« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
Présentation de Morganna Nimue [Terminée~]
RSS
RSS



 
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Présentation de Morganna Nimue [Terminée~]

 :: Trough the looking glass :: Plongez dans le terrier :: Présentations en cours :: Présentations validées Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Coeur gelé
Morganna Nimue
Morganna Nimue
Morganna Nimue
Coeur gelé
22/3/2015, 17:21
Messages : 37
Age du personnage : Inconnu, apparence d'une jeune femme de 21 ans
Pouvoirs / Particularités : Transformation en vouivre blanche

Origine : légende de la vouivre, conte de Mélusine

Orientation sexuelle : pansexuelle à tendance lesbienne


Who am I ?

● Morganna Nimue

"Do you want to play with me ? Your blood smells so good..."

.: Nom civil: Niedr
.: Age : A oublié de compter les années depuis un certain temps, a 21 ans en apparence
Existe à Wonderland depuis : Sa naissance
.: Orientation sexuelle : Bisexuelle, penchant plus vers l'homosexualité cela dit.
.: Groupe : Nains-Crevables
.: Race : Déjan'thé
.: Origine : Légende de la vouivre
.: Fonction : Gardes de l'Ombre
.: Âme : Âme détenue par le royaume des Nains-Crevables
.: Particularité : "Je vous laisse dicter mon sort".
.: Pouvoir : Transformation en vouivre blanche
.: Classe sociale : Berserkers
.: Participant au Game of Madness : Non

Description Physique


Ce furent les premiers rayons du soleil qui réveillèrent l’apparente jeune femme de son profond sommeil, les points de lumières chauffant la peau pâle, presque blafarde, de son visage endormi, glissant sur la cicatrice marquant sa chair au niveau de la pommette droite, ancien vestige d’un combat ayant fini dans le sang. Poussant un grognement, Morganna ouvrit lentement les yeux, laissant ses iris pourpre se poser devant elle, détaillant la chambre luxueuse et confortable dans laquelle elle dormait profondément jusqu’alors.

Un soupir s’échappa des lèvres fines de la demoiselle qui se redressa, secouant légèrement la tête afin de remettre de l’ordre dans ses idées embuées par un rêve, encore un, faisant voltiger ses cheveux blancs, coupés à la garçonne, devant elle. S’étirant, elle tira l’ample T-Shirt qui lui servait de vêtement de nuit, laissant apercevoir sa silhouette fine et son ventre musclé où se dessinaient en contre-jour des abdominaux rompus à l’entraînement et au combat, harmonie troublée par la présence d’une grande cicatrice en forme de croix à son côté droit, partant des hanches pour arriver jusqu’aux côtes. Coupure nette, sans bavure, sans doute formée par une lame tranchante et maniée par quelqu’un qui devait s’y connaitre un minimum. Les bras de la guerrière retombent alors qu’elle pousse les couvertures sous lesquelles elle s’est endormie, repue de fatigue, laissant voir ses jambes, longues et fines, où aucun gramme de graisse ne trouve la moindre place. Là encore, sa peau est d’une pâleur étrange, presque malsaine, blancheur entrecoupée de traits plus sombres laissés par d’innombrables cicatrices. Seuls ses pieds y échappent, petits pieds menus qui se posent sur le plancher, faisant naître un frisson le long de la colonne vertébrale de l’albinos qui s’avance, reptilienne, vers les habits propres posés sur une chaise dans un coin sombre de la chambre, laissant le soleil caresser son cou et les quelques écailles blanches incrustées dans sa nuque.

