Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
17/8/2014, 23:07
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Où es-tu Alice..tu marches ? coures, voles ou flottes ? Non, tu ne sais pas...tu es immobile, enfoncée dans l'abysse qui prend racine là ou s'échappent tes entrailles béantes. Tes yeux ne voient rien..tes iris d'absinthe sont obscurcies par la viscosité sombre de la mort qui s'insinue dans tes globes, remplaçant le liquide vitré en spirale d'encre nauséabonde, gouttant lentement en fils de vers des nerfs optiques au lobes frontal.
La matière spongieuse s'est éteinte durant l'extinction des coups de couteau, et l'éponge grisâtre se mue en obscurité. En Ombre.
Des picotements parsèment ton torse, et un feu follet revient se blottir dans le nid maternel qui se constitue lentement autour de l'eden en devenir. Tes organes remontent lentement, se recousent, se cherchent et s’étreignent, plongés dans une sombre fumée qui leur donne une vie immobile.
Lentement, tes articulation rouillées grincent en chant funèbre, et lorsque ta main réalise son mouvement, elle vient protéger la chaire blafarde qui se voit désormais sous la chemise de soie ensanglantée,rebondie comme un œuf d'humpty-dumpty avant sa chute.. Quelle belle poupée funèbre tu fais, pauvre Alice, aussi vide qu'une coquille de porcelaine, russe, avec sa miniature cachée en son ventre.
Tes yeux se remettent en marche, un peu vides, perdus et perplexes. Ta cruelle et froide intelligence est devenus un milkshake de confusion et d'incertitude. Tes iris d'alcool fou se rencontrent , en multiples échos, répétés à l'infini dans ces miroirs labyrinthe qui tapissent ta réalité et les méandres de ton âme creusée de mort et grattée par les griffes de Madness.
Oh,Alyss, tu es entourée de toi-même, mais tes lèvres touchent de la chaire, et tes pupilles se tournent vers la forme floue qui réchauffe ta carcasse frissonnante. Ta main remonte sur ses joues creuses et dissimulées sous une barbe floue. Tes doigts caressent la peau, remontant dans les mèches châtains, et tu souris naïvement,un mot bourdonnant à tes oreilles sans identification logique..
Non, tu ne sais pas qui c'est..recule, va t'en..tes tripes sont encore tracées sur ses griffes, et le reflet qui brille dans ses lunettes, est ton ancien toi. Celui que tu ne connais plus, que tu n'incarnes plus..toi et tes boyaux en traîne de mariée.
Tes lèvres font cette fois le premier pas, et à ton tour tu l'embrasses, caressant avec une tendresse enfantine sa nuque maigre, ses épaules masculines et fragiles, comme un châssis d'armoire décrépie et poussiéreuse. Tu l'adules, ton amour luit dans tes yeux, comme celui d'un chiot frappé par ses maîtres, qui à la première friandise, n'en voit que la joie.
"...je t'aime.."
Tu blottis ta tête dans son cou, emplissant ta mémoire de son odeur et de son visage, nouveau né qui grave l'image de son père dans le fond de son cerveau, et tu choisis de tisser la tapisserie de tes souvenirs en le prenant pour trame.. Si tu n'étais pas morte.
Madness
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The mad father
18/8/2014, 18:07
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
18/8/2014, 19:49
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
C'est fini. Tu avais un chemin que tu parvenais encore à suivre quelque peu, même d'un seul pied, mais là, Ali*e...c'est fini. Tu es définitivement perdue. En plein milieu de champs de maïs. Sans sentier, ni à droite, ni à gauche.
Tes yeux papillonnent, cherchant où se poser, effleurant les fissures blessant le bois du lambris, saignant des coulés de poussières..il te semble être déjà venue dans une pièce similaire mais..plus grande.. Ton attention est encore déformée, déportée par le couple de dormeuses qui sautille allègrement sur le bois fané, défiant la gravité de leurs pattes velues..
