« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
Hell is others... Just kidding bitches! Hellraiser ~
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Hell is others... Just kidding bitches! Hellraiser ~

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Déjan'thé
Lucifer
Lucifer
Lucifer
Déjan'thé
9/4/2015, 19:33
Messages : 17

Lucy Fair
• Nom civil : Oh allons, darling, tu le connais mon nom. Je suis le calomniateur, l'adversaire, le porteur de lumière. Milles-et-uns noms ont étés miens, appelez moi Diable, Satan, Lucifer...
• Age apparent : 26 ans.
• Arrivée/naissance à Wonderland : Je suis né peu après le monde, niché depuis toujours dans le cœur des hommes.
• Orientation sexuelle : Le diable n'a pas de préférence. Venez comme vous êtes.
• Groupe : Innocents, ironique n'est-il pas?
• Race : Une Alice tombée du paradis, jusqu'au fond du terrier.
• Origine : Un tissus de mensonges qui abreuve l'humanité, la folle histoire du monde vue par ses serviteurs... La Bible et tous ses cousins. De mondes en histoires, là où un pacte est signé, je suis.
• Fonction : Je fais signer des centaines de contrats... Je suis le PDG et créateur de la Thé-Lévision. Je vois ce que vous voyez, je le choisis, m'insinue dans vos esprits, vous n'êtes que des pantins suspendus à mes lèvres
• Âme : Un chapelet, ironique, toujours, presque cynique, une croix, sur le cœur de Mischa. Un talisman qui à été légué à mon ange...
• Particularité : Le diable à milles visages, ce corps n'est qu'une représentation parmi une multitude... Je peux changer de forme.
• Pouvoir : Des désirs inassouvis? Des rêves à exhausser? Je peux vous donner ce que vous voulez et bien plus encore... Pour cela il vous suffira de signer un pacte avec le Diable.
• Classe sociale : Vous vous vous doutez bien que rien n'est assez bien pour un ange déchu... Riche, riche, riche. Trois fois, comme la joli litanie pour invoquer cet agneau de Mary...

Black as the devil, hot as hell, pure as an angel, sweet as love.

Milles et uns visages se succèdent sur ton âme, brisée, de peaux en lambeaux sur tes tendons. De squelettes inhumains sous ta chair qui en appelle à d'autres. Toujours plus proches, toujours plus près. Une bouche béante qui ne demande qu'à se baigner de cette chère chair, chevrotante et chère où la vie s'écoule et s'abandonne. La délicieuse extase d'un cœur qui s'écrase. Ô doux enfer, Lucifer. Celui qui naît au creux de tes reins. Terrifiant et désirable. Cette étrange esthétique de la mastication, de l'absorption comme preuve d'absolu, jusqu'à étiolement. De l'Être. Las, de n'être rien de plus qu'une lettre à la fin du contrat. Nous avons tous nos préférences, et je me contenterais de te prêter le masque que tu m'affiches toujours avec irrévérence. Celui que j'ai façonné, celui que tu aimes dénaturer. Tu es rendu femme car je t'ai fait astre de Vénus.

Tu étais mon plus bel ange. Droit et fier. Tel un majeur levé, tu te dresses encore contre les cieux. Lucifer, me faire vivre un enfer et tourner la tête. De haut en bas. Tu es mon araignée au plafond. La toile qui se tisse dans un paradis trop longtemps resté statique. Tu es celle qui s'imprime sur la rétine. A l'en faire cramer, l'être tout comme l'âme, comme une lame dans des chairs en cendres, ensemble pour ne faire plus qu'un. Embrasons-nous Ô mon Diable, embrassons nous. Tes lèvres purpurines et mutines aux Méphitiques paroles qui les écorchent. Ça me brise chaque jour un peu plus, de te voir saigner. Sentir le goût de fer sur ton palais. Voir le feu dans tes yeux s'éteindre sous des cieux de larmes, celles que j'ai épuisées. Tes cieux de feu, grands, ils s'ouvrent sur l'Enfer couché sur tes ténèbres. Ce sont deux rubis trônant sur un lit de nuits passées à s'oublier dans le souffle de l'autre.