D’un geste souple, elle envoie balader le vêtement qui cache son corps, laissant voir son dos, sa poitrine et la chute de ses reins. De nouvelles cicatrices ornent sa colonne vertébrale, fines, comme si ce n’étaient que de simples coupures sans intérêt. Les seins de la jeune femme, malgré leurs formes plus qu’honorables, ne tardent pas à se faire emprisonnés dans un corset de bandages qu’elle serre sans pour autant aller jusqu’à la gêner dans sa respiration. Une chemise blanche vient couvrir cette vision, masquant les courbes de la femme-vouivre qui se pencha pour attraper un jean noir, l’enfilant avant d’y passer une ceinture de même teinte, la serrant fermement au niveau de sa taille, y accrochant le fourreau de son épée avant d’en sortir la lame dans un faible bruit métallique. Doucement, elle y pose ses doigts, effleurant le métal acéré qui réfléchissait les rayons du soleil avant de le remettre dans sa prison de cuir, attrapant ses cuissardes noires et sa cape blanche ornée d’une croix aussi sombre que la nuit, l’attachant à son cou avant de rabattre le capuchon de neige sur sa tignasse. Ses pas claquèrent sèchement sur le plancher alors qu’elle descendait les escaliers, se dirigeant vers la porte après un crochet par la cuisine, mangeant rapidement la pomme rouge qu’elle avait chipé. Sa main gauche attrapa également le collier en argent qui trônait sur la table. La jeune femme le mit à son cou avant de sortir de chez elle, fermant comme à son habitude la porte à clef avant d’aller retrouver son poste, ses pupilles fendues sous la lumière. C’était encore une journée banale qui s’annonçait…




Etat mental


Sa lame tournoyait dans l’air, sifflante, meurtrière, avant de se planter dans le corps d’un imbécile ayant voulu la défier, transperçant son torse sans que la moindre émotion ne trouble le visage de la jeune femme qui se contenta d’essuyer du pouce les gouttelettes de sang parsemant son visage fin. Rapidement, elle nettoya son épée avant de la ranger, reprenant son poste sans mot dire. Depuis combien de temps se sentait-elle si vide à l’intérieur ? Longtemps, trop longtemps, ses yeux s’étaient habitués aux carnages et aux combats, son cœur aux émotions que pouvait autrefois lui procurer l’adrénaline. Dans son cœur ne régnait plus que soupirs et un immense sentiment d’inutilité. Elle était là où elle voulait être depuis tant de temps, y était désormais attaché sans moyen de s’envoler loin de tout cela. Disons le franchement, elle s’ennuyait, de cet ennui qui colle à la peau, qui alourdit les membres et qui endort l’esprit. Un ennui vertigineux, semblable à celui que Pascal décrit dans ses pensées et qui vous fait prendre conscience de l’inutilité et du grain de sable qu’est sa vie.

Autrefois, elle se sentait vivre dans les batailles, nombreuses, innombrables en vérité, qui marquaient sa peau. Mais le temps où elle aimait combattre et faire jaillir une pluie de sang n’était qu’un lointain souvenir délavé par les ans. Elle s’était renforcée, raffermie, la puissance avait envahie ses veines. Après tout, elle était une vouivre, une vouivre blanche, éclatante, mortelle… Avant de se rendre compte que désormais, elle faisait trembler les soldats par sa simple présence et que les combats étaient de plus en plus faciles. L’ennui alors était arrivé, chape de plomb sur sa vie, sur ses désirs. L’envie de participer au tournoi s’était alors emparée d’elle, mais elle s’y refusa, l’idée de ne plus pouvoir récupérer son âme lui laissant un goût amer en bouche, et sa fidélité envers l’Ombre venait apporter un coup d’arrêt à cette décision qui aurait pu ranimer les flammes endormies dans son sang.

Un soupir s’échappa des lèvres de la vouivre qui regarda l’assistance s’en aller. Qui sait, peut-être qu’un jour elle aurait devant elle de quoi la faire trembler d’excitation de nouveau ? Elle n’attendait que ça, ce moment où une nouvelle bataille s’engagerait pour laisser libre court à sa folie meurtrière. Car malgré son ennui, elle aimait tant l’odeur du sang, sa couleur, surtout lorsqu’il coulait en de sombres rigoles sur la terre, l’empoisonnant de son goût de fer et d’horreur. Oh oui, elle aimait tant l’ichor… La jeune femme ne put s’empêcher de se lécher les lèvres, ses yeux se mettant à luire d’un reflet malsain, laissant apercevoir le visage sombre qu’elle esquissait lorsque l’excitation lui enlevait tout jugement. Cependant, cela ne dura qu’une poignée de seconde avant que l’ennui ne marque de nouveau ses traits, jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle et puisse vaquer à d’autres occupations.

