« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
dat my tribute. /Kitchen/o/. [Llam.A / White]
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dat my tribute. /Kitchen/o/. [Llam.A / White]

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Garde du corps laineux
Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
29/7/2014, 14:06
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poc, poc, poc, poc, entendez vous ces pas précipités qui tentent de se faire discrets ?...
poc, poc, poc, poc, non, sérieusement, c'est ça la discrétion ?
Certes, le pas est léger, malgrès sa rapidité, le sujet observé ne doit pas dépasser les 50 kilos, mais sont-ce là trois pattes ? Trois ? On est loin du mot-valise vivant, pourtant. Et ça pousse la lourde porte de la cuisine, se faufile à l'intérieur, comme un rat discret qui vient emplir son estomac de rongeur.
Rongeur ? Grave erreur. Il s'agit du Lama royal.

La mince carrure du petit bout de laine lui permet de se faufiler, mais pas sans bruit, car aujourd'hui, sa canne lui est bien utile, et c'est légèrement plié en deux qu'il progresse vers le fond de la pièce, où trônent les frigos. Certes, il y a plus d'une chance sur deux de les trouver emplis de tête, mais en cherchant bien, la bouche béante et glaciale d'un chef est une fort bonne glacière,ainsi qu'une cachette dissuasive, si l'on fait bien attention à ne point s’égratigner les phalanges sur les incisives gelées. Obligé de tourner la tête pour retrouver sa vue a 180°, le petit quadra est aussi prudent qu'un lapin(sic) dans un chenil. Non pas par la crainte de croiser la reine, pour laquelle, admettons, il a l'affection d'un babysitter (non pas père, ne plongeons pas encore plus dans un inceste métaphorique qui n'a pas lieu d'être, restons civilisés voyons..), mais plutôt par le sentiment de culpabilité d'aller manger hors-repas. On a beau être fluet, une petite couche de gras sur les hanches , c'est bien possible...

Le périple est enfin fini, qu'il pose sa canne en bois ouvragé contre le plan de travail qu'il s'efforce tant bien que mal d'escalader, s'asseyant enfin confortablement et attrapant le panier de gâteaux du jour. Chocolat, citron, fraise des bois (celles qui possèdent un jus d'un rouge si épais et particulier, poussant près des remparts du palais depuis peu, et au pied de certains arbre de la Forêt désenchantée depuis toujours). Ses doigts fouinent, et trouvent enfin l'objet tant attendu : le carrot-cake, seul et unique de son genre, qu'il s'applique avec envie à ôter de son fourreau de papier coloré au motif de pilules de lsd en forme de tête de lapin.

Spoiler:
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Arrête-moi si tu peux
White Rabbit
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Arrête-moi si tu peux
29/7/2014, 23:49
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Age du personnage : Plein, arrêt à ses 24.
Pouvoirs / Particularités : Tunnel Express/Passeur

Origine : Alice au pays des Merveilles

Orientation sexuelle : Exigente.

Il n'est pas l'heure de prendre le thé, hélas pour moi. Une nouvelle journée à juste siéger dans son petit crâne tandis qu'il marche, à défaut de bondir. J'aimerai que le Lapin s'assume plus, il serait bien plus heureux. Mais pour l'instant, il n'agit que comme un humain ennuyeux et traqué. Sa marche fut lourde de reproche dans un premier temps, c'était si amusant ! Puis elle s'est allégée au fur et à mesure qu'il passait des couloirs qui lui demandaient avec beaucoup de rire « Hey, envie de rencontrer Snow ?» Son pas c'est fait patte, sa lourdeur s'est faite velours et voilà White qui marche en se méfiant de chaque croisement. Respirant à peine.

Bouh !

Mon pote petit Creux-dans-l'estomac a plus de pouvoir que moi, crie son désespoir et dans le couloir, un gargouillis sans grâce rugit. Car oui, White à fait ci, White à fait ça, ça aurait du lui prendre 2 heures à tout casser avait-il estimé ; ça lui a bouffé sa mâtiné et un bout d'après midi, l'empêchant lui de se sustenter. S'il s'organisait mieux, cet abruti aussi. Il se glisse sans discrétions vers les cuisines, lorgnant d'un œil mauvais quiconque voudraient lui faire des remarques. Et puis, peut-être que l'influence Snow White est un peu là, les gens détournent leurs regards et retournent travailler. Bientôt, plus personne.