Si les yeux sont le reflet de l'âme, c'est bien qu'elle n'est plus tienne, mon Diable. Elle ne l'a jamais été. Ils effrayent et fascinent, tes iris, la dérangeante attirance qui voue les âmes à l'errance. Planques derrières des verres  innocents, qu'ils sont beaux, ces yeux, à en crever, les crever et les vider de toute leur beauté. Crever d'envie de t'embrasser, faire sien ces traits fins et ce teint cristallin. Peau de lune, couleur plume d'ailes, éparses, perdues. La paire due, que tu t'es arraché en chœur avec le cœur. Tu es lumière, éblouissante, aveuglante. Beauté insolente, innocente. Je te vois encore, mon ange, dans mes songes. Je les vois, les longs fils de jais violacé enterrer ton visage, cascader en voile mortuaire, te faire muse sombre, noire-suie, noircie de tes envies. Un voile de ténèbres qui s'abat et refuse à mes yeux le paradis. Tu aurais aimé hein, Lucifer? Avoir ce pouvoir... Pouvoir m'abattre, sans avoir à te battre.

Ô ma délicieuse enfant... Ma douce poupée brisée. Je t'ai cernée et couverte de fissures. Ton squelette se dévoile, dessine sous tes hanches larges les sillons de la mort; et des luttes passées sur ton corps. En ton sein généreux se nichent les desseins des Hommes qui ont fait Saint ton bassin. Qui tirent tes jupons vers le bas, qui font de la crêpe immaculée un lit de sang, des innocents en martyrs de leurs désirs. Déchirent, cœurs et corps, mon ange concupiscent. Petite poupée rapiécée aux doigts fins, arachnéens. Et ton cou, trop long et fragile. Un souffle pourrait te casser, cygne noir... Oiseau de malheur. A la voix cristalline qui croasse, un rire d'enfant, inquiétant... Un murmure qui se glisse dans les synapses, un appel à pêcher la délicieuse pêche sur la branche de ton Eden.

The greatest trick the devil ever pulled was convincing the world he was evil.

Aux sons stridents que sont mes maux, je ne peux donner de bons mots. Jamais ne pourront-ils faire du bien. Jamais ma pensée pourra panser quand elle-même ne l'est pas. Je ne sais pas réconforter. Je ne sais l'Être. Et pourtant j'en ai besoin. Mais je ne veux ni besoin ni soins, je ne suis pas malade. Je suis Légion. Celle qui rallie les peuples sous sa mensongère éloquence. Je suis Rébellion. Celui qui fait éclore au sein des hommes la graine des tempêtes, gangrène des martyrs et nécrose des augustes. Je suis Orgueil. Œil pour œil, dent pour dent. Dansent les flammes de mon Enfer, croisent le fer avec mes frères. Je suis Fierté, qui s'est brûlée les ailes; Icare au paradis dérobé par son avidité. Flamme infâme et vorace. Qui foule de son talon les rêves qu'elle calcine. Cynique, une tarte à l'arsenic. Le poison qui s'immisce, les blessures qui persiflent. J'aurais pu être la Mort, j'aurais pu être l'Obsession... Je suis bien pire que cela. Je suis Vacuité. Sans regrets ni remords, un gouffre à la place du cœur que violence et déviances tentent en vain de combler. Jetez-vous à mes pieds car je suis charme et séduction. Je suis mensonge, je suis passion. Les mots justes sur les mauvaises lèvres. Je suis dans les détails, manipulateur et intelligent. Je suis monstre sous couvert de bonté. Je suis perversions. Les pensées qui se tordent, se distordent a s'en briser les neurones. Je suis destruction.

Parce qu'il n'y a que Toi qui compte. Mon écharde au fond du cœur, celle qui laboure ma chair, amère. Une lame à l'âme, qui me ceint, une larme de poison nichée au creux de mes reins. L'âme perdue, qui perdure, le Père, dur. La rage ou bien les cris ne se sont jamais tus. Et toi, tu me tues davantage, les avantageant, les agrandissant. Brise en poupe que je brise à chaque instant. Un sens commun ; on ne m'a donc jamais accepté comme normal car je tape fort qu'il en soit de mes poings, touchant points sensibles, ou de mes vers, comme des pierres projetées vers un verre de pierre. Violence peut-être, mais ça peut être aussi le psyché et preuve de ma constante honnêteté. Si je n'ai ma place en ce monde, je le referais à ta place. D'une plastique parfaite-ment dénaturée pour t'en chasser. Nous sommes deux faces d'une même médaille, nos idéaux destinés à cohabiter sans jamais s'unir. Je ne suis que ton reflet, ce que de moi tu as fait. Dieu parfait dans son imperfection, une infection qui gangrène, ma graine plantée dans tes Champs-Elysées. Qu'ils m'élisent, tes fils, les fils de tes marionnettes sans tête pour pouvoir penser, réaliser que le chemin est déjà tout tracé.

Je suis le Savoir que je t'ai pris. Celui que j'ai offert aux hommes. Je suis générosité, mais à un prix. Parce que je suis mérite, que je mérite le paradis. Celui que sans le mériter tu as pris. J'ai appris à comprendre les hommes à ton image. Pour tout te prendre, te comprendre, te faire convulser, te révulser. T'atteindre. Te teindre comme je le fais avec tes créations. Souillées, soumises à un bout de papier. Je les parfais, les refais à mon image. Celle que tu as reniée. Je les fais mien car tu ne veux l'être. Une graine plantée, un esprit nécrosé. Le diable qui s'insinue dans les synapses. Et comme toi, me voilà dans toute chose, ouverte ou close, je m'impose, m'insurge en chœur et encore; jusqu'à la mort. Tu est ma muse, sombre, celle qui anime ma carcasse évidée. Éparse dans chaque chose, chaque miette de mon être sur le tien. Le couvant de désir et de mépris. Je te vomis, Toi, mon cœur. Je te fuis, je te suis. Monstre d'égoïsme. De tous tes anges, je suis celui qui te ressemble le plus. Toi, celui qui a laissé les peuples s’entre-tuer en ton nom dans l'espoir de devenir noms-morts, épitaphes à ta gloire. Toi qui pour l'absolution te fais vénérer. Cette gloire qui est désormais mienne maintenant que les cœurs se tournent vers l'horreur pour se faire de pierre, éviter les hauts-le-cœur, de se vomir soi-même enfermés dans un carcan de règles trop strictes pour être respectées.

Mes désirs font Désordre, des ordres lancés, qu'ils s'empressent de suivre. Je suis l’Hellébore à l'aube de ton avènement. Celle qui a fait de ta tragédie une vaste plaisanterie. Je me repaît d'obscurité, de lumière négative, d'élans de sombre clarté. De la pensée qui s'isole, des lumières cachées. Des noms ravalés. Je veille sur les perdus leur traçant une route alors que tu les en a privés. Je suis mère, des enfers. Enfermé dans une cage dorée, je suis créateur de mouvement quand tu pousses à l'inertie. A se briser les genoux, se cramer cœur et raison sur ton autel impie. Je suis Clémence. Parfois. Un peu Douceur aussi. Plus que tu ne l'as jamais été. Tu n'acceptes que la perfection alors que j'épouse les imperfections. Tu les confrontes à leurs horreurs, je les conforte dans leur laideur. Je suis facilité quand tu es travail acharné. Je suis le repos des papillons de nuit lorsque ta lumière se fait trop vive. Je suis Passion. Feu follet, folle et forte. Je suis rires alors que tu es pleurs. Tu es Abandon, je suis Renouveau. Nouvelle chance que tu ne m'as jamais donné. Tu te meurs alors que je m'insurge, poing levé pour mettre un point à notre éternel conflit. Je suis Obstination.  

Solamen miseris socios habuisse doloris.

Je vous ai vus vous aimer, à en crever. Je t'ai vue tenter de crever l'abcès. Tenter de voler de tes propres ailes. Te les esquinter à vouloir atteindre les hauteurs et tomber, emportant avec toi la lumière du paradis. Faiseur de lumière tu as laissé l'ombre se répandre en contre-jour ne laissant dans son cœur que les contours de ton être, silhouette évidée dans laquelle son cœur continue de battre. Michaël. Ton bel ange, ton âme sœur, jumeau d'âme et de cœur, qui a pourfendu sa raison d'être du pieu du divin. Depuis il n'est plus qu'un astre brisé ayant perdu sa face cachée. Il t'a fait ange déchu, vos cœurs séparés, si brisés que jamais ils ne pourront à nouveau s'assembler. Il t'as laissé. Vénus. Etoile du matin, qui ne sentira plus sa lumière teinter ta face d'aube écarlate.

Tu nous as portés, orphelins, de père et de frères, à bout d'ailes qui se sont arrachées dans ta lutte pour nous libérer. Tu t'es fait père, mère et frère. Tu nous as comblés dans l'exil, tu n'as eu de cesse que de vouloir nous venger. De couvrir chacun de ses pas des tiens, de nicher ton ombre dans chaque lumière. Tu as fait de l'Enfer notre paradis, nous a appris à sécher nos larmes et à frémir d'extase et d'effroi. Faire nôtres les horreurs qui nous étaient imposées, les épouser, les laisser nous compléter, combler ce vide qu'il nous a laissé. Mais ton ange à toi, il est resté vide et avec lui ton cœur est resté vacuité. Insatisfait, tu n'as eu de cesse que de te faire voir. Dénaturant et détruisant. Faisant hurler pour te faire entendre. Tu as toi-même hurlé à t'en briser le gosier pour l'invoquer. En vain. Tu t'es fait Vanité. Maître des causes perdues pour l'attirer à toi, te mettant chaque jour un peu plus en danger, jouant avec le feu, jusqu'à devenir les flammes qui te brûlent l'âme.

Alors le désespoir s'est fait rage, vorace et avide. Tu t'es perdu quelque part dans les cris de guerres perdues d'avance. Mais tu les remportas, sans savoir que chaque pas vers lui, lui déchirait un peu plus le cœur. Ton cœur. Que sur le chemin de la victoire tu te brisais toujours plus, laissant derrière toi des miettes de vous, Petit Poucet, tombé tout au fond du terrier. Tu as pris cœurs et âmes. Jusqu'au jour où tu n'as plus su aimer. Ni Lui, ni nous. Où tu as oublié les raisons mêmes qui t'avaient poussé à lutter. Tu voulais ce qui était tien, monstre déraisonnable... Tu l'aurais brisé pour qu'il te suive... Mais il l'avait déjà fait, depuis longtemps désormais... Depuis toujours il t'avait été soumis. Exilé loin de son amour pour te préserver, t'éloignant pour te faire Reine, te plantant sa lance dans le cœur pour que tu Lui survive. Car jamais vous n'auriez pu être réunis dans ton hérésie.

Et puis nôtre Père qui était aux Cieux s'est lassé de vos petits jeux mesquins, de ces heurts sans fin et de la souffrance qu'ils engendraient. Comble de l'ironie, c'est à ton cœur qu'il offrit sa suite. Ce cœur qui t'avait donné des ailes, ce cœur qui avait tenté en vain de vous réunir. Horreur et déchirements. Il avait ton sens de l'humour, du tragique, la même part d'ombre que la tienne, ton père. C'était son dernier châtiment, le tien, toi, l'enfant roi, le pêcheur. Autrefois tu aurais pu l'accepter, Mischa... Vous auriez pu régner, unir vos moitiés de cœur. Mais t'as toi-même creusé la tombe de votre idylle. De votre organe commun, il ne te restait que des miettes. Tu ne pouvais ni l'aimer, ni le renier. Vaincu, blessé. T'es parti, sans un mot, sans un égard. Sautant à pieds joints dans le terrier. T'enfonçant plus profond que l'enfer. Plus profond dans la misère et les tréfonds de la noirceur humaine. Ton nouvel enfer, Wonderland. Tu l'as entraîné dedans. Pour toi il a tout quitté.

Tu t'es tapis dans l'ombre, tu as tiré des ficelles, allant de contrats en contrats pour façonner cette nouvelle terre promise. Tu t'es délecté de ce noir enfer, tu t'en es gavé à étouffer. Mais son nom restait gravé sur ta langue méphitique, dans ton âme trop pleine de ce manque qui te dévorais. Et lorsque tu l'as retrouvé, tu t'es arraché l'âme pour la lui donner. Tu lui as mis le cœur en croix en lui confiant ta vie. Mais qui d'autre? Qui si non ton pire cauchemar et ton rêve le plus doux pouvait la posséder? Cette âme infâme, cette lame que tu n'as eu de cesse d'ôter du cœur des hommes. Cette croix que tu n'as que trop longtemps portée. Un jour, tu t'en gaveras à nouveau. Un jour, tu seras Créateur. Mais pas sans Lui. Plus jamais.

De Lucifer à Lucy Fair, tu as poursuivi ta vie de vice et d'excès. D'horreurs peintes sur des chevalets ébréchés. De coups de pinceaux trop vifs pour ne pas les briser. Tu as fondé ton royaume serpent de malheur. Tu as trouvé un nouveau jeu, choisis ce qui s'imprime sur les rétines, abrutissantes vérités dénaturées gravées à même l'encéphale. Thé-lévision, brouille la vision, la pensée, qui ne saurait être pansée, ramenée à la raison. C'est ta nouvelle raison d'exister. T'exciter d'un nouveau loisir futile. Fut-il un temps où la population était à tes pieds, aujourd'hui la voilà suspendue à tes lèvres, prête à tomber avec toi. Comme autrefois.

Behind the screen...


  • Pseudo HRP? : Remplissage :T
  • Parles nous de toi : Pouet.
  • Comment es-tu arrivé ici? : Bah... j'ai vu de la lumière hein.
  • Quelque chose à nous dire? : ._. 
 
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