Pour beaucoup, le tableau de l’albinos en train de cuisiner avec une ardeur presque irréel devait sans doute tenir de l’impossible… Et pourtant, la jeune femme se délectait à faire des plats de toutes sortes, goûtant à tout, curieuse, s’amusant à faire de sa cuisine une sorte de laboratoire dont elle seule avait la clef, retenant ses plus belles trouvailles grâce à un carnet qu’elle gardait dans le secrétaire de sa chambre, l’y enfermant dès qu’elle avait fini de jouer avec les ingrédients qui se trouvaient à sa disposition. Nul besoin d’esclaves ou de domestiques, elle aimait être seule et se débrouiller seule, pas besoin d’avoir quelqu’un pour faire ça. La bibliothèque du salon, assez imposante, contenait beaucoup de livres rares écornés ou usés jusqu’à la trame. La jeune femme se nota dans un coin de l’esprit d’essayer d’en trouver de nouveaux, à force elle connaissait tous ses livres par cœur. Mais ce qui était bien avec la littérature, c’est qu’on pouvait toujours redécouvrir quelque chose. L’odeur de son repas ramena les yeux rouges de la demoiselle sur la casserole posée sur le feu. Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle s’empressa de passer à table, laissant un instant derrière elle son ennui et ses pensées.




Il était une fois...


De la neige et deux rubis incandescents perdus par un voyageur mort de froid quelques mètres plus loin, voilà ce qui permit à Morganna de naître, vouivre blanche née d’un esprit mourant, de la neige et de deux pierres précieuses tombées dans un tombeau de glace. Le froid ne la gênait guère, enfant des pôles oubliés, alors qu’elle s’approchait, entièrement nue, du cadavre étendu à terre, les yeux tournés vers les nuages gris clairs qui obstruaient le ciel, saupoudrant la terre d’un linceul de mort paisible et lente. Ses doigts fouillèrent l’homme aux cheveux blancs, chipant son argent, la dague qu’il portait sur lui, son sac, ses vêtements, son portefeuille en cuir noir. Dedans, elle trouva un bout de papier griffonné d’une main hésitante et féminine, un nom accompagné d’une adresse. Clignant des yeux, elle déchiffra sans savoir comment l’inscription, lisant le nom qu’elle articula, faisant rouler les sonorités sur sa langue.

Morganna Nimue.

Le nom lui plut, elle décida de s’appeler ainsi avant de s’occuper du macchabé solitaire, caressant son visage de ses doigts glacés qui se transformèrent en griffes affutées. Le jour de sa naissance, elle mangea son créateur, n’en laissant rien, son corps se réchauffant en sentant le sang du vieillard couler dans sa gorge et sur son menton, offrant un contraste saisissant avec sa peau si pâle. Le goût de l’ichor lui plut immédiatement, elle en devint irrémédiablement accro, savourant le parfum de fer s’écoulant sur ses papilles, titillant son palais. Elle tacha la neige dans son banquet grotesque mais n’y prit guère garde, se relevant en s’enroulant dans des vêtements trop grands pour elle, se mettant en marche vers d’autres lieux, moins glacés, plus hospitaliers et surtout, des lieux où elle pourrait faire couler le sang comme bon lui semblait.


Ses pas l’amenèrent en de bien nombreux endroits, le temps passa à une vitesse folle, la faisant grandir au rythme de ses pérégrinations, son corps se recouvrant de cicatrices glanées au fil de combats de plus en plus mortels. Elle errait sans but, une épée volée accrochée à la hanche, lorsqu’un homme vint à elle, lui proposant de rejoindre un clan en particulier. La jeune femme planta ses yeux rouges de meurtrière dans les siens, lui demandant ce qu’elle aurait à y gagner, peu encline à se laisser enchaîner. La discussion dura peu de temps. La possibilité de faire des massacres sans risquer forcément de se retrouver avec tout Wonderland à dos suffit à la vouivre pour accepter, l’envie de tuer coulant dans ses veines hurlant d’une joie malsaine qui fit sourire son interlocuteur. Il l’emmena au royaume de l’Ombre sans plus attendre, craignant sans doute que l’albinos ne revienne sur sa parole après avoir réfléchit. Son arrivée fut assez remarquée, sans doute parce que peu de temps après, elle s’était lancée à corps perdu dans les combats à mort ouvrant la voie à la noblesse. Elle laissa éclater sa folie vêtue de rouge, cette fleur empoisonnée désirant faire couler le sang jusqu’à ce que la terre n’en puisse plus. Son épée en était recouverte, ses vêtements en avait pris la teinte lorsqu’elle s’arrêta, seule présence encore debout et vivante dans l’arène, ses cheveux blancs voltigeant dans l’air vicié de ce jour, encadrant sa peau blafarde constellée d’écailles qui se résorbèrent. Elle venait de gagner sa place. Personne ne pourrait plus l’en déloger.

