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Retour au pays (Jack ♥ )
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Retour au pays (Jack ♥ )

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Allons-y Alonso
Big Bad Wolf
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Allons-y Alonso
19/10/2018, 22:01
Messages : 55
Age du personnage : 22 ans
Pouvoirs / Particularités : Transformation en Loup/Un vent souffle quand elle parle

Origine : Trois petits cochons, chaperon rouge [...]

Orientation sexuelle : Little uniquement (Demi-sexuelle)

À chaque fois que tu viens, c'est comme redécouvrir l’endroit. Tu as habité à l’Underland, entre ce moment où l’Ombre a annexé le pays et celui où tu es devenue Enfant Perdu. Il te semble à chaque fois que tu ne devrais plus t’étonner, que tout les petits détails font déjà parti de toi. Pourtant, depuis que tu vis en haut, chacune de tes descentes te fait remarquer un petit quelque chose que tu avais finit par occulter.

Là, c’est le rougeoiement de l’eau. Un rite funéraire en haut, des familles sur les ponts, tu les imagines pleurer pour certaine, jubiler pour d’autre ; tu aimes bien te raconter des histoires. Tu ne t’en racontais pas autant avant. Tu ne faisais même plus attention au spectacle des flammes qui pendant une seconde lèchent la surface de l’eau avant de céder et disparaître. Tu vois le corps à moitié calciné être englouti, virevolter dans l’eau, entraîné par le courant un instant puis, alourdi par les vêtements mouillés, sombrer vers le fond. Il reste de la chair sur le squelette qui vient buter contre le dôme, ça t’arracher un petit sourire dégouté. Tu secoues la tête, détachant ton regard du spectacle morbide. L’as-tu observée car il est plaisant aux yeux de ton loup ? De la chaire mi crue, mi cuite, des os croquants… Non. Toi, à bien y penser, ça te dégoute. Toi, ce qui a attiré ton attention, ce sont les couleurs. C’est le son quand on est en dessous. Tu es certaines d’avoir déjà aperçu des cérémonies funéraire d’en bas, mais pour la première fois, tu as l’impression de vraiment en voir une. D’en entendre une. C’est si particulier. Comment n’avais-tu pas remarqué ? Ou as-tu oublié ?

Tu te remets en marche, un dernier coup d’œil vers le cadavre qui rejoint les piles entourant les dômes de l’Underland.

‘’ Bienvenue dans ta dernière demeure. J'espère que tu y trouvera ton Walhalla. ‘’ souris-tu en t'engouffrant dans une ruelle.

Elles aussi, tu les sens changées. Ou c’est toi qui a changé. Oui, assurément. Avant, tu te faufilais entre les ombres marchant d’un pas vif, alerte et tendue. Tu étais une souris dans une maison de chats. Maintenant, tu sens ta démarche tranquille. Tu as la tête un peu dans les nuages, repérant une mauvaise herbe qui pousse, envers et contre tout, tu entends la vie et mort aquatique qui fait vibrer les dômes, tes pas sur le sol. Tout te semble familier, et nouveau, comme si tu découvrais tout ça. Pourtant, ce n’est pas la première fois que tu reviens ici depuis que tu es dans l’armée. Car il a bien fallu que tu lui dises, à ton patron, que tu étais vivante. Disparue de l’Underland pendant un moment, ta mémoire refuse de se souvenir combien de temps. Tu pourrais faire le calcul, mais tu n’en as jamais eut envie. Ce n’est pas une bonne période, tu la laisses de côté. Mais au moins, quand tu étais revenue, jeune et vive, cabossée mais quelque part renforcée, tu avais déjà abordé la rue avec un peu plus d'assurance. Moins qu'aujourd'hui, mais plus qu’hier.

Et puis, il y avait autre chose. Plus encore qu’être Enfant Perdu, plus encore d’être dans l’armée…

‘’ c’est le grand méchant loup ? ‘’ entends-tu chuchoter à côté de toi. Un gamin te regarde, caché dans les jupes de sa mère. Tu souris, lui adresse un sourire malicieux et à la mère, un sourire en coin, un peu sauvage, un peu carnassier. Cette dernière déglutie, traîne son marmot dans la rue suivante tandis que toi, tu ricanes, un peu espiègle.

Voilà, c’est ça qui a changé. C’était il y a quelques année déjà, mais lors d’un jeu d’arène, pour la première fois, tu t’es transformée, tu as mangé de la chaire humaine, sous les hurlements horrifié des spectateurs. Tuer est une chose… Mais manger ? Tu as brisé ta cage et t’es enfuie dans les rues, dans la panique du public qui s’enfuyait pour sauver sa peau tandis qu’un loup géant courrait vers eux. Ça n’a pas été une scène facile à affronter. Cette part de toi, des fois, tu la déteste, parfois, tu l’acceptes. C’est dur, mais qu’y peux-tu ? C’est ainsi.

Tu es le grand méchant loups.

Aujourd'hui, c’est facile à accepter, vois-tu ? Car aujourd'hui, tu es de bonne humeur. Excellente même. Car aujourd'hui, tu vas voir Jack, dans cette taverne qui t’a servie de refuge quand tu étais la gamine paumée d’avant. Aujourd'hui, la rumeur du grand méchant loup t’arrange pour que les gens foutent la paix à cette auberge. Tu ne pensais pas que ça resterait autant. Mais dans l’établissement flotte encore le fantôme de ta présence. On dit que quiconque s’en prend au tavernier pourrait rencontrer le Grand Méchant Loup en rentrant chez lui.
C’est faux, tu ne te permettrait pas d’invoquer ton loup en pleine rue, en plein dôme. Mais tu irais lui écraser ton poings dans la figure, ça c'est sûr.
L’un comme l’autre, tu laisses les on-dit-que, tu laisses les rumeurs et bruits de couloirs faire leurs effets, sans démentir. Ça t’évite bien du travail au fond.
C’est bien pratique.

C’est presque guillerette que tu entres dans la taverne, va jusqu’au comptoir devant lequel tu t’assoies, pose tes coudes dessus et pose ton menton dans tes mains.

