« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
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Les esprits de l'étrange | pv. The Strange Mr. Tree
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Les esprits de l'étrange | pv. The Strange Mr. Tree

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Anonymous
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2/12/2012, 16:03



Un Arbre?
C'était dans une région déserte cernées d'une forêt morte qu'errait le fameux voleur de visage, n'aimant plus être entouré remplies de gens auxquels il en veut par simple envie exceptionnelle. Si bien qu'il était tombé dans le cannibalisme, comme on pouvait le voire sur ses bandage ensanglanté; signe qu'il s'est nourrit un peu plus tôt. C'est pourquoi, au lieu de cela, il se tournant vers la solitude qui devint plus agréable et tranquille qu'une foule d'objet neufs ou les "impeccables" comme il le dirait si bien. L'esprit méconnu y marchant avec lenteur, les pas de ses pieds nus étaient lourds, mais silencieux. Errant à journées longues dans ce silence, au beau milieu de ce lieu inerte, aussi inerte que la moitié de visage qu'on pouvait apercevoir ou bien son regard vide sans éclat.

Puis il vit un arbre, juste-là, au beau milieu de nulle part, dans cette forêt morte... Il était toutefois à sa place dans un lieu approprié si on peut le dire. Un arbre comme les autres. Pas plus petit, pas plus grand. Rien de bien spéciale en apparence... Certes en apparence, car on aurait dit que ses branches étaient plus vivaces que les autres. Il dégageait ce syndrome de l'existence. Qu'avait-il vécu? Savait-il parlé? Pourquoi serait-il parlé? Ah oui! Parce que nous sommes dans un monde ou l'impossible est possible, mais la raison est surtout qu'on se trouve dans un monde de fou sans dessus-dessous. Oui ce serait plausible, en effet... D'ailleurs qu'est-ce qui signifie qu'il est un "il"? Ça aurait très bien pu être "une" arbre.

Enfin, tant de questions pour des réponses qui on bien peu d'importances. Qu'est-ce que cela peu bien apporter à notre esprit, pourtant matériel, qu'est Koh? Un ami? Peut-être sait-on jamais. Pourquoi ne pas s'allier d'amitié à un arbre; bien de gens en faisant autant avec des plantes domestiques. De plus, il est bien difficile de jalouser un arbre sans visage. Il n'aurait aucuns problème à vivre avec ce voleur de visage si envieux.

C'est ainsi que Koh s'était assis face à cet être végétale si anormal se questionnant sur son existence.C'est aussi de sont regard sans vie qui l'observait et le scrutant sans qu'un mot soit prononcer. Ah mais ce serait tâche difficile puisque qu'on lui a voler sa voix originel, ou plutôt transformer celle-ci par des grognement caverneux et rauques. Cependant une chose était sûr pour notre Acteur était que cette Ombre d’écorce était en vie et qu'il souhaitait le rencontrer.
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Valentine
Valentine
Valentine
3/12/2012, 17:22
Messages : 101
J’avançais, un pas devant l’autre, ou une racine devant l’autre devrais-je dire, enfin peu importe, j’avançais. Mes branches pliés par la danse endiablée du vent se laissaient entrainer telles des poissons emportés par le courant, ne pouvant lutter contre cette cadence qui s’imposait. Un peu comme cette existence qui s’était imposée à moi telle une évidence, une conscience factice, car une fois de plus je n’étais pas grand-chose, juste un élément du décor. Mon existence n’avait toujours pas de sens j’étais juste là pour exister, comme mes frères. Pour Wonderland nous n’étions rien mais qui sait, peut-être qu’un jour je serais plus, ou plus rien tout simplement. Ombre, qui deviendra acteur, ou ombre qui périra retournant à la terre qui m’a engendrée. A dire la vérité la perspective de devenir un jour acteur m’effrayait d’avantage que celle de retourner à la terre. Comme je le disais plus tôt, je n’étais rien, mais un rien qui était toujours moi, j’avais déjà perdu la sève s’écoulant de mes veines, j’avais peur de me perdre moi-même tout comme les fibres, les feuilles et les racines qui me composaient. Mes cœurs battaient dans ma cage crânienne de manière désordonnée traduisant mon inquiétude. L’épée de Damoclès pendait au dessus de ma tête, prête à s’abattre à tout moment pour me trancher les racines et détacher mon cœur de terre. Une larme écarlate s’écoulât d’ailleurs de ce dernier, blessé lui aussi à l’idée de cette séparation imminente.

La larme de sève humaine coulât le long de mon écorce pour finalement aller s’écraser sur le sol. Presque aussitôt je posais ma racine dessus et l’absorbais tout en continuant d‘avancer comme si de rien n‘était. Cependant une étrange sensation ferreuse se répandit dans fibres faisant frissonner mon feuillage rougeoyant, mes cœurs se mirent à tourner dans leur cage et si j‘avais eut une bouche j‘aurais probablement dégobillé. Mais à défaut de bouche mes feuilles mirent à exhaler un léger souffle agitant mon feuillage pour manifester de ma gêne. Je relâchais doucement le nœud rouge qui entravait mon cou pour pouvoir respirer plus aisément tout en continuant ma route.

Je ne savais pas où j’allais, encore moins où j’étais et quels obstacles se dresseraient sur ma route, tout ce que je savais c’est que j’allais de l’avant, dans la vie comme avec mes racines. J’avais accepté cette transformation saugrenue et cette situation ambigüe d’ombre bien que je ne réalisais pas encore tous les enjeux qu’elle entraînait. Je ne voulais même pas savoir où me mèneraient mes pas et encore moins connaître les routes que j’avais foulé. Grâce à mon statut d’arbre je pouvais encore ignorer le mal qui hantait la terre qui m’avait engendré. Si je passais près d’un cadavre je n’en sentais pas l’odeur et je n’en voyais pas l’horreur, si je croisais un loup ou encore un acteur personne n’aurait idée de me dévorer. J’étais un arbre en somme, mais pas tout à fait. Par ce qu’un arbre n’avançais pas, il poussait là où la nature le décidait. Moi j’avançais… c’est d’ailleurs pour cela que je prends la peine de vous conter mon histoire car bien qu’une histoire contant l’épopée d’un arbre qui marchait n’a rien de bien palpitant, vous parler d’un arbre qui ne bougeait pas n’aurait aucun intérêt. Je m’arrêtais un moment hésitant. Est-ce que j’avançais vraiment? Après tout un arbre n’avait pas de devant, ni d’arrière d’ailleurs, alors peut-être qu’en fin de compte je reculais… Oui, ça me plaisait bien, l’histoire de l’arbre qui reculais, au moins les gens auraient pu croire que j’avais quelque chose d’intéressant, l’originalité était toujours appréciée. Enfin, dans le cadre de certaines limites il s’entend car la différence effrayait souvent.

Soudain un étrange sentiment de malaise prit place en moi tandis que mes cœurs se faisaient lourds, je me sentais bizarre, enfin plus que d’habitude. Mon écorce s’écartait lentement laissant place à un texte aux caractères torturés me signalant la présence d‘un individu dit ’normal‘. « C’EST QUOI CETTE HORREUR?! » Peur, la sienne, tristesse, la mienne et peu à peu mon écorce reprit son aspect normal redevenant la surface rugueuse et irrégulière qu’elle avait toujours été, comme si rien ne s’était passé. Pourtant je pouvais tout de même sentir distinctement un vide au creux de mon être bien que celui de mon écorce ait disparu, un gouffre mêlant tristesse et incompréhension que je croyais ne jamais pouvoir combler. La personne était partie et me voilà à nouveau loin des regards des étrangers. Je m’arrêtais, m’alignant aux côtés de l’un de mes frères, en l’occurrence un petit figuier qui poussait tant bien que mal malgré la terre pauvre en ressources et qui m’observait envieux, moi le grand tronc d’ébène, qui reculait. Un sentiment de fierté m’envahit soudainement et les racines qui me servaient de doigts vinrent effleurer les feuilles velues de mon cadet tandis que les miennes lui murmuraient avec délicatesse.

« Tu ne me crains pas toi… Cependant je n’ai plus ma place à tes côtés non plus, je suis trop pour toi et trop peu pour eux… Je suis un arbre qui a poussé dans une crevasse et que chaque flanc repousse, condamné à se faire écraser… Si seulement… »

Soudain mon écorce s’écartât à nouveau et je me redressais surpris, le mot « Ami » fit pour la première fois son apparition sur ma peau de bois. Un étrange sentiment apaisant envahit peu à peu mes fibre allant jusqu’à faire frémir mes feuilles. Je ne comprenais pas… cela voulait-il dire que quelqu’un voulait bien reculer avec moi? Dans un soupir de soulagement mes feuilles murmurèrent quelques mots à l’inconnu alors que l’insécurité faisait encore trembler mes racines, remuant la terre fébrile qui me maintenait sur pieds et me faisant légèrement chanceler.

« Bonjour étranger… Qu’est-ce qui vous a mené à fouler ces pavés de l’ancien monde désormais recouverts par notre mère et les reliquats de nos frères retournés à la terre, si loin de vos semblables dans lesquels vous vous reconnaitrez? Si c’est votre frère que vous cherchez il a fuit il y a quelques feuilles de cela il fous suffira de suivre la traînée écarlate que j’ai semé derrière moi. Cependant si vous désirez prendre racine dans cette terre fertile à nos côtés nous serons heureux de vous accueillir, quel est votre nom étranger? »

Je tentais de rééquilibrer mon tronc chancelant tandis que je guettais le moindre mouvement de mon écorce qui me dévoilerait les intentions de l’étranger, dans lesquelles j’espérais entrevoir à nouveau les stigmates du mot qui était venu déchirer ma peau rugueuse d’une lueur d’espoir de trouver une âme qui voudrait bien noircir les feuilles du sommet de ma personne de sa présence, de par son histoire comme par l’ombre qui recouvrirait ma personne.



Pour communiquer avec Tree il suffit que Koh pense et le tout s’écrira sur son écorce -w-
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Anonymous
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12/2/2013, 18:23
Qui es-tu?

Soudainement, l'être végétale se mit à bouger et à frémir, on pouvait ressentir une certaine terreur face à l'inconnu et de la mélancolie aussi, mais il ne comprend pas trop pourquoi à cet instant. Mais quand il lut sur ses écorces « C'EST QUOI CETTE HORREUR?! » Il se sentit comme interpeller et concerner. Il se leva comme réaction se tenant haut comme une montagne. Koh remarque aussi que ce doit être à cause de lui, s'il se sent si étouffer... écraser par le poids de l'ambiance et l'inconfort de sa présence comme un fantôme vengeur. Vengeur; oui, Fantôme; non. Tant que l'arbre retira le ruban retenant sa chemise à son cou. Koh leva la tête lâche un grondement profond et long :

« Hhhhmmmmmmmm.....

Koh semblait maintenant intriguer par sa tête. Il regarda ces coeurs emprisonnés dans leur cage d'ébène battant à vive allure, ce qui lui rappelle une licorne fuyant des braconnier dans une forêt. Il s'amusait à les compter aussi... pourquoi autant de coeurs? Peut-être bien parce qu'il est plus sympathique que ceux qui n'en possède qu'un seul... mais évidemment cela ne signifie qu'il n'a rien d'une créature aux mauvaises intentions... Cependant, ceux qui ont des pensées plus sombres n'ont peut-être pas de coeur. Donc c'est une explication plausible! Puis, en l'entendant parler à l'arbre et écoute ces feuillages chuchoter les entendant aussi clairement que des cloche qui sonne les douze coups de minuit, bien qu'on ne soit que midi. Semblerait il qu'il n'ait pas sa place dans ce monde... un être errant sans demeure, mais n'est pas pour autant dans l'ombre de la disparition. L'Acteur n'avait pas plus sa place en ce monde que cette plante et pourtant il était... qu'est-il au juste? Il n'est pas une plante, mais un humain non plus... Enfin il en a l'air, mais sait qu'il en est point un. Puis remarque que lui aussi, les autres le forçait à s'arracher de son pied de stalle de rock, de terre et de pierre, car il n'est qu'une Ombre sans nom qui ne mérite pas sa place. L'esprit, Koh, a beau être Acteur me se sens tout comme lui. Déjà c'est un très bon signe.

L'étrange chose avait enfin conclus sa conversation avec son "confrère". Il s'aperçoit qu'enfin, l'être silencieux assis sur la terre brune couverte de feuilles mortes couvrant les dalles des ruines perdus des temps anciens. Il semblerait qu'une nouvelle écriture garnie son tronc. Il le lit attentivement...

Qu'est-ce qu'il l'a amené? Le vide...c'est le vide qu'il l'a attiré dans ce coin désert et infâme... la vue le lui était insupportable... trop "d'objets parfaits"... il y en avait trop... le vide était apaisant pour lui. Rien à jalouser... tout était brisé sur le chemin de ses pas. Rien de parfait, mais alors rien n'était parfait, c'était ce qui a su attirer l'esprit vers ces bois, au milieu des ruines et de ces dunes noircis de cendres couvrant le reste de ce qu'il en est de cet endroit abandonné des dieux. Il y foula la terre de ses os brisés n'avançant et ne reculant point, flottant partout et nulle part en même temps. Il s'y dirige sans destination dans un monde sombre ou aucun lieu n'étincelle son regard pour l'attirer de manière plus avide.

Semblables? Frère? Là, où il pouvait se reconnaître? Aucunes chances! Il n'a pas de semblable, il est seul et ce à part entière. Ni ami, ni famille, ni frère qu'il pouvait appeler. Ceux-ci n'ont jamais exister comme il a si naïvement cru auparavant. Il n'appartient à rien comme rien ne lui appartiens... Et ces soit disant "confrères" ne sont qu'ennemis et plus inconnu et étrange alors que le reste.La seule chose qu'il savait d'eux, c'était qu'ils étaient parfaits, mais surtout objet de consommation pour, un beau jour, que lui aussi soit parfait. En quête de perfection, mais pour l'instant il se contentait d'errer. Prenant du recule sur la quête de la belle-mère et son miroir. Il voulait s'éloigner du noir de leur coeur, du rouge de leur sang, mais par-dessus tout, du blanc de leur prétendue pureté. Parmi eux, il ne reconnaissait rien du tout. Ils n'étaient qu'un néant à ses yeux... Il n'a connaissance que du goût amer de leur chair et leur crâne arracher de ce qu'il leur envie le plus. Leurs visages.

Prendre racines? Pas vraiment... Koh ne fait que passer, libre comme le vent soufflant, allant où bon lui semble et là où la coïncidence le lui conduira. Nomade comme un partisan de la faune et non de la flore bien que cet être végétale semblait tout aussi nomade que lui. Se faire accueillir, son énergie si dense et lourde d'émotion négative laissa une petite place à la surprise.

Son nom? Maintenant il veut connaître son nom... Il réalisera son souhait et décida de mimer de ses doigts trois lettres bien distinctes :

K-O-H


Puis, le géant commence à mimer sa réponse par des gestes et des signes... mais son langage si unique permettait la traduction plutôt difficile. Il n'aura qu'à espérer qu'il comprenne et tente sa chance. Alors, qu'il commença par lui démontrer qu'il était seul que la plante semblait comprendre que par la pensée de ce dernier. À nouveau, il fut stupéfait et l'exprimait par le seul mouvement faciale qu'il lui ait permis de contrôler en clignant des yeux pourtant il était inexpressif de l'extérieur.

L'esprit s'arrête donc tout de suite de se fatiguer à faire des signes que peu sache comprendre, pour ne pas dire personne, il lui retourne deux questions...

La première, est-il lui aussi tout aussi enraciné ici comme ses frères ou venait-il du nulle part? Sans pied de stalle? Ou encore, reste-t-il inerte comme une statue qui tient son emplacement avec fermenter soupirant avec le vent ses joies et ses misères... Ainsi que la seconde, quel était son identité? C'était ce qu'il lui demandait. Attendant sagement sans bouger le fixant toujours de ses pupilles ternes ni vivant, ni mort.




[HRP Pu de BUGS!!!! 8DDD *danse de la joie!*]
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