Son ardeur au combat, sa soif de sang et son don firent qu’elle réussit à obtenir sa place parmi les gardes de l’Ombre. Les combats qu’on lui proposait étaient tous plus alléchants les uns que les autres, et de nouvelles cicatrices marquèrent son corps. Elle vivait tant à cette époque… Et puis, lentement, sournoisement, sa vie commença à paraître plus facile, plus fade. Celle que l’on appelait « Niedr » entra dans cette période qui la noyait de plus en plus, une période d’ennui où son pire ennemi n’était pas un quelconque ennemi, mais bien elle-même. Car lorsque les désirs sont tous réalisés, que reste-t-il sinon un profond sentiment de dégoût de soi-même ? Sa vie n’était plus qu’un enchaînement de jours monotones où seuls la cuisine, ses livres et son entraînement venait colorer un minimum le monde terne dans lequel elle s’était laissé emprisonner. Un jour peut-être, elle pourrait s’enfuir et retrouver cette adrénaline qui faisait vibrer son cœur et son corps. Mais en attendant, elle restait, fidèle à son poste, prête à vous tuer si jamais vous tentez de la chercher…





Derrière l'écran


.: Comment êtes-vous arrivés ici? : Par on-dit et rumeurs~
.: Quelque chose à nous dire? : Je trouve le forum magnifique
.: Avatar : 2p Nyotalia Prussia - Hetalia
.: Rang désiré : Coeur gelé 

Revenir en haut Aller en bas
I am the f*cking banana king! And I like trains!
Charlie Unicorn
Charlie Unicorn
Charlie Unicorn
I am the f*cking banana king! And I like trains!
22/3/2015, 17:53
Messages : 50
Bonjour et bienvenue sur le forum! \o/
(Des rumeurs et des zon-dit? :O Mais c'est qu'on devient des célébrités! 8D *sort loin*)
Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de découvrir ton personnage! o/ Si tu as des questions n'hésites pas à me MP! (J'ai pas l'air comme ça, sans couleurs et tout, mais je fais partie du staff ;.;)
Revenir en haut Aller en bas
Le Collectioneur des Curiosités
Lucrèce
Lucrèce
Lucrèce
Le Collectioneur des Curiosités
22/3/2015, 20:59
Messages : 74
Age du personnage : C'est un secret ♥
Pouvoirs / Particularités : Pouvoir : Grâce à ses humeurs corporelles, Lucrèce peut conserver les cadavres. Particularité : l'espace d'un baiser, Lucrèce patage ses pensées avec l'autre.

Origine : Rome antique.

Orientation sexuelle : "Par devant, par derrière, de toutes les manières..."

Habitation : Le Cabinet des Curiosités - Nain-Vert-Land

Fiche de personnage : La curiosité est un bien joli défaut

Ooooh... un camarade =D

Bienvenu !
Revenir en haut Aller en bas
I am the f*cking banana king! And I like trains!
Charlie Unicorn
Charlie Unicorn
Charlie Unicorn
I am the f*cking banana king! And I like trains!
23/3/2015, 00:30
Messages : 50
C'était rapide! :O (Et merci pour le compliment sur le forum)
Une fiche agréable à lire et un personnage très chouette! Je n'ai rien à redire... Du coup *copy/paste*

Félicitation, ta fiche est validée!

Hell'come, te voilà officiellement membre du forum! Désormais tu ne pourras plus partir.... MUAHAHAHA!
Maintenant que tu es ici chez toi penses à recenser ton avatar, ton pouvoir et ton personnage, si ton personnage est inspiré d'un personnage de fiction ou ayant existé. Aussi, tu pourras demander une maison, ou encore chercher des copains pour RP.
Et puis c'est tout, j'espère que tu te plairas parmi nous, n'hésites pas à voter sur les top-sites et à nous faire de la pub autour de toi!


Amuses-toi bien parmi nous! Bon jeu!
(Fuckyeah! Je valide les gens sans être validé xD)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
23/3/2015, 10:32
Bienvenue à toi sur le forum !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: