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| | Komui Lee Komui Lee If we could start again, Would it change the end? Messages : 58 Age du personnage : 31 Pouvoirs / Particularités : Contradictoire Création / Détraque légèrement tout objet à son approche Origine : Le Manga D Gray Man. Orientation sexuelle : Bisexuel. Habitation : L'Umbra Lee. Fiche de personnage : https://game-of-madness.forums-actifs.com/t649-profitez-du-printemps-profitez-de-vos-beaux-ans-et-votre-renaissance-parait-il#4237 | C'était perdus dans d'étranges symphonies Que mes yeux s'écarquillèrent ici-bas « Quel était ce bruit qui parvenait jusqu'à moi ? » Telle était la pensée qui en moi prenait vie.
Elle venait à moi comme une fleur immaculée Encore vierge de toute réalité D'une conscience semblait-il assoupie Et que l'instant présent ramenait à sa folie.
Elle venait à moi dans toute sa douceur, Parée de ses éclats qui rendirent peu à peu Au dehors à la foule alentour sa clameur Me laissant regagner ce monde à petit feu.
Et en ce monde où je reposais, perdu, L'endroit où j'étais s'imposa à ma vue : Il eût été difficile de le manquer Au vu de tant de labeur à ses côtés passé.
Les étagères suspendues me regardaient De leurs yeux en bocaux d'animaux variés Auxquels des plantes dans leur pot leurs feuilles mêlaient Entourées de mes ustensiles de verre agencé.
Fioles, ballons, erlenmeyers,agitateurs, Qui tous me regardaient avec le secret bonheur De se voir sous peu en ce lieu à nouveau appelé Pour exercer à nouveau en toute liberté
Les règles de la création. Celles qui en cet endroit Déterminent ce que je peux faire ou pas. Celles qui dirigent avec douceur mes mains Vers des chemins de potions plus ou moins certains
Des chemins plus complexes ou originaux, parfois, Souvent diversifiés ou en rappel d'autre fois Des chemins qui appelaient à l'art subtil De la combinaison de ces essence volatiles
Qui me permettait de convoquer en ce lieu D'innombrables potions et autre produits fabuleux Dont les effets changeaient selon ce qu'on me demandait Et s'adaptaient selon tous vos fols souhaits.
Et d'une joie non contenue, je soupirai En songeant bientôt à ce dans quoi j'allais M'immerger avec délice, voguant toujours plus loin, Sur l'océan des Sciences, mes mains comme témoin….
Ah ! Comme j'en rêvais déjà ! Quelle future joie ! Ne penser à rien d'autre, simplement rêver, De ses mains le futur améliorer, Tisser des rêves qui en ce monde se déploient….
Mais il n'était point encore temps d'y songer, Quand c'était au cœur du chaos que je reposai Au sein de mon laboratoire, d'objets entourés Et de mes réserves qui s'amenuisaient.
Un regard, un seul suffit pour les voir Ces potions orphelines dont les sœurs n'étaient plus, Et qui se reposaient alentour, ne semblant pas croire Que sans leur famille les laisser j'avais pu.
Mais elles n'étaient que poussières maintenant, Des détails infimes du jour présent, Au sein de cet ordre dans le désordre environnant De ces objets rompus, sur le sol agonisant.
Cet ordre dans le désordre et la diversité Cet enchaînement bariolé d'objets variés Ces outils étranges et multiples alentour Ces débris d'objet rompus qui servaient de contour
A ce qui s'était passé avant et qui m'échappait Ces heures qui à ma conscience manquaient Elle qui au sol venait de s'éveiller, déboussolée Et qui allait devoir tout rassembler.
Une conscience qui battait des cils, désorientée, Allongée sur le sol au milieu des fioles Éparpillées comme mes souvenirs éveillés Ne laissant des circonstances que des herbes folles.
Il me fallait repenser à ce qui s'était passé Me replonger dans mes souvenirs envolés M'élancer en ce monde qui au sol m'avait jeté Pour retrouver ce qui au sol m'avait mené.
Et peut être aussi constater un peu mon état Pour découvrir et juger ce qui n'allait pas Et aussi regarder le sol et la paillasse Pour qu'un déclic en mon esprit se fasse.
Mais d'abord quelque peu se redresser S'asseoir au sol, faire tomber ce qui maculait L'être qui au sol était allongé Puis immerger son regard sur ce qui m'entourait.
Des morceaux de verre comme ayant explosé Petits mais en grande quantité alentour Répandus en pétales d'une fleur effeuillée Ceux tombés de mon corps comme un contour
De ce qui avait été. Et d'instinct ma main A mon visage se porta. Pour y trouver Quelques coupures sur mon visage disséminées Mais de leur profondeur, j'étais incertain.
Seul le reflet profond d'un être glacé Pourrait à lui seul me renseigner et me révéler L'étendue de mes plaies. Mais si mon visage Avait été touché, mon corps à son image
Devait se dessiner. Et doucement en son examen Du regard je m'élançai. Mes vêtements Quelques peu roussis se soumirent à mes fins Percés ça et là du verre m'accaparant.
Un peu de poudre rouge y laissait quelques grains Et la douleur absente en moi se faisait Pourtant en mon corps se dessiner elle devrait Mais son silence semblait sans réelle fin.
Mes mains, non épargnées, se révélèrent Couvertes de légères brûlures et quelques plaies Où le verre s'y étendait et scintillait Porteuses du souvenir du jour d'hier.
Pourtant vu mes blessures…. Me hanter elle devrait Mais elle se taisait, je ne savais pourquoi… Quant à cette poudre que faisait-elle là ? La seule poudre rouge que chez moi j'avais
Servait à anesthésier en cas de plaies…. En cas de plaie… En cas de plaie, elle servait… Et de surprise je me figeai dans ce chaos En réalisant de cette pensée les échos.
Cela expliquait le manque de douleur Mais pourquoi cette poudre ici se trouvait ? Dans mes laboratoires jamais on l'y voyait…. Dans mon infirmerie pour des blessés le bonheur
Seule elle s'y trouvait...Mais ici, là, maintenant… ? Pour ce mystère, il me fallait plus d'éléments Afin d'enfin le dissiper et reprendre ma vie Et me replonger dans mes folies et rêveries.
Et doucement je me levai du sol où je gisais Pour la pièce du regard découvrir et embrasser Les secrets de cette soirée qui se cachaient Et qui pour le moment essayaient de m'échapper.
Une paillasse par un liquide inondée Quelques feuilles que le liquide avait lavé De leurs écritures qui auraient pu m'aider Et cette poudre qui ici aussi s'était étalée.
Au sol ce liquide avait coulé Et d'instinct je l'évitai pour gagner La paillasse où encore reposait Quelques éléments clés dont pour créer je me servais.
Les éléments doucement s'emboîtaient Les vêtements roussis, le verre, le liquide : Tout commençait à devenir limpide. Et le constat inévitablement se posait.
Une création de potion qui avait mal tourné Et qui avait explosé, me laissant tomber Pour au final m'assommer et m’anesthésier. Mais le mystère de la poudre restait inchangé.
Qu'est ce qui avait pu me pousser à en user ici ? Cela encore en cet instant m'échappait. Pensivement de la main quelques grains j'en récoltai En m'interrogeant sur ce mystère non éclairci.
Qu'est ce qui m'avait demandé de créer ? Quelles étaient mes dernières commandes ? En ce lieu et cette soirée qu'avais-je fait ? Cette poudre faisait-elle partie de la demande ?
Non….C'était autre chose, je le sentais. Venu d'un instinct que je ne reconnaissais L 'impression tenace en moi se fit Et à ce que je savais se joignit.
Mais la belle affaire qu'une intuition Quand rien d'autre ne venait s'y joindre Aucun fait n'est-ce-pas pour cette pensée me contraindre… Et ainsi rendre utile cette contribution.
« Cela fait aussi un excellent catalyseur… » Les cheveux blonds de mon client qui s'agitaient Alors qu'en toute innocence il m'assurait De l'utilité de cette poudre de malheur.
Et l'insensé une fois le soir venu Sur la potion se penche pour l'ajouter Et celle-ci de réagir bien plus que convenu De bouillir puis son contenant faire éclater
Puis sur le sol et son créateur se projeter Son créateur tentant de se reculer Mais trébuchant au sol et s'effondrant Non sans penser « Plus jamais » en s’assommant.
Et je tressaillis aux souvenirs revenus. Ainsi cette poudre avait été l'instigatrice De ce qui avait provoqué ma déconvenue Et de mon malheur était l'accélératrice.
Une grimace tordit mon visage J'avais l'air de quoi, moi, à suivre les conseils D'un inventeur me promettant monts et merveilles Et sans m'avertir d'éventuels dommages ?