Merde, si. Bientôt, un emmerdeur. Pas que le Lapin ait quoi que ce soit contre le Lama. Entre herbivore, il faut savoir se soutenir. Plutôt que le Lama, il a LE truc qui intéresserait le lapin entre les mains. Ou alors, c'est parce qu'il n'y a plus droit -premier arrivé, premier servit- qu'il le veut ? Puis là, il va bien falloir faire un truc qu'il répugne faire.

Merde, il doit parler. Emmerdeur, donc.

« T'es sûr que tu veux vraiment bouffer ce truc ? »

Il déguise l'envie en dégoût, jugement de quelques valeurs dont doit manquer l'animal bleu. Il est fier, le lapin, bien trop pour dire que de tout ce qu'on peut trouver ici, c'est ce cake à la con qui lui fait le plus envie. Bien trop pour juste s'écorcher la gueule à dire un ''s'il te plaît''.
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Garde du corps laineux
Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
30/7/2014, 00:51
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Ses glandes salivaires faisant leur travail, les lèvres fines de l'ancien toxicolam brillent, humecté par l'envie que lui inspire ce petit monticule de pâte délicatement parfumé, onctueux et légèrement grillé. Et c'est alors qu'il s'apprête à le mordre délicatement qu'un bruit lui fait relever les yeux. Le lapin, planté devant lui.
Il n'a jamais prit le temps de lui parler, et il fixe surtout les yeux du rongeur, fixé sur ce qu'il porte fièrement entre ses mains.

"...J'en suis sur, White. Pourquoi ? Tu as peur de me voir réduit en silence et de voir la reine sans protection ?"


Il est méfiant, le lama, il sait très bien les liens qu'a White avec l'ancienne reine dont il ne connait que l'ancien règne,mais bon, quand bien même ses membres se verrait réduit et sa laine transformé en tapis, il n'est pas sur que Snow ai réellement besoin de lui.
Il prélève une bouché, ne changeant aucune de ses expressions alors que sa mastication réduit le morceau de gâteau en une mixture digne de couler au fond de son estomac atrophié.
Son unique sourcil visible se lève alors, alors que ses oreilles frémissent, faisant doucement tinter ses anneaux, comme de petites clochettes de Pâques.

"...A moin que ce ne soit le sacro-saint amour du lapin envers la carotte qui te fais poser ta question.."

Les mâchoires cessent de fonctionner un instant, le temps de la déglutition. Hors de question qu'il laisse ce gâteaux lui filer entre les pattes. Surtout si c'est pour se diriger dans les pattes d'un inconnu qui pourrait ne pas être méritant. Il observe son jeune vis à vis, interrogateur et patient, sa canne à porté de main. Alors ? Un jeu du carrot-cake ?
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Arrête-moi si tu peux
White Rabbit
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3/8/2014, 00:03
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Orientation sexuelle : Exigente.

L'amour du lapin pour la carotte ? Ha ! Tu me plais, petit lamas, car tu l'agaces avec tes paroles et allusions, avec tes gestes qui n'ont qu'un soupçons de provocations : ce n'est pas assez pour qu'il rétorque, trop pour la laisser parfaitement indifférent. Pourtant il ne fera rien pour le moment et puisque c’est toi, parce que t'es le lamas royal, il fera tout pour éviter querelle. White sait que tu bondis autour de -et sur peut-être?- la reine et sait dans quelle situation malheureuse ça le mettrait de te fâcher trop, si tu rapportais. Si tu parles, est-ce qu'il serait convoqué ? Est-ce qu'il faudrait qu'il voit, une fois de trop encore, Snow ?

Tu le mets en situation de soumissions prudente, même s'il ne veut pas le confesser, ni se l'avouer à lui même et ça lui tourne les méninges à lui faire voir rouge pendant un instant de ne pas savoir quoi faire, que faire, ce qu'il a le droit ou pas. À rester là, planté, sans pouvoir te baffer, il se sent enchaîné et quelque chose, une petite voix -moi, peut-être ? ♪- lui souffle encore et encore que c'est ça sa vie, ça a toujours été ça et que ça le sera toujours. Je le martèle, le travaille et ça m'amuse. Son attachement pour la Reine Blanche, qu'il croit être son échappatoire, est sa pire prisons, puisqu'ile le condamne à rester ici.

Tu vois, Lamas, ses sourcils se froncent, son nez s'agitent avec une cadence qui tient du tic nerveux. En un tac, il se cédera à moi. Mais non, tu n'es pas un tac suffisant, car il se détourne, grogne, regarde ce qu'il y a ailleurs et répond, avec le même niveau d'image que tu emploies :

« Non. J'aimerai pas t'ôter tes dernières chances d'être aimable. »

Quoi, tu trouve ça pourris ? Il trouve ça nul aussi, rassure-toi mais se dit que ça vole aussi haut que la référence au lapin et carotte. Quitte à répondre en image, autant en trouver des aussi pourries, pense-t-il. Tu parles. C'est qu'il a l'esprit qui se vide autant que son estomac, pour l'heure, qu'il se demande si t'es une balance et s'il peut t'en envoyer des vertes et des pas mûres. Il ne se retient pas parce que t'as l'air jeune, il sait que ça n'a rien d'important ici. Il sait qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

C'est peut-être pour ça alors qu'il attrape une part de quelque chose, dans le vainc espoir de satisfaire tout de même ses papilles, renifle et repose sans grâce. L'hygiène ? Il s'en bat la carotte de l'hygiène, ce n'est pas son soucis. Un morceau de gâteau au chocolat maintenant, un peu amère, trop de chocolat, un peu sucré, trop de sucre. Il mord dedans, mâchonne, fronce le nez en signe de désapprobations. Même la faim ne lui permets pas de trouver ça potable.

Mais il trouve ça normal, aussi. C'est pas la solitude qui lui permet de trouver les gens agréables, après tout. Pourquoi en serait-il autrement pour la bouffe ?
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Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
3/8/2014, 14:17
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Intéressant. Lui qui pensait que ce lapin était au sang bouillant, il lui parait mesuré et contrôlé. Il marque un point, niveau dignité..

Le llama fixe le lagomorphe, prenant une seconde bouchée, le regard plus vide qu'une poupée barbie et son sourire figé. Dernière chances d'être aimable ? Comme s'il était connu pour ça...tout deux partagent sans doute la même couche de glaçage de mauvaise humeur et de condescendance.

Les oreilles de Llam ne cessent de teinter, remuant sous les grognements divers provenant de l'estomac du blond, et il aurais presque l'esprit a se perdre parmis les divagations digestives de lapins. Sa mastications se fait plus lente, par accoups distraits. La bestiole en serait presque mignonne, dans le genre foutage de gueule, à remuer son petit nez rose d'un air constipé. Risible.

Et le voilà qui fouine, cherche et furète..Seigneur,deux allusions animales pour ce qu'il fait. Il va même tenter le gâteau au chocolat malgrès le risque de diabète subit entraînant mort et convulsion (oui oui, dans cet ordre, le niveau de sucre est assez élevé pour créer des fourmis dans vos propres veines, d'ou les tremblements...et lorsqu'elles arrivent au cerveau, tout est fini, vous voilà zombie-fourmis).

Nouvelle déglutition, et le voilà déjà lassé du goût du gâteau, bien trop loin selon lui des merveilleux space cake de PoneyVille. (Troisième rangée au Natura Heaven, les mardis soir seulement). Llam baisse les yeux sur les traces d'incisives, donne un coup de langue sur la dernière traînée de salive et le voilà qui lance la moitié de carrot-cake vers White, cette dernière s'offrant le luxe d'une belle courbe parabolique digne des plus amateur service de ping-pong collégiens.

-" Réflexe."

Alors..attrapera, attraperas pas ? A cette simple question, le visage du llama semble terrifiement orné d'un sourire de psychopathe enfantin devant le cadavre de sa mère qui a refusé de lui faire son bisous du soir. Un lama et un lapin se disputant des gâteaux sont forcément mignon.
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Arrête-moi si tu peux
White Rabbit
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Arrête-moi si tu peux
3/8/2014, 23:53
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Origine : Alice au pays des Merveilles

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Il y a une ironie dans toute cette histoire.
L'élément singulier, c'est White qui ne tient pas tant à ce Carrot-Cake que ça. Drôle, non ? Enfin, si, il en veut. Mais pas parce que c'est à base de carotte. Le lapin apprécie la carotte, oui, bien que ça le fasse plutôt chier de l'avouer -et qu'il ne le fera jamais en publique, l'assemblée pourrait lui trouver un air attachant à bafouiller que ''ouais, ok, la carotte, c'est pas dégueux''- mais il a son côté mesuré -coincé ! - qui l'empêche d'en être parfaitement dingue. Jour de gloire quand il boira du thé à la carotte, le mélangeant du bout de sa carotte, dégustant une tarte à la carotte à côté ! Ce jour là, il aura cédé à tout.

Mais ce jour là n'est pas arrivé. Et encore moins aujourd'hui puisque le dit gâteau trouve un chemin direct vers le ventre d'un lamas. UN LAMAS. On n'a pas connaissances que les Lamas aiment la carotte, bon dieu ! Mais non, c'est pas ça le soucis non plus. La vraie source d'énervement de White, aujourd'hui, c'est que là, il avait envie de ce Carrot-Cake. Comme un jour, une femme enceinte se réveille avec une envie de fraise, mais en pas pareil. Ça ressemble plus à une pensée lancinante, comme une mélodie qu'on a en boucle dans la tête, qu'on fredonne toute la semaine et qu'à moins de 15 écoutes de suite à en être écœuré, elle restera là à devenir fou.

♫ Moi, j'connais une chanson, qui t'énerve, moi, j'connais une chanson qui t'énerve, moi j'connais une chanson qui... ♪

Mais en version Carrot-Cake.

Et d'habitude, il sait qu'en cuisine il en aura. Car de part son mauvais caractère, on aime bien se foutre de lui, on sait qu'au pire, il saccagera et se cassera, et on en rigole, tout au plus. Car de toute façon, prisonnier, il se tient bien à carreau au château, le lapinot.
Mais donc, il sait qu'il en trouvera. Il sait qu'il le verra emballer de papier Lapin LSD, qu'on rigolera que c'est pour lui. Lui, le prendra parfois discrètement mais accusera un quelconque larcin d'un autre. Et des fois, il préfère simplement laisser pourrir le gâteau, pour faire chier tout le monde. Il n'en veut pas particulièrement et ne veut pas accepter qu'on lui attribue.

Mais pour une fois, ce manège du lapin et de la carotte, ça l'arrangeait. Car il se disait que pour une fois - pour une fois ! - cette brimade continuelle du lapin qui doit aimer la carotte, ce serait utile à satisfaire une envie stupide. Mais l'envie, elle est en train de se faire mâcher et engloutir par un putain de lamas. White ne dit rien, il tourne la tête pour ne pas regarder sa perte, en un deuil culinaire rageur, mais ça l'agace d'entendre les mastications, la déglutitions. Il leur trouve un côté dégouttant. Aussi dégoutant que le gâteau qu'il grimace à avaler. Mais il est injuste, c'est juste parce qu'il voulait ce gâteau. Autrement, oui. Oui, il s'en foutrait. Mais là, Llam, tu manges son addiction.
Vilain Lama !
Puis tu parles de nouveau et ça l'emmerde de devoir regarder de quoi tu parles. Réflexe ? Quoi Réflexe ? White se retourne, grognon, écarquille les yeux à en laisser tomber le gâteau zombi-chocolat et dans un réflexe - oui, car il en a un- il met sa main pour rattraper l'objet lancé.

Ah. Il sent la texture pâteuse, le sucre coller à ses doigts, la chair s’effriter dans sa paume. Le choc qui ne présage rien de bon. Et encore moins s'il referme ses doigts. Nouveau réflexe, White abaisse vivement le bras, guidant l'objet aimé en un contact direct avec le sol. Violent, le contact. Ça fait un petit sporch en s'écrasant, projetant de la bouillie de carotte sur le bas de son pantalon, en plus de celui qui a commencé à couler dans sa mains.

« PUTAIN DE BORDEL DE MERDE À PUTE À QUEUE ! »

Là. Il est y pas digne mon lapinou ?

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Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
4/8/2014, 22:22
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Étrange comme les choses peuvent se passer. Surtout mal se passer, en réalité. Pourtant, ce mot préventif était sortit bien tôt de la bouche pleine de miette du Llama, au tout de la trajectoire du gâteau. D'ailleurs, pour des restes enveloppés de lambeaux de papier aux lapins lsd, ils avaient drôlement bien plané. Et il faut être vraiment lent pour ne pas l'avoir rattrapé.

Mais si, White l'a bien rattrapé, et avec une élégance digne des plus vieux pirates. Quel gâchis...Lui qui avait amorcé un geste de "gentillesse".
Llam resta fixer la silhouette en silence, son petit oeil écarquillé, tout bleu, tout rond, bordé de cils argentés. Figé.

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE À PUTE À QUEUE !

Et cette fois, il sursaute, ramenant son poing devant les lèvres pour masquer un rictus...comme c'était drôle..Ses épaules frémissent et quand bien même il essais de se contrôler, l'éclat de voix traverse la barrière rosé et collante pour résonner. Il s'en brise les côtes, l'animal, tout en essayant de le contenir de sa main gantée, à s'en étouffer..

Il lui plait bien, le lapin..dans le genre boule de poil hargneuse, il semble tenir la même couche que lui. Il essuie donc son oeil, une larme ayant roulé sur sa joue rebondie, tout en récupérant sa canne afin de quitter son perchoir bien haut pour lui. Poc, Poc, Poc, et encore et quelques pas, torchon en main qu'il tend avec un air de nouveau plus calme, à son vis-à-vis. Bien que les coins de ses lèvres restent relevées en un rictus amusé, sa voix n'est ni moqueuse, ni méprisante..

-"...Je te conseillerai de chercher dans le frigo. Il me semble qu'il y en a. "

Il y en a, oui..mais sous la forme d'un saladier de pâte en train de refroidir. Il semblerait donc que le jeu finisse pas se pencher vers Hansel et Gretel ? Cuisine, ok, Four, ok..
Du haut de ses bottines, le petit lama juge son interlocuteur pâteux,le fixant tout de même avec un relent de dépit.Quel genre de passeur est-ce là, incapable d'attraper un simple gâteaux. Il reste tendre le torchon, le silence devenant pesant.

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White Rabbit
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23/8/2014, 00:59
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Il attrape le torchon d'un coup sec.

« Merci. »

Pause. Ah. Son côté encore pas trop connard vient de lui jouer un sale tour et il s'en rend compte en serrant les dents. Le lapin a été poli. Des années qu'il s’efforce à être plus infect qu'un cafard et toujours, ces vieux relent puant de politesse viennent lui pourrir la vie. Qu'est-ce qu'il va alors imaginer le lamas, hein ? Et la réputation de grand salopard ?

Trop tard, se dit White. Se justifier ne vaudra rien. Se rebeller lui vaudra des emmerdes. Retirer ce qu'il a dit lui vaudrait une réputation de gamin qui est juste en âge de rébellion et qui, en fait, cache un cœur gros comme ça. Et ça pas question. Le Lapin garde cette expression neutre de celui qui n'a rien dit, qui laisse couler cet instant où il fut un peu plus qu'un juron ambulant et tandis qu'il souhaite que le Lamas en fasse de même, il shoote d'un coup rageur dans les restes de Cake à la carotte, qui va s'écraser plus loin, non sans avoir laissé une traînée gluante qui rendrait une limace verte de jalousie. Une sorte de « si on ne le voit plus, ça n'existe plus ». Comme sa politesse en gros.

Le torchon donné sert à lui essuyer les dégâts. Les dégâts sur lui. Les bons côtés de White lui ont fait dire une politesse qu'il regrette et ça ne s'arrête pas là : le brave petit rongeur ne va certainement pas en plus voler le travail des larbins en bossant à leur place ! Ou peut-être juste qu'il ne se sent pas assez plein d'empathie pour astiquer le sol qu'il a lui même salopé et se fout bien de donner du boulot supplémentaire à d'autre. Il a autre chose à foutre.

Devenir fou, par exemple ♥

Mais je rêve, là, le Lapin va bien. Il regarde le frigo d'un air méfiant et, après avoir pesé le pour et contre, refuse l'invitation. Peut-être qu'il y a du carrot-cake dedans, oui. Sans doute frais, sans doute délicieux. Peut-être qu'il y a autre chose qui lui ouvrirait d'avantage l'appétit, mais... Mais alors...
Alors, ce serait accepter de l'aide/obéïr/suivre les conseils/faire ce qu'on attend de lui/faire confiance à autrui -cocher la bonne réponse-
Ce serait dégradant. Le Lapin blanc s'y refuse.

« Pas si faim que ça. » grommelle-t-il en donnant un dernier coup à son pantalon. Ça étale, ça écrase, il est bon pour se changer, le sucre est vraiment un piètre allié. Plutôt ennemis en fait. Ça redouble son grognement. « 'taiiin... ». Et si, il a faim. Son ventre le lui signale, mais le Lapin n'écoute plus. D'un geste, son allure étant à peu prêt rétablie à quelque détail acidulé près, il rend le torchon en le lançant à l’éclopé. Sans mot dire, sans prévenir.

Car c'est ça être un bon con : être imprévisible et soucieux des détails. Comme balancer un torchon dans la gueule sans alerter.
Ce n'est pas grand chose, mais c'est fait de bon cœur.

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Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
27/8/2014, 20:52
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Sous ce remerciement échappé avant la pensée de l'apparence, c'est le fin sourcil du llama qui se hausse, et se gausse, d'un scepticisme amusé. Ca sent l regret dans les yeux et les oreilles du lapin, à peine quelques secondes après. Dans un style déçus de soi-même, où l'on aimerait étripper les dernières habitudes que l'on tenta de tuer à coup d'herbicide et de viande empoisonnée.

Llam rejoint ses deux mains gantés de cuir sur le pommeau de sa canne, tandis qu'il observe le rongeur se débattre mentalement avec lui même. Et ça ronchonne, ça pinaille, en se débattant avec torchon et reste gluant de pâte et de bave. Nouvel échange de regard avec l'imposant réfrigérateur de la pièce, et nouveau conflit intérieur. Evitons d'atteindre le point Godwin en énoncant l'actualité, mais il semble que la cervelle du lapidé soit un véritable champs de mortier. Et nouvelle victime que devient le pantalon du blondinet freluquet, souligné par les cris d'indignation de son estomac vide..

Et plaf, à voir trop de détails, et surtout un angle mort, on se retrouve avec un torchon gluant collé dans les cheveux. Et un regard furieux en guise de bouclier empèche rarement les boulets d'arriver.

Le tissus humide se voit vite saisit par la petite main du quarantenaire, et des pas mesuré rapproche ce dernier du lapin, avant de s'arreter. Pour lui enfoncer le torchon dans la bouche, sans somation. Certes, il ne s'est pas précipité. Et il n'a pas gueulé. Mais à confronter les deux animaux les plus caractériellement stupides de Wonderland,ce genre de chose est forcé d'arriver..Et s'il ne parvient à enfoncer ce morceau de tissus jusque la traché, le petit lama est bien décidé à faire payer cet outrage qui lui colle encore dans les cheveux.

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27/8/2014, 23:48
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Origine : Alice au pays des Merveilles

Orientation sexuelle : Exigente.

Étonnant comme une personne au sang chaud peut parfois se faire avoir comme un bleu.

Il aurait pu s'y attendre gros comme une maison à entendre Llam approcher de la sorte. Il aurait pu se défendre ou esquiver car le coup n'était peut-être pas très rapide mais il a le mérite d'avoir été surprenant et parfois, un miracle ou deux, à Wonderland, ça a du bon. Là, ce n'est même plus bon, c'est excellent ! Car, Allélouïa ! C'est arrivé et voilà White qui déguste un torchon à carreau au goût de cake à la carotte qu'il, il y a peut, désirait justement en bouche. Pour la peine, il devrait renouveler ses remerciements au quadrupède. Pourtant, éternel rongeur râleur, le lapin ne l'entend pas de cette oreille et plutôt, il voit rouge.

Une voix, bien loin d'être la mienne, lui souffle qu'il l'a mérité. Qu'il n'a eut que ce qu'il méritait à se montrer connard comme il le fait chaque jours. Quoi, à donner des baffes, il voudrait des sourires ? La justice, se serait qu'il s'éloigne sans envenimer la chose, humblement, la justice- TAGUEULE ! - Je lui fous un poing dans la gueule à cette voix justicière et encourage mon protégé : vas y, White, bas-toi comme si t'étais un gosse dégénéré de 15 ans !
Et il le fait, le bougre. Déjà, il sert la mâchoire, dans l'espoir con de mordre son agresseur. C'est vraiment con, Whity, la main est protégé par un torchon. Tu mérites bien que je te traite de dégénéré, tiens.
Puis plus bas, et là c’est plaisant, il saisit la cane de l'handicapé d'une main et se l'approprie, la tire vers lui pour la rendre d'un coup sec dans les jambes de bouffeur de space-cake, pour lui faucher son équilibre. C'est bas, délicieusement bas ! Et tu crois qu'il s'arrête là, une fois le lamas déséquilibré ? Non, il crache le torchon d'un coup rageur dans les gâteaux qui se trouvent encore sur la table, il prend la canne à deux mains et l'abat de toute ses forces sur le tissus à carreau. L'écrase encore sur les gâteau qui reviennent, à force de coup, à l'état originel de bouillies sans forme.

Snow White, Snow White ! Il va avoir des soucis avec Snow White !

Sa rage se décuple, ses joues deviennent rouge d'une haine sans précédent, sa frustration se transforme en nouveaux coups porté sur l'ex-plateau à pâtisseries. Penser à ce nom le rend fou à lier, ses yeux s'empourprent de colère. Pourtant, c'est peut-être quand même à cause de ce nom qu'il envoie sa rage contre une table et une canne et pas contre le lamas.

La cane se casse, au même titre que sa colère. Il lâche sans force les débris à terre. Et là, marmonne en s'essuyant la bouche d'un revers de manche, entre deux reprise de souffle :

« ...pire gâteau que j'ai jamais goûté... »

À s'en faire passer l'envie d'y goûter de nouveau, c'est sûr. Un regard pour la Lamas, il lui tend une main pour l'aider à se remettre droit. Une trêve dans la guerre du gâteau, en gros, une dernière chance dans l'amitié entre bouffeur d'herbe.

Il y croit vraiment ? Lapin dégénéré.

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Llam. A. Carl
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Garde du corps laineux
28/8/2014, 01:13
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Le lama avait beau savoir que ça arriverait, il se sent bien soulagé de voir ce rongeur voir plus rouge qu'un taureau face aux mouvements d'un idiot de corrida. Même si son gant à faillit y passer, et qu'actuellement, il se trouve assit sur le cul à se boucher les oreilles en essayant de passer en sourdine la douleur qui fuse dans ses reins.

Sa canne se voit transformée en batte, utilisée pour frapper furieusement les pauvres cupcakes, élongeant de sa force-levier, les bras du fulminant rongeur. Et les voici redevenu simple bouillie digerée sans même être passé par l'estomac de qui-que ce soit...Sans nul doute, le garde du corps royal sait vers qui se dirige cette colère. N'ayant pas reçus plus de coup que nécessaire, ce n'est visiblement pas vers son humble personne lamiesque.

Les mains crispées sur ses oreilles sensibles, l'oeil du petit ruminant reste fixé sur la silhouette élancée pour s'ecquarquiller en voyant son précieux soutient brisé contre le meuble, et chutant aussi bas que la hargne du blond. Merde..Il observe en silence le lapin reprendre son souffle avant de lui tendre une main. L'aider à se relever ? Bien sur..alors qu'il ne ferai que tomber encore, une fois remis sur ses pieds..

Llam saisit le bras avant de le tirer vers lui, profitant également d'un fauchage de jambe pour le faire tomber avant de se hisser sur le plantigrade costumé, agrippant son col.

"T'as peut-être un gros putain de problème avec Snow White, mais c'est pas une raison pour te comporter comme un bouffon qu'a besoin de vermifuge, alors si tu veux faire la gueule, tu fais pas chier les autres et tu vas pleurnicher auprès de ta patronne. Toi,il attends ton consentement pour te pourrir les reins, alors donne le lui, et comme ca, je pourrais te peter ce qui te sers à te tenir debout après des nuits passées en sa companie..."

Il l'a mauvaise, la perte de sa canne..Mais incapable de marcher, c'est bien compréhensible. Llam aimerait bien le secouer, lui cracher à la figure et le noyer dans la bouillie de gateaux, mais ses jointures blanchies montrent son refus, et sa crispation, tandis qu'il fusille le lapin du regard.
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Arrête-moi si tu peux
White Rabbit
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Arrête-moi si tu peux
4/9/2014, 21:56
Messages : 180
Age du personnage : Plein, arrêt à ses 24.
Pouvoirs / Particularités : Tunnel Express/Passeur

Origine : Alice au pays des Merveilles

Orientation sexuelle : Exigente.

Le sol a cette froideur qui colle la chemise au dos en sueurs du lapin. Il a cette moiteur gluante qui lui fait se demander depuis combien de temps un ménage sérieux n'a pas été fait. Peut-être qu'écraser une montagne de carotte au sucre n'était pas non plus une bonne idée. Mais hey, quitte à prendre une douche, autant que ce soit justifié. Le sol a aussi cette dureté qui fait que chaque parcelle de peau qui l'a rencontré gémit d'une douleur plaintive. Mais le silence des sensations se fait bien vite car le lapin sert les poings comme en respectant les pulsions de son cœurs, s'enfoncent les ongles dans les paumes, pensivement et chaque jointures blanchies lui fait oublier cette mascarade de douleur qu'a été la chute. Tu parles, parles, Lamas, mais tu crois qu'il t'écoute ? Tu crois que tes paroles l’atteigne ? Mon pauvre amis, si peu ! Il a un problème plus sérieux encore que ce qu'on peut bien imaginer. Il a ses élan de colères, oui, et il ne tente jamais de les maîtriser car chaque jour, le lapin n'attend que cet instant de félicité, ce flottement où il y voit clair, où ses sentiments les plus négatifs ne sont plus qu'un abîme de restes.

White a son regard vide fixé vers un point plus loin que le plafond encore, comme un junkie qui prends son pied à coup d'hormones, un bal de réaction chimique plus planant que n'importe quel space-cupcake que tu pourras manger dans toute ta vie. À tes élucubrations, il ne t'adresse pas un regard, a un rire qui sonne creux et vide, répond lascivement un « Ouais, ouais, si tu veux, ta gueule » qui déforme son sourire flottant en une grimace dégueulasse.

Il se redresse d'un coup, se met sur ses jambes et époussette évasivement ses genoux, rares partie encore un peu propre de son costume. Il passe une main dans ses cheveux, il titube jusqu'à une table où il s'appuie, attrape une clope et l'allume rapidement. Il souhaiterait que cet instant dure une éternité. Il pense au pied que ce serait si la victime de ses violences était Snow.

Le visage chargé de surprise lui revient. Tooombe tombe tombe. Splortch

Ça lui fait perdre son air bêta, comme un retour à la réalité brutal qui lui fait reprendre son regard sombre et chargé de mille et une haine. Son sourire devient carnassier, mauvais et grotesque. Il écrase cette cigarette à peine commencé dans le morceau de chocolats qu'il avait entamé sans finir. Par élégance, il le jette dans la poubelle la plus proche et commence à s'éloigner.

Sans plus de parole. Pas un regard pour son camarade Tordu. Car vois-tu, Carl, tu n'existe plus. Tu as cette croix sur la gueule qu'il attribue à certain, elle est tombé quand tu n'as pas voulu prendre sa main. Tu es prévisible et décevant, comme tous les cinglés qui court dans ce château se dit-il. Il ne t'en veux pas, il comprend même, sait parfaitement, au fond de lui, que tu n'es que la victime de son égoïsme et esprit tordu. Qu'il est con et qu'il sera toujours le con dans l'histoire à tendre des pièges aussi illogiques. Il sait qu'il l'a cherché. Et précisément, a obtenu ce qu'il souhaite plus que tout au monde.

Sa putain de solitude.

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