‘’ Bonjour Jack! ‘’

Lances-tu, ravie de le voir. A ton habitude, tu portes une chemise ample, un pantalon un peu large mais confortable, tes chaussures épaisses… Tes mains sont couvertes de bandages de pansements qui cachent les nombreuses coupures et cors qui les parcourent. Tu as des bleus ici et là. Tes cheveux sont libres et tombent en cascade sauvage sur tes épaules et dans ton dos.

Mais tu souris. Et quand tu souris, dieu que tu es jolie.

[T'as vu ce long message pour RIEN dire ou faire avancer le RP ?
Si j'ai quelque chose à changer, dis le moi :3 ]
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Apple Jack
Apple Jack
Apple Jack
20/10/2018, 01:27
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HELLO EVERYPONY !!!

★ Feat Big Bad Wolf & Apple Jack

Retour au pays (Jack ♥ ) 12893426
Tu laisses la caisse taguée d'un "FRAGILE" rouge, impérieux et vibrant, tomber sur le sol sans cérémonies. Un soupir quitte tes lèvres alors que tu te penches pour retirer le couvercle et dévoiler son contenu. D'la moon thorne, quelques alcools étrangers de contrebande et des sachets de thé qu'ton contact avait glissé dans le colis. 'Faut dire qu'avec toi les affaires marchaient bien, et que vous vous faisiez tous deux une excellente marge sur les produits. T'inspectes rapidement la marchandise avant d'planquer le tout sous une horrible nappe à carreaux rouges et blancs, le genre confiture bonne maman qu'adorent les mémés. Tu décroches le torchon qu'est accroché à ta ceinture pour t'essuyer ton torse nu et le visage où quelques gouttes de sueur perlaient. C'est fou c'qu'il fait humide dans l'Underland! Et chaud. Tu réajustes la cordelette de ton chapeau autour de ton cou en balayant la pièce du regard. Des lattes de bois vieilli mais bien entretenu par les traitements qu't'appliques consciencieusement. Manquerait plus que tout s'écroule sur toi au cours d'une sieste. Ici et là, quelques posters de vieux groupes de musique - Les fiers poireaux, BB'trave, les Thé-d'hier et autres stars de ta terre natale - servent de rustines pour cacher quelques trous laissés par les dernières rixes. Heureus'ment qu'ya pas d'fuites dans l'dôme! Soit c'est hermétique soit ça s'écroule. Au royaume de l'Ombre ya pas de demi m'sure.

Tu fais rouler les articulations de tes épaules pour te dégourdir un peu avant de te laisser tomber lourdement sur une chaise derrière le comptoir, tête plaquée contre ce dernier. Tu te laisses sombrer. 'Faut pas croire, porter une caisse ça demande beaucoup d'efforts. Tu te mets à ronfler bruyamment.

***

Tu commences doucement à sortir de ta torpeur lorsqu'une voix familière parvient à tes oreilles sans que tu ne parviennes à mettre un visage dessus.

Bonjour Jack!

T'ouvres un œil sans grande conviction, roulant doucement sur ton ventre en prenant le temps de te réveiller complètement. Ça va, le réveil n'est pas trop difficile pour une fois. Tu grommelles dans ta barbe des paroles imperceptibles.

Gnié? La journée est t'jours pas f'nie?

T'as l'impression qu'ça fait trois jours qu'elle dure. T'as eu le temps de faire des tartes et de ramener une caisse, et trois siestes interminables. Puis t'es pas aidé dans l'Underland, 'faut dire qu'les rayons du soleil y sont assez rares, et ya pas d'heures pour qu'les piliers de bar pointent le bout de leur bide à bière. Tu décolles ta tête du comptoir sans grand entrain, remettant ton chapeau orné de badges. T'essuyes mollement le filet de bave ayant coulé au coin de tes lèvres en posant ton regard noisette sur ton interlocuteur. Oh! Un sourire vient éclairer ton visage lorsque tes yeux se posent sur la peau brunie de la nouvelle arrivante. Et elle sourit aussi. Dieu c'qu'elle est belle dans ses habits trop grands et avec ses mèches folles. Ça t'rappelle quand elle est arrivée et qu'elle avait qu'tes fringues à s'mettre sur le dos. Et ce sourire qui met du baume au cœur depuis qu'tu l'as ramassée comme les chiens errants qu'tu ramènes chez toi.

Hey! Hello mon p'tit loup!

Tu te redresses instantanément, sautes par dessus le comptoir, laissant quelques verres se casser la tronche par terre sans prendre la peine de ramasser les débris. T'es plus à ça près. Tu marches sur le plan de travail la rejoignant en quelques enjambées avant de te laisser retomber, assis en tailleur près d'elle. Tu poses ta grande main sur sa tête ébouriffant affectueusement sa tignasse sombre en ricanant. Ça t'fait du bien de voir un minois connu, autre qu'celui des poivrots habituels. Tes chiens s'agitent, aboient, s'empressant autour de vous, se bousculant pour faire la fête à ta Wolfinette.

Ça f'sait longtemps! C'est cool de t'revoir dans l'coin chou!

Enfin longtemps. Façon de dire. Pour toi une heure ou un an c'est pareil, 'faut dire qu'à force de dormir t'en perds la notion du temps. On dirait Granny Smith qui se plaint de ne jamais te voir depuis qu't'as quitté la ferme.

J'viens d'faire une tarte aux pommes et d'recevoir une nouvelle gnôle, t'en veux?!

T'es envahissant, Jack. Tu parles fort et t'es excité comme une puce. Mais t'as toujours été comme ça, puis c'est pas comme si c'était la première fois qu'tes habitués étaient confrontés à ce genre de situation. Tu veux pas te poser deux secondes pour souffler? T'es toujours comme ça au réveil, survolté. Elle te proposerait d'aller faire la course dans les monts enneigés tu la suivrais sans te faire prier.
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Allons-y Alonso
Big Bad Wolf
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Allons-y Alonso
1/11/2018, 21:43
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Age du personnage : 22 ans
Pouvoirs / Particularités : Transformation en Loup/Un vent souffle quand elle parle

Origine : Trois petits cochons, chaperon rouge [...]

Orientation sexuelle : Little uniquement (Demi-sexuelle)

Il ébouriffe tes cheveux comme quand t’étais gamine. Et comme quand tu étais gamine, tu fermes les yeux et ronronnes d’un plaisir nostalgique. Ou non, à la réflexion, tu te dis que c’est encore mieux maintenant. Tu te sens mieux aujourd’hui, mieux dans ta peau, mieux chez toi et quand tu y retourneras, ce sera pour y retrouver la chaleur des bras de Little, et non la froideur de tes anciens draps. Tout n’était pas noir avant, tu le sais bien, tu as eut de la chances à ta façon. Tu as eut ce sourire qui t’a accueillit quand tu n’avais nulle part où aller et tu sais bien que tous n’ont pas eut cette chance. Ce sourire, il n’a pas changé, notes-tu avec plaisir, il est toujours aussi chaleureux et sincère. Énergique, aussi. Tu te dis qu’il devait faire la sieste. Ça explique cette exubérance, ces verres brisés qui t’ont fait avoir une grimace amusée. Tu étais habituée à tout ça, et tu remarques que tu y es toujours aussi coutumière, ça te ramène tant d’année en arrière. Quand il te propose à manger et à boire, presque par réflexes, tu manques de répondre « pas pendant le service » avec sévérité. Bon dieu, ce que tu étais sérieuses, et ce que tu as grandit !

« Oui, ça marche » réponds-tu avec un sourire ; grignoter en sa compagnie, ça te ravie. Sa tarte aux pommes est délicieuses également, et l’odeur que tu humes te dit que tu vas te régaler, comme toujours. Par habitudes, tu passes derrière le comptoir et trouve pelle et balayette pour nettoyer les verres brisés. Tu grattouilles les chiens et tu n’aimerais pas qu’ils se blessent les coussinets. Qui pourrait croire que sous tes cheveux ébouriffés se cache le grand méchant loup ? Lui le sait, et lui t’appelle son p’tit loup. Ça t’a fait du bien que son regard ne change pas alors que tous te regardaient de travers à l’époque.

Tu t’es construite et tu sais quel rôle Jack a joué là dedans. Tu lui sera pour tout ça à jamais fidèle et tu le sais bien.

Tu jettes les débris de verre, pose pelle et balayette et machinalement, tu entreprends de passer le balais, mettre la taverne en ordre. Ça te fait plaisir, ça te fait oublier que tu es dans l’armée, que le temps à passé, que tu as tué pour en être là où tu es aujourd’hui. Mais qui peut se prétendre tout à fait innocent à Neverland ?

Tu poses ton mentons pensive sur ton balais, souffle une mèche de cheveux sur le côté, regarde par la fenêtre les ombres des passants qui traversent la rue. Tu te demande si beaucoup de personnes sont encore dans ta situations passée.

« Jack ? Tu as déjà recueillis d’autre personne que moi ? À part les chiens, j’entends. »

Et quoi s’il répond oui ? Tu vas être jalouse ? Et s’il réponds non ? Tu vas lui dire de venir une SPP ? Société Protectrices des Paumés ?
Comment faire pour améliorer Neverland ? Envahir Queenland ? Tu te demandes si c’est la solution. Ton souverain semble le penser alors, pourquoi pas ? Mais ton souverain semble aussi penser qu'il faut envoyer les passeurs tuer la populations de Neverland. Tu as peur de ça. Si un jour la rue des bourreaux apparaissait devant toi ? Tu penses que tu t'en sortirais. Mais si c'était Mary ? Ou si la rue apparaissait devant l'un de tes amis ? Devant Jack ?
Devant Little ?
Ton cœur se serre et tu secoues la tête, décidée à ne pas te laisser envahir par de sombres pensées. Tu reprends le balayage, presque trop sévèrement, attendant avec envie la tarte aux pommes à venir.

Et l’alcool aussi, un peu, tu as grandit après tout.
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Apple Jack
Apple Jack
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11/12/2018, 22:01
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HELLO EVERYPONY !!!

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Retour au pays (Jack ♥ ) 12893426
Ton p’tit loup… Ça t’rendrait presque nostalgique de la voir passer le balai, presque. Tu sais que c’est mieux là-haut, du moins tu préfères le penser. Ça a été dur pour toi, c’était bref, rapide, comme un éclair. Paf ! La petite louve que tu avais recueillie s’est changée en magnifique bête et est retournée dans sa forêt, froide, violente. Tu as cette façon imagée de voir les choses qui rend la pilule plus facile à avaler. Mais ça a été dur. Elle a laissé un grand vide, dans l’auberge et dans ton cœur aussi. Il est rare que tu te laisses aller à la mélancolie, mais ça te prend quand tu t’attaches, parfois. Tu disparais, derrière la porte menant à la cuisine ramenant la dite tarte et une odeur de sucre et de cannelle avec elle. Une odeur rare dans l’Underland, résultant de tes petits trafics de même que les quelques plantations que tu avais réussi à préserver dans un coin reculé des montagnes. Faut dire que les caisses de pommes envoyées par Granny Smith étaient souvent détournées par la douane de l’Uperland, dixit les hauts gradés qui se servaient.

Tu leur en voulait pas, après tout, les fruits étaient rares et permettre aux pauvres soldats de manger un tant soit peu équilibré était bien plus satisfaisant que de retrouver les saveurs de ton enfance. Tu tends pas l’autre joue, tu te réjouis juste d’un rien. Tu poses le plat sur le comptoir et t’arrêtes pour observer la louve. Tu hausses légèrement un sourcil en entendant ta question, chiens, humains, pour toi c’est du pareil au même, après tout t’es bien un poney donc bon. Tu lâches un « Ouaip ! » enjoué, le même que celui de ton aîné, celui que tu t’amusais à imiter, qu’est-ce que ça pouvait l’agacer… Et toi, ça t’éclatait. Tu t’empares d’une choppe que t’essuies avant de la poser près de la tarte.

J’ai un p’tit jeunot qu’est là depuis quelques s’maines, y vient surtout pioncer et tailler le bout d’gras, ‘faut dire q’c’est mieux qu’la rue… Surtout à son âge, ça fait pas long feu. Puis ça fait baver les vieux cons. Y bosse à la mine, j’le vois pas trop, mais j’pense qu’y va bientôt r’monter. Il a de l’ambition l’p’tiot ! Il est toujours fourré dans les ruelles à provoquer des esclandres, l’aujt jour il m’est rentré avec le nez pété. J’te jure, t’étais plus calme à l’époque! ’me f’sais pas un sang d’encre quand tu rentrais pas pour la fermeture ! Pis ya l’aut’ là !


Tu fais un geste vague en direction d’un vieil homme assis dans un coin de la taverne.

Y bouge plus, y bouffe qu’d’la soupe, y s’est juste posé là un jour. Il garde la baraque quand j’fais les livraisons. ‘Fin j’crois ! Si ça s’trouve il est canné !


Tu laisses échapper un rire franc. Il te rappelle un peu ta Granny qui bitait pas un broc quand tu lui causais. Ça fait de la compagnie, enfin, autant que les poivrots qui écument la taverne, mais ceux-là t’évites de les garder, ils ont souvent la galle. Tu t’abaisses pour ouvrir une trappe derrière le comptoir et t’accroupis pour farfouiller dans ton stock.

Mais t'sais, c'est pas comme avec toi. Y sont juste là eux. Y passent, c'est un peu un moulin ici! Héhé! J’te laisse couper la tarte ! Si tu peux en filer un bout à l’autre engin dans le fond ça s’rait top !


Tu fais un vague signe de la main en direction du coin où le vieil homme prend racine, juste à côté d’un vieux seau rouillé recueillant quelques gouttes s’étant glissées dans une fente du bâtiment. Il reste assis, serein, dans le coin de la pièce, une barbe tressée par les mains habiles de Jack, de longs cheveux blancs soigneusement peignées, un faciès fripé à l’image d’un pruneau aux traits anguleux. Un pull en laine orange arborant des motifs de pommes trône fièrement sur sa poitrine tandis que le pantalon se résume à une vieille guenille, indiquant que l’envahissant équidé ne s’était pas aventuré aussi loin. Devant lui, une tasse de thé refroidie trône sur une petite table ronde surmontant quelques journaux faisant office de cale, faut dire que le sol n’a jamais été droit. Autour, de rares poivrots se noient dans une chope de bière ou un verre de scotch, ne prêtant aucunement attention au monde qui les entoure.

Tu te redresses d’un bond, un large sourire aux lèvres, brandissant une bouteille ornée d’un bout d’étiquette déchirée sur lequel un gribouillage a été tagué au charbon. Bah oui, tu sais pas écrire. Pratique pour tenir des comptes. Ils ont tenté par tous les moyens de t’apprendre, parfois même tes clients parce que tu leur faisait pitié, mais ça n’a jamais voulu renter. Enfin, c’qui était surtout galère c’est que tu saches pas lire, pour les commandes c’est chiant. Du coup tu te retrouves souvent à frapper à toutes les portes, à force t’es capables de dessiner la carte de Neverland à main levée, en nommant la plupart des habitants. C’est un talent comme un autre. T’as loupé une vocation de facteur. Tu poses la bouteille sur la table en bombant le torse.

Ça, t’en trouv’ra nulle part dans l’royaume ! On est p’têt miteux mais ça nous rend créatifs !


Tu lui adresses un léger clin d’œil, versant le liquide dans la chope. Epais, noir, dégageant une légère odeur d’épices. Un digestif à base de moonthorne et thés divers macérées, une amertume agréable, pour les palais moins portés sur le sucré que le tien. Tu te sers également un verre, noyant la liqueur dans le sucre pour étouffer l’amertume, les arômes étant tout de même plaisants. T’as déjà commencé à analyser le machin pour retrouver les arômes dans un alcool moins amer.
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Allons-y Alonso
Big Bad Wolf
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Allons-y Alonso
15/1/2019, 20:10
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Tu passes le balais et, à voir le sol, à voir les murs qui tiennent par l’opération du saint père-castor, tu te dis que ce qu’il faudrait, plus qu’un bon ménage, c’est un ravalement de façade de l’extrême ; celui qui repart d’un grand rien. Mais ça te fendrait le cœur, ces murs penchés, ce sol défoncé, c’est un souvenir tendre, un endroit où tu pouvais te cacher. On t’a volé ton enfance, ton il était une fois qui commençait de façon merdique, et ça, c’était devenu ta tanière, ce moment où dans ton histoire, tu étais dans un statut quo, car toute les histoires ne peuvent pas être si terrible. Alors, quand il répond à ta questions en disant qu’il adopte bien d’autre personne que toi, tu te dis que c’est tant mieux, ce bar garde son statut de refuge. Ça lui va bien.

Tu aimerait presque qu’il ait quelqu’un pour le protéger, pour faire les comptes, pour lire. Tout comme tu n’aimerai pas, tu serais sans doute un peu jalouse quand même. C’est un peu ton grand frère adoptif à toi, et à toi seule. Ta meute, tu y tiens, même si elle est composée d’un poney et d’une princesse en fuite. Drôle de famille, vivement la photo de famille. Ça te va.
Tu es partagée, à te dire que si quelqu’un pouvait prendre soin de lui, ce serait bien aussi. Mais tu sais bien que ça, c’est indépendant de ta volonté. L’histoire se fera sa suite. Le petit jeune, peut-être ? Il a l’air de se fourrer dans de sacré ennui à ce que te raconte Jack, tu désapprouves un peu, espérant qu’il n’emmènera pas ses bagarre dans le bar un jour. Ce dernier n’a vraiment pas besoin de ça. Et puis, tu penses qu’évidement tu étais sage ! C’était rare que tu rentres après la fermeture. Juste quelque fois où tu tentais d’être une ado. C’était pas souvent, c’était gavant. Ta vie avait été assez compliquée sans que tu t’amuses à te fourrer dans des ennuis de ton propres chefs. Et puis, les ennuis ont toujours finit par te rattraper de toute façon.

Tu abandonnes ton balais, les chiens au pas, regarde le vieux pruneaux avec son pull-orange, compatissante car tu y es passé toi aussi. Mais tu n’avais rien à te mettre sur le dos, ces pulls avaient la bonne odeur de chaleurs humaines. Aujourd’hui, tu es plutôt contente de te faire toi-même ta garde robe, même si elle se limite à des vêtements utilitaires. Toi en robe, ce serait marrant. Et puis, Jack te dis que toi, c’est différent. Que tu n’es pas de passage et, sous ta peau cuivrée, tes joues rosissent de plaisir. Tu envoies à ton grand frère de cœur un sourire rien que pour lui, affectueux, touché, presque un peu gêné d’être aussi ravie d’entendre ça. À ton habitude, tu fuis un peu ta gêne affective en détournant le regard et la conversation.

« Et il a un nom ? Ton vieux, je veux dire. » Tu l’observes, sans aucune discrétion en détaillant tout du bas vers le haut. Tu regardes le pull qui bougent un peu. Il doit respirer. Du moins tu penses.
Tu t’approches de la tarte, la partage en suivant la demande de Jack dans des parts approximatives. Couper correctement n’a jamais été ton truc. Au moins, il y en a pour toute les faims.
L’odeur de la cannelle te ravie, les tartes aux pommes d’ici sont les meilleurs que tu aies un jour pu manger. Les tiennes sont atroces en comparaisons, tu as essayé une fois, puis plus jamais. Tu prends une parts que tu amènes au vieux. Tu ne dis rien, ramasse la tasse de thé en te promenant d’en faire une chaude. Des fois qu’il la boive avant qu’elle ne refroidisse.

Quand tu reviens, tu as un verre devant toi, que tu attrapes du bout des doigts et observe le liquide à l’intérieur.

« C’est pas de chance d’avoir son temps stoppé à cet âge là. Tu sais, tu l’appelle « vieux » mais peut-être qu’il est plus jeune que toi. » Tu souris à sa remarque, sa confiance envers toi, membre de l’armée, à se réjouir de sa créativité. « C’est comme ça qu’on t’aime aussi ! »

Tu le renifles aussi le liquide, avant de tremper tes lèvres dedans. L’amertume et les thés macérés te font avoir un petit hoquet surprit, ce n’est pas à ce genre de saveur que tu es habituée. Tu manges bien, tu manges à ta faim, mais tu reste à Neverland. La Cuisine n’est pas un truc de ce pays.

« ça vient du royaume rouge ? C’est surprenant.  »

Tu te demandes si Little aimerait. Peut-être pourrais-tu en prendre une bouteille… mais c’est comme ça qu’on peut s’attirer des ennuis.

[irl : j’espère que ça te va ; J4ai l’impression d’écrire que des trucs chiants avec Wolf x) ]
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Apple Jack
Apple Jack
Apple Jack
21/3/2019, 14:08
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HELLO EVERYPONY !!!

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Retour au pays (Jack ♥ ) 12893426
Ton regard s'arrête sur une fuite, fixant les gouttes s'écoulant une à une du plafond menaçant de s'écrouler. Il serait peut-être temps de déménager... L'idée t'as souvent traversé l'esprit, changer de dôme, reconstruire tout à zéro, choper planches et marteau et te construire un galion qui ferait rougir ceux de l'Upperland. T'en as les capacité. T'aurais pu faire un métier plus rentable, faire valoir tes talents. Mais t'as fini par t'y attacher, à ton rade miteux, à tes habitués, t'as même fini par te faire au nettoyage des flaques de gerbe. Ce métier n'a rien de glorieux, ils sont des centaines à faire le même et à s'en sortir bien mieux que toi. Mais t'aimes ça, le contact avec les gens, voir les vies défiler, écouter les complaintes des travailleurs et leur servir de quoi réchauffer un peu leurs carcasses solitaires. Après tout, c'est ton premier métier depuis qu't'as quitté la ferme familiale, on t'as laissé l'auberge pour une bouchée de pain et t'en as fait le foyer que tu n'as jamais eu dans ce pays de brutes épaisses. Ca a toujours été ta vocation, d'aider les autres, déjà quand t'étais mouflet tu traînais dans les pattes de Granny Smith, faisant mine de l'aider sans comprendre ce que tu faisais et te contentant de l’imiter en créant bon nombre de catastrophes. En bon capitaine, tu couleras probablement avec ton navire.

Tu laisses échapper un soupir enjoué lorsque ton p'tit loup abandonne son balais pour aller servir la popote à ton vieil épouvantail débraillé. Ça te manque, tu peux pas le nier, une présence. Pour toi qui a toujours été entouré, l'Underland était un vrai calvaire. Un endroit où les liens se défont aussi vite qu'ils se tissent, où les gens ne sont que de passage. Tu les envies un peu, Wolfie et son amoureux. Ça t'fou les glandes, ce sentiment d'injustice qui se fraye parfois un chemin dans ton cœur et te prend aux tripes. Granny t'avais toujours dit que la jalousie était un vilain défaut, tu comprends mieux pourquoi maintenant, ça t'file un de ces mal au bide, impossible d'avaler une cuillère de compote quand ça t'prend. L'angoisse. Le sourire de Wolfie, il t'fait tellement chaud au cœur, qu't'en voudrais plus. T'aurais aimé la garder pour toi, comme une bonne vieille mère poule. C'est pas d'l'amour romantique, t'y as cru un jour, mais le sentiment qui t'habite c'est celui de la maman qui voit son oisillon quitter le nid. Même s'il l'a quitté il y a bien longtemps de cela. T'es un peu resté figé dans l'temps, Jack.

Qu'est-c'qu'elle a grandit Wolfie... Trop vite, tu l'as même pas vue faire. A chaque fois qu'elle passe t'as l'impression qu'un siècle a passé et qu'toi, t'as une bonne dizaine de trains de retards, t'es resté sur le quai comme un con alors que tes oisillons ont tous pris leur envol. Quelque part ton vieux te rassure un peu, tu t'sens moins seul. Des fois tu t'amuses à lui inventer une vie bien remplie, à rêver des mêmes choses. Des fois, là tu t'laisses un peu aller à la nostalgie, c'est pas bon Jack. Ça t'réussit pas d'réfléchir, en général tu te contentes d'agir et d'voir où ça te mène.

J'l'appelle 'Vieux, mais si t'as une idée de nom 'chui preneur, j'ai jamais été doué avec ça. Puis lui il bronche pas, j'suppose que ça lui va. Ou qu'il s'en fou. Si ça se trouve il est sourd comme un pot et il entend pas un broque de c'qu'on dit.

Tu laisses échapper un rire franc. A dire la vérité tu t'en fous, du moment qu'il est au chaud et qu'il bouffe.

Tu trouves? J'ai toujours trouvé ça vachement mystérieux les vieux! Puis il a un côté Yoda fripé comme il est tu trouves pas? Des fois j'm'en sers comme marionnette et prodigue des conseils au p'tiot! J'me dit que ça doit l'faire marre, le vioque, dans ces moments j'ai l'impression de voir son regard s'éclairer un peu. Mais t'as raison, si ça se trouve c'est aussi un p'tiot, faudrait vraiment que j'lui trouve un autre nom!

T'observes sa réaction lorsqu'elle boit son verre, laissant un large sourire ourler tes lèvres.

Tu peux le dire qu'c'est dégueu hahaha. Ouais, ils ont des goûts chelous là bas. J'te sers une bière?

Sans faire de cérémonies t'en sers deux et les déposes sur le comptoir. Ta vieille bière à la pomme, à mi chemin entre la cervoise et le cidre avec une pointe de cannelle, toujours. Faut pas y être allergique avec toi.

TAIN MAIS LÂCHEZ MOI!

Ha! V'la le p'tit dernier!

T'affiches un large sourire alors que le gamin fait une entrée fracassante, défonçant la porte d'entrée déjà en piteux état en se faisant projeter sur une table. Deux grands gaillards entrent à sa suite en ricanant.

Alors c'est ici qu'tu crèches?! Oh bah ton logeur va bien éponger ta dette s'il ne veut pas que son rade croulant ne soit réduit en ruines hein! Hahaha! Y paraît qu'ça fait d'la contrebande ici?! Pas bien! Vous voulez pas qu'on vous dénonce? Ça doit bien payer!

Tu laisses échapper un ton éternel rire en levant les mains en signe de paix en t'approchant prudemment des deux individus patibulaires.

Allons, allons. Du calme. On peut en discuter autour d'une bière? Qu'est-ce qu'il a encore foutu le gosse?

Tu te fais agripper par le col et tes pieds quitte terre alors que le plus grand des deux approche son visage du tien, laissant par la même occasion son haleine fétide s'écraser sur ta peau.

Il nous doit d'la thune! Voilà c'qu'il a fait! Il nous a volé du fric et a pas payé son droit d'entrée dans la fosse! On l'a arrêté juste avant qu'il descende se faire massacrer! Elle vaut combien sa vie pour toi?! Tu d'vrais nous remercier!

C'que tu pues d'la gueule mec!

J'VOUS EMMERDE!

Et paf, v'la qu'tu t'prends un coup dans le bide. Pas merci le gamin... Fait chier, en plus les caisses son vides. Sa dernière connerie t'as coûté bonbon.
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Allons-y Alonso
Big Bad Wolf
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Allons-y Alonso
25/3/2019, 21:54
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Age du personnage : 22 ans
Pouvoirs / Particularités : Transformation en Loup/Un vent souffle quand elle parle

Origine : Trois petits cochons, chaperon rouge [...]

Orientation sexuelle : Little uniquement (Demi-sexuelle)

Tu as grandit, gamine, c’est vrai.

Tu t’es reconstruite ici, passant de gamine effrayée de tout à jeune adulte responsable. T’as sauté la case Ado, tu n’as pas eut le temps, c’est un temps qui t’a été prit, mais à choisir, le voudrais-tu? Tu ne vis pas dans le regret de ce que ta vie aurait pu être, appréciant celle-ci, même si tu en as bavé. T’es fière d’être debout, sur tes jambes, de traverser ça.

Le vieux, il aurait été là à l’époque, tu aurais sans doute été amusée une première fois, puis tu te serais revêtis de ta fierté, aurais un peu rougit et avant de  faussement grogner qu’on ne joue pas avec les clients, avec le même ton qu’on emploie pour dire qu’on ne joue pas avec la nourriture. Ce que tu étais sérieuse ! Tu pensais que ça t’aiderai, tu voulais être adulte pour ne plus te sentir aussi con et perdue que tu l’avais été les premiers jours de la prise de Bellua, et tu pensais que c’était ça être adulte. Tu étais une adulte, vue par l’enfant que tu étais à l’époque. Aujourd’hui, tu arrives à comprendre de quoi tu peux rire et à te détendre. Un adulte, ce n’est pas juste quelqu’un de sérieux, tu perds déjà trop de temps à l’être. Et puis, tu le reconnais bien là, Jack, et c’est un peu cette personnalité qui t’a aidé, alors ton regard se fait tendre quand il te parle du vieux.

Alors, Louve, une idée de prénom ?

« Je sais pas. Angus ? Perceval ? Fred ? On peut continuer pour voir s’il réagit à un truc. »

Quand il te sert la bière aussi, ça te rappelle la première fois où tu as essayés, où la cannelle et le sucre avait suffisamment caché l’alcool pour que tu ne te méfies pas vraiment. Ça a été ta première gueule de bois. Plus jamais ça. Après, tu disais d’un ton autoritaire « pas d’alcool pendant le service ! » et te considérant comme en service à plein temps, c’était ta bonne excuse pour ne jamais te laisser aller, pour contrôler tout. Control freak ! Mais c’était ta façon de garder les pied sur terre, après tout. Tu as laissé tombé ça aujourd’hui et c’est volontiers que tu bois la bière à la bouteille, profitant de cette saveur cannelle qu’il t’a apprit à aimer. C’était ça ou la détester.

Oh, Wolfie, le petit dernier arrive te dit Jack ! Tu regardes la portes avec curiosité avant de le voir la défoncée et le petit s’écraser sur une table. Au moins, penses-tu en buvant une nouvelle gorgée, il sait travailler ses arrivées. Ça te fait chier pour la porte. Et ça t’emmerde aussi de voir les deux gaillards qui passent, riants, menaçants ; tu espères qu’ils ne vont pas pourrir ta soirée. Jack y va, sans t’inviter à le suivre, sans te dire un mot et tu acquiesces pour toi même, te disant qu’il souhaite sans doute régler ça seul, sans que tu y mettes ton nez. Tu te visses sur un tabouret et bois une nouvelle gorgée, malgré toi attentives au bruit derrière toi. Ça te fait froncer les sourcils, serrer les dents, mais tu te convaincs que tu n’es qu’invitée, ce soir, tu n’as pas à intervenir. Sa réplique te fais sourire, un peu grincer des dents aussi, tu ne la trouve pas très appropriée pour calmer le jeu. Puis tu entends un coup. Là, tu te retournes et oublie toute idée de rester étrangère au conflits. Tu te lèves. Tu y vas.

Tes premières bagarres de taverne, tu les avais passées cachée derrière le comptoir. Plus tard, tu t’étais enhardi et tu essayais de sermonner les bagarreur et de sauver le mobilier, retirant chaise et verre aussi vite que tu le pouvais. Tu t’étais prit un coup, une fois. Tu t’étais mise à pleurer et même des brutes de l’Underland s’était arrêtés, patauds d’avoir fait pleurer la petite serveuse. Que tu as grandit. C’est pas pour sauver les meubles que tu y vas.

Tu t’accroupis près de ton grand frère d’adoption, pose une main sur sa joue lui soufflant un petit « ça va ? » et lui offrant un sourire encourageant « je m’en occupe, je reviens. ». Tu mets ton nez dedans, tu te relèves, entre Jack et eux. Tu les toises du regards. Est-ce qu’il te reconnaisse ? Toi le grand méchant loup ?
Non.
Tu souris.

« Je ne me souviens pas que la fosse soit payante. »Tu poses ton doigts sur ta joue, un air faussement pensif, un air un peu bêta. « Mais si vous le dîtes ! » Ton bras appuit sur ton sein. Tu les vois qui te détaille et ça te va. Tu pries pour que jamais Little entende parler de ça.

« Allons, il y a sans doute moyen de s’arranger ! Sortons un peu et faisons connaissance...♪ » Le vents qui naît de tes paroles fait danser tes cheveux. On se croirait dans un mauvais film. Tu leurs prends les bras, à l’un, à l’autre, joyeusement, les traînant dehors.

Qu’ils fassent connaissance avec le grand méchant loup.
Non, pas toi, sermonne tu tandis que ton loup jappe de contentement en toi, Juste moi.
Tu veux être consciente quand ils verront ton regard sombre, quand tu écraseras ton poings dans leurs sale tronche, ton genoux entre leurs jambes. C’est ça d’avoir touché ton poney, tu veux qu'ils dégustent.

Que tu as grandit, Gamine ! Mais cette partie là, tu ne veux pas que Jack la voit. Ça te fait bien trop peur.
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Apple Jack
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14/4/2019, 01:07
Messages : 39

HELLO EVERYPONY !!!

★ Feat Big Bad Wolf & Apple Jack

Retour au pays (Jack ♥ ) 12893426
Tu sens tes tripes qui s'empoignent suite au choc, alors que tu recules pour encaisser, tombant à la renverse. C'est qu'il est plutôt costaud le gaillard... Et il n'a pas l'air disposé à parler. Ton regard glisse jusqu'au gamin plus amoché qu'à l'accoutumée bien que les blessures aient l'air superficielles. Tu laisses échapper un soupir de soulagement, ça aurait pu être pire. L'idée de ne plus le voir rentrer ou de le retrouver canné dans une ruelle te hante. Ton p'tit loup te rejoins te demandant si ça va, tu te contentes d'acquiescer en affichant ton éternel sourire niais.

Toi ça va toujours, tu n'es rien de ce que tu subis, tu te laisses porter par le courant te délectant de la ballade, t'extasiant à chaque nouvelle sensation. Tu as su rester un grand enfant, garder ton innocence et ta candeur. Par contre sa seconde phrase te fais tiquer. Elle s'en occupe... Tu serres les poings à t'en faire pâlir les jointures. Tu te sens pitoyable, planqué derrière le dos de ton p'tit loup qui soudain n'a plus rien de petit. Le vent se lève, doucement, se glissant dans sa chevelure, tu ne peux qu'imaginer le spectacle qui se dessine sous les yeux des loubards et du p'tiot. Elle à la classe ta petite louve, elle l'a toujours eue, même quand tu l'as trouvée toute dépeignée. Elle à ce magnétisme animal qui envoûte autant qu'il peut effrayer, cette beauté insaisissable et unique. Un sourire nerveux se dessine sur tes lèvres.

Elle a tellement grandit et à la fois est restée la même, cet adorable petit bout de femme qui est désormais complète et affirmée. Et elle fait front face à l'envahisseur, la silhouette qui se dresse entre toi et les lourdeaux te semble si solitaire, bien que tu devines son sourire. Tu n'as qu'une envie, c'est de l'enlacer. Mais si on t'écoutais, Jack, il suffirait de se faire des câlins pour faire du monde un endroit idyllique. Les deux loubards ricanent lorsqu'elle les invite à l'extérieur, les entraînant sans leur laisser le temps de rétorquer.

Une fois dans la ruelle l'homme de droite, celui t'ayant frappé se dégage brusquement de l'emprise de la jeune femme alors que le second l'attrape par les épaules, laissant échapper un rire gras.

Arh arh, alors comme ça la demoiselle veut faire connaissance en tête à tête avec de vrais hommes?

Le premier homme s'approche venant poser ses doigts pleins de suie sur le visage de la jeune louve.

C'est vrai qu'elle est plutôt pas mal... On pourrait s'amuser un peu avant d'aller s'occuper des autres à l'intérieur...


A l'intérieur tu prends quelques secondes pour vérifier que le gamin n'a rien avant de t'élancer à la poursuite des loubards et de la louve. Le cœur lourd, comme un tambour, il frappe ta cage thoracique avec violence. Elle est grande maintenant... Mais il est hors de question que tu la laisses seule. Même si tu es une gêne, même si elle se débrouillerait probablement mieux sans un boulet dans les pattes... T'as envie de te tenir à ses côtés, après tout c'est à cause de toi si elle en est là.

Hé! Vous avez oublié le verre que je vous avais proposé!

Tu t'empares d'un tonneau stocké dans l'entrée pour le balancer sur l'homme le plus éloigné de ton p'tit loup en prenant soin de ne pas la blesser. Tu affiches un large sourire crispé.

Désolé mon p'tit loup... J'me sentais pas de te laisser seule ce coup ci...

Tu adresses un regard noir à l'homme tenant les épaules de la jeune femme, les poings serrés et tremblants de colère... D'abord le gamin et maintenant Wolfie... Il était hors de question que tu les laisses faire.

OTE TOUT DE SUITE TES MAINS D'ELLE.  

Ton ton comme ton regard son secs, froids, incisifs. Tu es bien loin de ton personnage habituel, s'il y avait bien une chose à ne pas faire c'était s'en prendre à tes proches. Le premier homme, s'étant pris un tonneau, se redresse faisant apparaître des flammes dans ses mains.

Sinon quoi gamin?! T'as cru qu'un misérable ne s'étant jamais battu dans la fosse allait nous faire peur?
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Allons-y Alonso
Big Bad Wolf
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Allons-y Alonso
1/5/2019, 12:58
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Age du personnage : 22 ans
Pouvoirs / Particularités : Transformation en Loup/Un vent souffle quand elle parle

Origine : Trois petits cochons, chaperon rouge [...]

Orientation sexuelle : Little uniquement (Demi-sexuelle)

Ce qu’ils te dégouttent.

Ce n’est pas leurs bras collants de sueurs, ce n’est pas leurs haleines, ce n’est même pas leurs regard vides ; ça c’est la vie en Underland et ce n’est pas pour ça que tu les trouves abjects, tu y es passé toi aussi. Non, c’est leurs tout général, c’est qu’ils ont touché ton poney, c’est qu’ils s’en sont prit à ta cachette, tu les vois comme ennemis. Pressée, tu les tires, plus loin de ta tanière, plus loin des yeux indiscrets, mais ils montrent une certaine résistance et s’arrêtent. L’un t’attrape les épaules ; ta peau est si chaude au toucher que les mains qui s’abattent dessus te semble autant froides que caleuses, ça te fait presque sursauter. L’autre te parle, tu as du mal à garder ton visage niais, ton sourie se transforme en rictus. Tu te bats contre toi-même pour ne pas le rendre carnassier.
Tu trembles, l’adrénaline te rend fébrile, tu anticipes, ton loup jappe de bonheur.

« Oui… oui c’est ça... » réponds-tu d’une voix qui ne te convainc pas toi-même. « De vrais hommes… » Tu lui ferait bouffer sa langue. Little te suffit, à jamais et pour toujours. Pour Little, qu’ils viennent d’insulter sans le savoir, tu leurs fera bouffer leurs langues.

Et ta belle rationalité, petite Wolf ? Où est-elle ? Envolée, alors que tu te prépares à te battre, que ses poings se serrent par réflexe, que tu bandes chacun de tes muscles prête à donner des coups, autant qu’à en recevoir. Ton cœurs bats si vite, ton sang fait mille tour dans tes veines, ta peau brûle. Tu anticipes tant cette bagarre, tu as tant envie de leurs faire bouffer du sable que tu en perds tes manières, ton caractère doux et conciliant, tu en perds ta culture. Tu veux juste… leurs faire payer. Mais pas ici. « Mais plus loin ? La… la ruelle, par là… ? ». Pas si proche.

Car n’est-ce pas drôle, Wolfie ? Dans ta tête, il y a cet espèce de non-dit avec Jack. Oh, bien sûr que tu te doutes : tu es militaire, il le sait, comme il doit savoir ce que ça implique. Tu te bats, tu commandes, parfois tu martyrises quelque nouvelles recrues récalcitrantes, tu n’es plus une tendre.
Et parfois même tu tues.
Il le sait aussi ce que ton statut d’Enfant Perdu veut dire. Rien que pour ça, tu as tué. Pire même, ça t’a prit du temps à bien l’accepter : tu les as littéralement bouffé. Et sous le sourire de Jack, tu sais qu’il y a l’intelligence de le savoir.
Et pourtant, il t’appelle avec affection « mon p’tit loup ». Comme si tu n’avais jamais été le grand méchant loup, mais tout juste un petit louveteau maladroit et inoffensif. Son regard est tendre, son sourire affectueux. Tu t’es prise à imaginer qu’il ne réalisait pas tout à fait tout ce que ta vie actuelle impliquait. Tu t’es mise à penser que savoir que quelqu’un se bat, ce n’est pas la même chose que le voir.

C’est pour ça que tu voulais t’en t’éloigner. Tu voulais mettre entre toi qui te bat et Jack qui t’affectionne en louveteau autant de distance que tu le pouvais. T’aurais pu, tu y aurait mit tout Wonderland ! Tu aurais tant donné pour que jamais il ne te voit comme ça…

Alors quand il arrive, que tu entends sa voix et vois son air en colère, ça te paralyse. Tu n’agis plus, ta volonté de te battre part en éclat, comme le tonneau d’alcool dont tu te prends quelques gouttes. Tu écarquilles les yeux, ton cœur manquent un battement. Wow ! L’espace d’un instant, tu ressemble à une demoiselle en détresse ! Ça te ressemble tellement pas.

Puis tu te réveilles, la flamme qui danse au bout de la main du balourd te sort de ta transe. Ton instinct de louve qui veut protéger sa tanière revient alors que lève furieusement un pied pour abattre dans l’entre-jambe de l’homme qui menace ton poney. Tu ne fais pas dans la finesse, tu as visé juste, le bout du pied s’est écrasé avec toute la force que tu pouvais mettre. Tu jurerai avoir entendu un croustillement.

Tu profites. L’autre, tu abats un violent coup de coude dans son ventre. Il te libère sous le choc, te laisse juste assez d’espace pour te retourner, donner un coup de plat de main dans sa trachée. Il tousse, il crache, tombe au sol, tu enjambes le premier pour rejoindre ton poney.

« Jack, tu… ! »

T’es connes, tu sais pas quoi dire. Ça t’horrifie qu’il te voit agir en sauvageons. Mais t’es tellement contente de voir qu’il est là, qu’il est venu te chercher ! Que définitivement, tu ne seras plus jamais seule.
Une planche s’abat violemment sur le bas de ton crâne, sur ta nuque. Tu t’accroches aux épaules de ton poney pour ne pas tomber. Tu n’étais pas prête à ça.

Ah, merde, c’est pas finit.
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