Car s'il avait essayé, il devait le savoir Et ce n'était point moi qui avait du rater. En tous les cas en lui je ne devais plus croire Même s'il était mon aîné de plusieurs années.
Mais tout cela à rien ne me menait Surtout quand sur ma peau des plaies se dessinaient Et que j'avais un laboratoire à nettoyer Ce qui était le pire pour moi à appréhender.
Et de désespoir je soupirai en le réalisant Oh pour cela mon conseiller payerait Assurément....Et un rire sadique m'agita céans. Il n'avait qu'à espérer qu'il se révélerait.
En attendant je devais me soigner Histoire de ne point faire fuir mes clients Et je quittais la pièce en soupirant De la tâche qui m'attendait déjà lassé.
Mais puisque prendre soin de moi je devais Ma trousse de soins sur le chemin m’emparai Croisant en chemin dans la glace mon regard effaré Et mes cheveux aux pointes roussies et ébouriffés.
Et dans la salle de bains je m'enfermai Puis pansai une à une chacune de mes plaies Pour finir par dans la glace contempler Un être qui avait été de pansement habillé.
A nouveau je soupirai. Cela aussi lui coûterait. Devant ma glace je me le jurai. Puis de quoi nettoyer mes labos j'emportai Évacuant le verre qui installé s'était,
Épongeant le liquide qui au sol gisait Mais mettant les feuilles de côté : Après tout elles étaient la clé du passé Et ces secrets qui encore me manquaient. Et pour qu'elles deviennent clés j'avais ce qu'il fallait Les feuilles devaient simplement sécher Puis avec une potion leur encre rappellerait.
Mais pour l'heure il n'était encore temps Et les feuilles je disposai pour sécher doucement Alors qu'à la vie civile je retournai Mon corps couvert de plaies qui se cachaient.
Ce fut plus tard que je réalisai Que si cette potion inconnue m'avait touché Alors je devrais en manifester quelques effets Mais pourtant rien de changé ne paraissait.
Excepté le regard des gens qui me regardaient Avec des yeux ébahis, sûrement face aux plaies Je ne pouvais voir que ce fait là Ou bien autre chose les dérangeait.... Mais alors quoi ? | | | Alexandrov O. Mordvilko Alexandrov O. Mordvilko Héraut de la Désolation Messages : 39 Age du personnage : Physiquement pas loin de la trentaine Pouvoirs / Particularités : Miasmes / Changeforme Origine : Russie, Guerre Froide Orientation sexuelle : Pansexuel Habitation : Chez Mizz | Ce n'est point le vent, mais c'est le souffle des morts Qui résonne, la nuit, lorsque coule l'ichor Je n'ai qu'à tendre la main, murmurer son nom Et un nouveau tricheur se retrouve sans son.
Intrus parmi les ombres, filles de la lune Dont les corps couvrent ma présence inopportune J'arpente la rue, silencieux, impassible Lorsque mes yeux cernés, cherchent en vain ma cible
Les allées sont calmes, Harpocrate fait loi Détronnant le dément, qui ici devint roi Folie disparaît, laisse place à la raison Mot disparu, devenu aberration
Les pas se suivent, résonnent contre les dalles Alors que l'atmosphère, devient matinale Un soleil incarnat ajorne à l'horizon Des traits éclatants, joignent son ascension
L'aube se revele, ses couleurs se dévoilent Et peignent le lointain, tel une immense toile Ses rayons m'enveloppent, juste un court instant Et reviennent a moi, des souvenirs d'antan
Brèves réminiscences, ils ne sont que brins Se comptent à peine sur les doigts d'une main Ils filent bien vite,dissipés dans la brume Et ne laissent en moi, que vide et amertume
Mes souvenances deviennent spectres riants Se gaussent, moquent, puis sombrent dans le néant Ils n'existent plus, mon périple continu Jusqu'au terminus, à la fin de l'avenue
Cette boutique ... Je ne l'avais jamais vue Je m'imaginais pourtant avoir tout vécu Parcouru la ville, chacun de ses recoins Mais à côté de cela, tout me semblait vain
Une solution? Au fond j'y aspirais Je l'esperais, surtout, et je le désirais Mais espoir trop marqué, fait perdre realité Deception de trop, ici m'acheverait
[En cours, plus trop de pc, je previendrais, promis, désolé :(] | |
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