l'étrangler à avoir imité une nouvelle fois sa voix, s'était enfermé dans un mutisme qu'il espérait agaçant car insoumis. Un peu hautain. Un peu narquois.
Son attitude n'était pas sans attirer les foudres du maître qui plus d'une fois, passait ses nerfs sur la chimère, frappant en espérant entendre des supplications. Un jour le dominer totalement ! Mais jamais Jackalope ne pleurait, ni ne pipait mot. Il savait que l'autre s'arrêterait toujours avant de le tuer. La somme déboursé pour le faire venir ici retenait toujours le dernier coup. Payer pour avoir un esclave, oui. Espérer le briser pour mieux le contrôler, bien sûr !
Mais avoir juste payé pour un punching ball d'un soir? Ça non, le maître voulait que son achat soit un jour rentabilisé.
Jackalope n'avait qu'à… tenir tête. Rester silencieux. Agacer l'autre et lui donner envie de le briser sans y parvenir. Être une espèce de défis frustrant, tant qu'on se promet d'y arriver, quoi qu'il en coûte. C'était ça, son assurance vie.

Douloureusement, après, Lope se levait, se tenant les côtes, le souffle court, et sans faire un bruit, allait dans le grenier qui lui servait de chambre partagée.

‘’ oh non, pauvre garçon, il t'a pas loupé ! ‘’

Lui c'était [...], un autre Alice esclave du maître. Il était gentil avec Lope. Il saisissait toujours délicatement le visage tuméfié de la chimère pour voir l'étendu des dégâts, puis désinfecter et soigner du mieux qu'il pouvait,avec leurs maigres moyens. Parfois, ce n'était que passer un linge humide avec de l'eau savonneuse, mais il le faisait toujours avec douceur.

‘’ Tu sais, si tu te montrait plus coopératif, le maître n'est pas si mauvais. On a une vraie chambre. On a des vêtements propres. Des repas.
Pour ça il suffirait… Que, je ne sais pas… tu sois un peu plus raisonnable ? ‘’

Lope ne pipait mot grognant juste quand [...] le manipulait pour les soins ; même doux, il faisait mal. Ses grand yeux jaunes observaient tout avant de se détourner, blessés et plein de colère.
Il était gentil [...]. Il faisait tout pour bien se faire voir du maître.
Et c'était lui qui a un jour donné l'idée de la page Wikipedia.
C'était lui qui avait transformé la vie de Jackalope, simple page internet sans vie en… ça. Plus que le maître, peut-être que c'était lui que Lope détestait le plus.
Alors, quand il en avait marre, ne supportant plus le contact, la chimère se détournait, allait dans le petit coin qui lui servait de lit et se rabattait une couverture dessus, coupant net la conversation.

‘’ Hey, mais j'ai pas fini de nettoyer tes plaies ! ‘’

Sauvage, Lope ne répondait pas, ne prenait même pas la peine de s'agiter pour faire comprendre à l'autre qu'il avait entendu et qu'il n'en avait juste rien à foutre. Il ne voulait rien avoir à faire avec lui. Avec eux.
Le maître. [...]. Lope voulait les voir mort. Tous les deux. Il était vivant à cause d'eux. Et c'était affreux.

*

‘’ Alors même les esclaves peuvent recevoir une lettre ? C'est hilarant, ça. ‘’ s'était moqué le maître.

Une lettre rouge se froissait entre les doigts tendus de Lope. Lui n'avait jamais vraiment eut l'impression que le temps s'écoulait vraiment. Il était arrivé avec un corps de jeune adulte, dont il avait toujours du mal à en contrôler l'ampleur et les jours passaient, se ressemblaient, comme en boucle. Il avait même finit par arrêter d'en faire le compte.
Et pourtant, il tenait la lettre qui lui disait que son temps s'était arrêté. Est-ce que ça allait vraiment changer quelque chose ?
Une main s'abattit alors sur lui, mi sur son menton encore douloureux, mi sur sa gorge lui coupant le souffle. La main le força à se tourner vers son propriétaire, son maître, qui d'un coup, avait des yeux brillants.

‘’ Mais dis moi… la reine rouge aime bien les jeunes garçons. Peut-être seras-tu à son goût ? Peut-être pourrais-je te revendre et récupérer un peu ma mise de départ ? ‘’

Il repoussa Lope sans ménagement, le faisant tomber sur son séant.

‘’Ce serait merveilleux ! Il faudra que je fasse attention de ne plus toucher ton visage alors. Qui sait ? Peut être que tu me servira à quelque chose finalement. ‘’

Le maître s'en alla, laissant la chimère sur le sol, à se masser la gorge. Il y avait bien des choses que Jackalope avait entendu sur la reine rouge et il en avait toujours tiré la même conclusion : c'est qu'il valait mieux que jamais il ne croise son chemin. Son air effronté tomba quelques instants et plana sur son visage une légère note de peur. Il avait toujours pensé qu'il en aurait, du temps. Qu'il pourrait se venger, s'enfuir, qu'il pourrait encore tenir tête à ce salopard de maître longtemps.
Mais sur le tapis, gisait cette lettre rouge signifiant que son temps était peut-être compté.
Et il en fut effrayé.

*

C'était sa dernière bravade, avant la fin.

Le maître avait été de plus en plus excité à l'idée d'emmener la chimère à la reine rouge, dévoilant que même gratuit, finalement, il accepterait de donner l'esclave. Que ce soit lui ou un autre, qu'importait, il voulait juste le voir brisé, sans volonté, en train de baiser les pieds de quelqu'un. Il voulait le voir regretter d'avoir été si ingrat, alors que lui avait été plutôt généreux.
Le masque d'assurance de Lope s'était fissuré, et n'était maintenant plus qu'une façade qu'il se forçait à montrer, refusant d'offrir son sentiment de faiblesse à son esclavagiste. Mais les nuits, il n'en dormait plus. Devait-il céder ? Supplier de rester ? Pleurer ? Sa fierté le lui interdisait, alors il détournait juste le regard, comme désintéressé, mais au fond, la chimère tremblait de peur.

C'était peut-être sa dernière nuit ici. Debout dans la pénombre, il observait chaque recoin qu'il connaissait par cœur pour les avoir lavé et dépoussiéré. Plusieurs fois. Et ressalit, aussi, on ne garde pas une réputation de plus mauvais esclave du royaume sans raison.
Il s'était au moins décidé la dessus : son passage ici resterait mémorable. Laisser une dernière trace. Alors, il s'était procuré des drogues -c'est fou ce qu'un joli minois vierge de toute blessure peut vous aider !- pour faciliter le sommeil. Il en avait mit en excédent dans la nourriture du maître, de [...] et les avait observé aller lourdement dormir. Cette nuit là, Jackalope était seul avec deux pierres ronflant dans des chambres voisines.

Il s'autorisa un sourire et du bout du doigts, poussa un lourd vase qui se fracassa au sol.
Il attendit.
Il ne se passa rien. Pas même un soupir dérangé par le bruit. Juste rien. Jackalope était seul.

Il ouvrit la bouche, gonfla ses poumons et prenant la voix de son maître, il vocifera ‘’ bon sang, saloperie d'esclave ! Ce vase coûte une fortune ! ‘’ et Lope se répondit d'un haussement d'épaule et d'un ricanements. Et de sa main libre, il poussa une statuette qu'il avait dépoussiéré la journée même. Pour une fois, il avait fait les choses bien, c'était jouissant de la voir en petit bout immaculé sur le sol. Il donna un coup de pied dedans, éparpillant les miettes avec délice.

Jackalope avait réfléchi à comment échapper à son destin. Il avait pensé à brûler la maison. Il avait pensé à s'enfuir. À tuer le maître, à tuer [...]. Et puis il avait pensé qu'après, les gardes rouge l'aurait attrapé et s'en aurait été fini. Et, c'était douloureux de se l'avouer, mais il n'était pas capable de tuer qui que ce soit. Il avait réfléchi, espéré, mais tout les scénario se finissaient mal. Il n'était rien ni personne ici. Il n'était qu'un de ses personnages tiers des histoires, ceux dont on se fiche du destin. Dans une histoire, quand une tragédie arrive, il faut souvent des morts, histoire d'émouvoir un peu, mais des morts dont on se fou, pour ne pas être trop triste. Voilà. Lui c'était ça.
En fin de compte, il s'était résolu à ne plus se battre contre demain, se résilier et faire avec ce qui allait lui arriver dessus. À ne plus réfléchir aux conséquences.
En brisant une série d'assiette, il se demanda si le maître le tuerait demain. En fauchant les verres et les faisant se fracasser au sol, il l'imaginait sinon  se contenir, tellement furieux, mais ayant fait tant d'effort pour que le petit lapin imaginaire n'ai plus le visage touché par ses coups, ces derniers temps. Lope arracha un tableau, le piétina de ses chaussures sales en imaginant la tête du maître demain. Il les attendrait, au réveil. Hors de questions qu'il loupe une miette de ce spectacle. Il attrapa de la suie qu'il étala sur les tapisserie en voyant déjà [...] les nettoyer, confus et suppliant auprès du maître.

Sa dernière bravade. Après, sa vie serait finie, d'une façon ou d'une autre. Il en riait autant qu'il en pleurait.

Un nouveau vase renversé s'éclata sur le sol, mais le bruit atypique qu'il fit arrêta Lope dans son élan. Il alluma une bougie, regarda le sol et cligna plusieurs fois les yeux pour être certain de ce qu'il voyait.

De l'argent. Beaucoup d'argent.

Cet imbécile cachait une somme colossale… Dans simplement un vase. Fébrile, il compta et réalisa alors.

Le maître allait recommencer.

Il allait payer un passeur pour ramener un pauvre Wopeltinger ici. Il s'agenouilla dans cet somme indécente et pensa à la pauvre vie qu'allait vivre la chimère, désolé d'avance pour la créature. Ou alors, il avança la bougie, imaginant, pourquoi pas, faire brûler les papiers, abîmer les pièces,faire s'envoler en fumée cette idée d'avoir une nouvelle chimère. Tout, sauf que quelqu'un d'autre vive sa malheureuse vie.

Mais il s'arrêta, la bougie a quelque centimètre de la précieuse sommes. Il lui vint alors l'idée saugrenue, que lui, Jackalope, moins que rien ne pourrait jamais réussir à s'enfuir du royaume rouge… Mais qu'en était il du petit Jackalope avec une somme pareille en poche ?

Il allait essayer de s'enfuir. Il aurait coûté au maître l'équivalent de deux passeurs. Et en peu plus encore en comptant les dégâts qu'il avait occasionné ce soir là. L'esclave le moins rentable de tout wonderland.

Dans la pénombre, Jackalope eut un sourire. Un vrai pour une fois.

*

L'argent ne fait pas le bonheur, mais qu'il y contribuait ! Tous les non que Lope recevait devenaient des heureux oui devant quelque piécettes et toute bouche un peu bavardes se fermaient en un sourire. Le silence, lui, est d'or.  

Jackalope s'était enfui depuis déjà quelques mois et était encore en cavale, sans avoir encore été rattrapé. Ni même vraiment inquiété. Il en était le premier surpris.

Un voyage qui lui coûtait affreusement cher -ou plutôt, qui coûtait cher à son ancien maître- mais la liberté avait un goût si délicieux ! Il avait même pu observer ses bleus et coupures se résorber, sans que de nouvelles blessures ne viennent les remplacer. Pour la première fois, il observait son corps, normal, avec ses cornes intactes. Ça lui avait presque fait un choc.
Il avait même eut le luxe de se demander où finir. Chez les nains ? Jackalope n'était pas dupe. Sauf si contre sa misérable âme il obtenait le pouvoir de tuer quelqu'un d'un battement de paupière, il était parfaitement conscient que lui et sa frêle carrure se feraient rouler dessus. Il avait pensé à FTWhat mais aimait trop son libre arbitre pour ne pas vouloir passer ses journées avachi en junky à la théine. Il avait pensé au Moon Circus sans pour autant y trouver une vraie raison.

Lope soupirait. Sa première grosse décision importante, il n'arrivait pas à la prendre. L'argent qu'il possédait, encore conséquent, fondait et il se savait bien ni assez rusé ni assez fort pour vivre en simple pariat. La liberté avait, quand on y réfléchissait bien, quelque chose d'angoissant. Alors un jour, Jackalope s'est juste dit ‘’ à quoi bon ? ‘’ et s'est remit à vivre le jour le jour.

Envie de manger ? Il le faisait. Envie de nouveau vêtements ? Il les achetait.

Et la, qu'avait-il envie ? Si l'argent pouvait tout lui offrir, que voulait-il maintenant ?

‘’ Wolpertinger. ‘’

Celui qui avait tout commençé, bien involontairement. Celui pourquoi il était ici, par erreur. Jackalope voulu le voir. Il voulu voir si tout ça en valait la peine.

*

Ça en valait la peine.

Lope était maintenant fauché. Retrouver une seule personne dans tout Wonderland était onéreux, mais quand il la voyait, là, à l'autre bout de la rue, il ne regrettait rien. Il comprenait maintenant l'obsession de son ancien maître, même s'il ne l'approuvait pas. Il le détestait même un peu plus encore d'avoir voulu la posséder. De penser à encore à elle et d'avoir imaginé pouvoir en faire venir une pour lui. Était-il con à ce point ? Même s'il arrivait à avoir une Wopeltinger, rien n'assurait qu'elle serait aussi merveilleuse qu'elle !

Et maintenant ? Maintenant, Jackalope allait lui parler.

Il ne savait pas quoi lui dire.
‘’ salut, je suis un lointain cousin ! En quelque sorte. ‘’
‘’ salut, je t'ai cherché comme un stalker de base…’’
‘’ hey, ma jolie, tu savais qu'un gros riche du royaume rouge veut te posséder pour faire je sais pas trop quoi ? ‘’
‘’ salut, je suis toi, en un peu plus décevant. ‘’

Non, il ne savait pas. Ses gestes devenaient fébriles, impatient. Il voulu ajuster son sac pleins de ses vêtements sur son épaule, et se coinça une oreille avec la sangle. Ça lui fit mal, avancer la tête de côté, mais ça ne l'arrêta pas pour autant. Ça lui donnait juste une démarche un peu plus stupide, pour quelque mètre. Les pas le séparant de Wopeltinger s'amenuisaient et il ne savait toujours pas quoi dire.
Il ouvrir la bouche, prit une inspiration et sentir ses alvéoles se décoller les unes des autres. Son cœur battait vite. Ses yeux s'embrumaient et il voyait flou.

Il avait l'impression de renaître, et c'était merveilleux.

Derrière l'écran
" Oh! Un Jackalope ! "
• Pseudo HRP? : Comme d'habitude ?
• Parles nous de toi : C'est la première fois que je poste une fiche sans l'avoir fait au préalable.
• Comment es-tu arrivé ici? : Par internet.
• Quelque chose à nous dire? : L'invasion des DC ♥️
• Avatar : Image de Evemace
• Rang désiré : Indiquez nous si vous voulez un rang spécial pour votre personnage, celui-ci se trouvera en dessous de votre pseudo.
• Code avatar :
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  <a class="imginfo">[b]Original Character[/b]<span><img src="http://www.floredelfosse.com/forum/loph1.gif" width="100px" /></span></a> {Evermace} [i]feat ~[/i] [b]Jackalope[/b]
 • Code personnage (s'il vient d'une œuvre) :
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[color=#A03D3D][b]Jackalope[/b][/color] {Légende Américaine} [i]feat ~[/i] [b]Jackalope[/b]
• Particularité (si magique) :
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<i>Peut imiter les voix entendues</i> (une petite explication si le titre n'est pas suffisant): Le nom de votre personnage
• Pouvoir :
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<b>Lecture et altération des souvenirs</b>
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27/10/2018, 17:30
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Pouvoirs / Particularités : Contrôle des ronces empoisonnées et vol de vie.

Origine : Blanche Neige- Alice in Wonderland

Orientation sexuelle : Homosexuel

Mrooooow <3 il est beaucoup trop chou *-*
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Jackalope
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27/10/2018, 19:37
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:rougi:
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27/10/2018, 23:30
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Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

...
Moustique ?
C'est toi ?...
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Jackalope
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28/10/2018, 01:50
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Hum, personnage, pas tout à fait, mais joueuse, oui :3
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Le type du wagon 6
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28/10/2018, 18:50
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YES \o/
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28/10/2018, 19:20
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Des doubles comptes !! <3
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Bloody Princess
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Age du personnage : Il ne fait pas du tout son âge, il fait 23 ans le bougre...
Pouvoirs / Particularités : Nature's Master

Origine : La Belle au Bois Dormant...

Orientation sexuelle : Osefsexuel.

ET VU QUE JE L'AVAIS PAS FAIT.
J'suis tellement indigne sérieux. XDDD

REBIENVENUE ! *\O/*'

Et sérieux, ce vava est super beau. ;w;
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Red Queen
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28/10/2018, 21:53
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Orientation sexuelle : Homosexuel

Genre le mien il l'est pas *sort loin*
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Jackalope
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28/10/2018, 21:55
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Si, Wolpie, c'est la plus belle.

Mais merci ♥️
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28/10/2018, 22:07
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Hahaha non je rigole ton Vava est tellement Fabuleux *-*
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Red Queen
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22/3/2019, 22:43
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Comme je te l'ai déjà dit Jack est adorable ♥️ et ta fiche est super bien écrite comme toujours :D j'ai hâte de le découvrir en rp /o/



Félicitations, tu es validé!
Hell'come petit loup, tout me semble correct donc te voilà validé! Tu peux filer recenser ton avatar et ton personnage et ton pouvoir! Tu peux aussi créer ton logement, fiche de personnage et même un Fakebook pour ton personnage!
Si tu veux directement te lancer dans le RP et trouver des petits copains c'est par ici!
J'espère que tu te plairas parmi nous, n'hésites pas à voter sur les top-sites et à faire de la pub autour de toi!
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Jackalope
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23/3/2019, 12:45
Messages : 17
Merciii ! ♥️
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