"..la voir.." La voir ? Tu te crispe légèrement, remuant la tête comme à la négative alors que tu réalises le paysage dans lequel tu es peinte. Tu sens un malaise..est-ce ce col de dentelle qui agresse la fine peau de ton cou ou ce siège trop large et trop grand dans lequel tu es assise..Tu te rend compte *li*e ?..Sans tes talons ,tes pieds se balanceraient sans soutien.
Tu redresses le visage, fixant celui qui se dresse devant toi..Lui, tu le connais, tu sais qui il est..du moin, ton esprit croit le savoir. Tu joins tes mains de sainte, es-tu nerveuse ?..Il t'es familier, et sa demande te semble toute aussi familière. Comme la réponse qui s'échappe de tes lèvres, d'un ton ferme et sec aux oreilles de ton interlocuteur,cette tonalité qui te parait évasive et confuse.
"...Elle est dans sa chambre. Tu ne peux pas la voir."
Cette réponse, elle sors mécaniquement, crachée comme tu aurais appuyé sur le bouton play d'un audiocassette. Oh, faut-il qu'il la pose souvent cette question..Il est tenace, le psy..Tes doigts remontent vers ton front, dans ce geste d'agacement méprisant que tu connais..qu'au fond de toi, tu redoutes, même... C'est une bosses qu'ils rencontrent ?..oh..ça te revient, cette stupide histoire de calèche qui se serait renversé dans la lande à cause des chevaux effrayés...une histoire que tu as imaginé sur un récit....Tes absences après ceci te poussaient à venir chez lui, Arthur te l'avait même conseillé..
Arthur..il te paraît si grand, si large et si impressionnant, comparé à Lui..Encore une fois, **i*e, tu restes silencieuse, à scruter ce visage de jeune premier fatigué. Tu en viens même à ressentir de la pitié et de la déception pour la lassitude qui imprime ses traits. Il est si jeune..Que demande t'il, par ailleurs..ce elle..Tu la connait aussi, dans un recoin de ta mémoire, mais tu t'es cognée très fort tu sais...assez pour t'oublier...Allons, allons, reprends-toi ! Une dame ne s'assied pas ainsi !
Tu te redresse sur ton siège, relevant le menton en effaçant ton maintien de petite rebelle, et cette fois, ton ton se raffermit nettement.
"C'est non. Peut-être un jour. Mais pas aujourd'hui."
En verité, tu ne fais que répéter, hein Lorina ? Méchante, vilaine Lorina.. C'est ton mal de crâne..voilà tout..
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The mad father
27/8/2014, 10:22
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Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
27/8/2014, 18:34
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Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Là..vois-tu Lorina ? Même lui refuses de te voir..même lui ne peut te voir...Tu te sens tordue, défigurée, emportée dans un océan d'insanité..On dit qu'il peut déboucher sur de nombreux port..mais pourquoi as-tu choisis le pire, celui qui ne te correspond pas..?
Tu l'observes, le vois suivre les lignes droites de sa cage à lapin poussièreuse..Tout pour éviter ton visage.Et s'il tournait les yeux, il percerai tes globes pour y voir la plus amère des confusions étendre ses tentacules dans les limbes de ton esprit en cours d'adaptation..y glissant une peur sous-jacente qui se laisse encore portée comme un phoetus par ton sentiment de malaise étourdissant et envahissant..
Il se lève, se portant lentement à ton coté, se proposant, s'imposant, à te raccompagner à la demeure Liddell,celle de ton mari..cet homme si qinuiètant... Ton port de tête s'incline, acquiescant hésitament, et tu sens ta main frémir un instant,le temps d'avorter un mouvement visant à saisir le bras fin du glaçons mal taillé qui se trouve en face de toi,en recherche de réconfort ? Après tout, c'est la son rôle... Tes entrailles se nouent alors que tu marches à sa hauteur.Il te semble étrangement..plus petit qu'il ne devrait, pas à sa place,..
Lorina, Lorina, ce nom tourne dans ton crâne, sans y trouver d'écho..il ne fait que flotter, descendant dans ta poitrine où il vient infester ton coeur d'une tristesse au goût de rance et de suie. Au goût de l'indiffèrence. Seigneur..vous avez tant en commun..Tes mots inarticulés meurent dans ta bouche, et tu suis ses pas fantôme dans la demeure,marchant sur tes fins talons adultes tandis que la distraction t'étreins, comme toujours, et tes doigts suivent les motifs réconfortants de ces murs au grès de ton avancée sans suite,attirant tes iris iridescants dans cette obscurité.
Tu ne remarques pas l'absence du docteur tant tu es pensive face à ces dessins. Des motifs floraux en entrelats serrés, qui eux aussi te semblent déformés. Ton index suit la ligne principale, alors que tu t'accroupis en retenant tes jupons, coincée dans ta cage d'ivoire de baleine et de doublure de satin compressé qui ne fait qu'étreindre tes côtes pour briser ton souffle..Espères-tu périr en ce couloir, les organes étendus, déchirés, en bouillie, axphixiée de l'intérieur ?..
Ton esprit reconnait ce labyrinthe, le suit, ornant ton visage de creux austères d'un leger sourire d'Alice. Face à ces cordes d'argents ternis, ton âme serait presque à l'apaisement si ce n'était Sa présence que tu sens à nouveau. Tu grinces en te relevant, frottement de ton armure de beauté et de ses cordes,alors que ton visage cherche à comprendre le sien, une main reposant sur le mur pour te retenir des vertiges qui tournent comme des ouragans dans ton lobe frontal.
-"T'es-tu encore trompé de chemin ?"
Question enfantine, qui te parait étrangère dans cette bouche de gel,ces lèvres qui lui donnent un relent méprisant..Elle n'a jamais aimé que l'ont joue au rez-de chaussée, avec Lizzie... Emprunte d'amusement, si elle appartenait à d'autres cordes vocales..Tu as peur, tu ne veux même pas voir ton reflet, et tu crains de le croiser lorsque tes pieds fouleront l'entrée..trois petits pas, et ta main sèche saisit son bras, se sert de lui comme d'un support vital..comme Lorina le fais toujours..
Tu ne comprend décidement pas le mal que tu lui fais, ton Angus, ton docteur...tes yeux ne voient que sous un brouillard opaque qui t'entoure comme un voile de vierge épouse, enfilant les guenilles de la prostitué. Ton corps aux jambes engourdies s'appuie légèrement contre lui,comme par un désir inconscient de ralentir cette marche vers l'exterieur, vers ces rues pleines du smog londonnien qui emplis les ruelles adjacentes de chimèriques apparitions, centaures de brume et monstre à plusieurs membres..Lorsque la porte apparait à tes yeux, tu retiens ton souffle..
Oh LorinAlice..Tes pieds sont-ils embourbés par la peur pour que tes pas sencés décidés prennent les tremblements d'une mauvaise actrice ? Ne sors pas de ton rôle, joue jusqu'au bout , car telle est la règle..
Madness
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The mad father
30/8/2014, 01:46
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Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
30/8/2014, 02:46
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Tes pieds dansent dans leur chancellement, alors que tu suis ton cher docteur de la tête, te tenant à son bras. Et lorsque leurs pas de valse s'estompent dans l'entrée à la décoration fanée, tes yeux d'absinthe ecarquillés essaient d'agripper ses pupilles décharnées, en esquivant le reflet flou de ton masque. Tu te laisse faire, comme une poupée..comme tout ces jeux d'habillement que tu pouvais fuir chez Lui...Tandis qu'il te recouvre de cette veste aux épaulettes sevères, qui t'engonce dans d'autre épaisseurs de velour riche d'un sombre violet, tandis qu'il se contente d'un gilet élimé.
Oh, comme ta compassion naturelle sors de ce cadre d'actrice..coup de calèche ou image floue,tu t'inquiètes de son visage, ton coeur s'étreignant de ses cellules electriques qui pulsent plus fort en sortant de cet abris à l'odeur si apaisante,contrastant avec l'odeur étouffé de bois de cheminée et de nourriture qui se concentre toujours dans la grande salle du manoir d'Arthur..
Arthur et sa grosse voix, ses réprimandes, ses mots doux et friandises pour Liziie, tandis que toi...toi..?..tu n'as droit qu'au punition et au regards étouffés, pudique fureur froide d'un cadavre dans le placard....ses bras et ses favoris épais et roux,son odeur de pipe et de tabac froid, rehaussé d'une eau de cologne couteuse mais brûlante pour ton nez de petit animal sauvage.
L'air froid et piquand de la nuit se jette à ta face, tandis que ton guide te fais perdre pieds. Es-tu si perplexe dans ce monde d'illusion ? Quelque chose ne va pas..quelque chose ne va décidement pas..est-ce..toi ?... Encore une fois, ce froid Lorina dans lequel tu ne te reconnait pas..la calèche est si symbolique qu'elle est flanqué sous ton nez, avec ses chevaux qui piaffent en agitant leurs gracieux crânes allongés..un centaure..Tu palis encore sous sa voix gelée, les yeux perdus dans le vague..Et si tu acceptes de monter dans cet équipage obscur, ce n'est qu'en reprenant son bras, le hissant à ta suite pour te blottir contre ton Angus, dans l'habitacle de bois vernis.
Assise près de lui, tu gardes sa main dans la sienne, reproduisant vos jeux d'enfants, mue par la nervosité, jouant avec vos doigts entrelacés..Solomon grundy..né un lundi..baptisé un mardi.. marié un mercredi..malade un jeudi..agonisant un vendredi..mort un samedi..enterré un dimanche..et ainsi finit la vie..de Solomon Grundy.. Ton souffle est retenu, plus par l'appréhension que par ces baleines d'os que tu aimerais donner aux chiens..qu'ils aiguisent leurs crocs sur ces tiges,laissant ta taille déjà trop gracile ondoyer sous le vent et mourir par le smog..
Comme tu frissones, Etherée femme, de froid et de ce quelque chose né dans tes entrailles, qui s'y niche tels un diable dans sa boite. Ta salive coule le long de ta gorge, sous ta déglutition, alors que tu essais tant bien que mal de lever des mots insencés.
"...Ne peux-tu pas demeurer à la maison,ne serait-ce qu'un couple de jour ? Je pense que je vais avoir besoin d'un soutien.Je me sens si confuse."
Est-ce mon nom, Lorina ?..Qui est-elle..pourquoi l'aimes tu..Tu désirerais lui réprimander cet amour qui te parait injustifié, injustifié alors que tu es là, sous ses yeux mais...Tout comme ta conscience, Alyss..Il ne te voit pas..Les scarabés de tes idées noires flottent dans ton crâne, le grignotant hémisphère puis hémisphère, en s'insinuant dans tes lobes..tu les entends siffler dans tes tympans, poussant tes doigts si frêle, si fragiles, à se resserrer sur la main si grande de ton Ombre Meurtrière. Que font les papas et les mamans, déjà ?...
Tes yeux d'émeraude trop claire se relèvent, en même temps que ta main qui, comme une caresse d'enfant, effleure sa joue en essayant de lisser les traits tourmentés du jeune homme que tu vois si vieux, désireuse d'effacer ces regrets, ces souffrances, que tu vois sous cette mine de déterré juvénile..
"...je t'en prie."
Madness
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The mad father
5/9/2014, 17:43
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Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
5/9/2014, 19:10
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Cahin, cahot, blottit dans ses bras en gardant les yeux bas, tu subis les sabots sur les pavés, les déhanchement de la calèche dans les rues glissantes, et ta taille torturé par cette pression physique de ceinture de mort se glisse obscènement sous les ressorts des grandes roues de bois. Tu te blottis sous son aile, ce bras qu'il étend autour de toi, que tu enlaces de tes petites mains alourdies par un anneau bien trop grands..as-tu rétrécis une fois encore ? Vas-tu encore poser tes incessantes questions,"Je suis Je, mais suis-je Je ?"..tu as tellement changée en si peu de temps...
Tu ne réagit pas en entendant ce prénom si doux et pourtant si dur.."Lorina.."..Sa voix à un arrière goût rance, et tu réflechis, crispée en reconnaissant la rue..là, bientôt, tu verras cette jolie maison bien agencée..
-"...Mais je ne sais pas..je veux juste que tu sois là..j'ai peur.."
Murmure sans sens, habillé de trop peu de mot, pour une demoiselle de ton rang..Qui as donc décreté qu'une femme anoblie pouvait exprimer ses sentiments aussi librement qu'une enfant..quelle décadence..Tu étouffes ce murmures, l'agrippes dans tes serres en l'égorgeant..et ta voix se meurt, palie à l'image de ta peau lorsque tu sens sa prise nuptiale se détacher de ton corps pour ouvrir cette porte sans serrure..sans serrure et sans clefs..
Tu redresses ta petite personne aux cheveux raidis, et t'extirpe de ce cocon, devenant une mite plutôt qu'un papillon, marchant dans son ombre dissimulatrice pour éviter le regard contrarié de cet homme. Arthur Liddell, brillant homme en société, patron d'une entreprise florissante, fier, imposant, aimant..brutal, méprisant et injuste..Tes yeux d'absinthe se sont écquarquillés, vidés, absorbés par l'ombre qui souligne ses épais sourcils et ses favoris..sa barbe frémit, et quand tes petits pas précipités passent la porte, il te couvre de son épaisse veste de tweed, empuantis de l'odeur de la fumée de cigare et du mépris. C'est un étiquettage, une marque d'appropriation..ta douce odeur de citron et de rose... semble étouffée par cette mâle marque olfactive.
Tes chevilles tremblent dans leurs bottines, et tu jettes un regard vers ce jeune homme si familier, l'enjoignant en silence d'entrer, de ne pas te laisser tomber, te quitter...Tu es si pitoyable. Si..perturbée..Après un tels choc à la tête, peut-être devrais-tu séjourner quelques semaines à l'hopital.. Tes yeux agrippent alors la boule de fourrure qui sommeille face aux flammes, et tu y accoures lentement, venant t'accroupir pour caresser ta tendre Dinah, cette douce chatte si extraordinaire pour attaraper les souris.."Otez cet animal de mes vêtements, Alice !!!"
Arthur te suis des yeux, le regard peiné de voir sa femme si belle et si digne perturbée au point de montrer affection à cette chasseresse utile que la sauvageonne affectionne tant..et les yeux charbonneux du grand mentor reviennent implacablement scruter les iris du jeune medecin. Méprisants. Bouillants..avec un soupson de doutes, et une grande absence d'amitié. Il se doute, il voit ses ressemblances, ces reflets d'or brun dans la tignasse de sa benjamine..les articulations sèches qu'il retrouve sur les genoux écorchées de l'enfant..Mais sa Lorina n'a pu qu'être trompée si telle chose eu lieu..
"..Charle. Est-ce sous couvert d'issus médicale que vous revoilà sous mon toit ?..Comment se porte t-elle après vos..visites ? "
Pas de "comment allez-vous"..d'accolade..ni même d'invitation à entrer. Malheureusement, sa femme l'a déjà donné, alors inutile de lui donner une impression de bienvenue.Il tourne le dos, les mains croisés dans le dos, ses épais doigts rigides à l'image de son esprit, alors qu'il couve "Lorina" des yeux. Le salon a toujours été l'une des fiertés de cet homme, décoré des photos qu'il se plait à produire, des objets exotiques en tout genre, et durant, comme ce mois-ci, la période de Noël, c'est un magnifique sapin qu'orne le coin annexe à la cheminée,aux pieds jonchés de paquets divers doté de son élégante calligraphie.."Lorina".."Elizabeth"..
Depuis quelques mois, ils ne sont plus que trois à compter.
Tu es toujours là, *L***...enfouissant ton petit nez dans la fourrure délicate de ce chat qui n'est nullement troublé..recroquevillée sur tes jupons comme un poussin malade dans les plumes qui lui sont tombées, dévorées par les parasites qui rongent sa peau..Mais l'heure du sommeil va bientôt te faire partager sa couche. Et Arthur voudra s'assurer de ton entière disposition. A son égard.
Madness
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The mad father
29/9/2014, 04:04
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Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
29/9/2014, 17:57
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Le nez dans la fourrure de ta Dinah, tu cherches à ignorer les titans qui dans ton dos,s’entredéchirent de leurs crocs métaphoriques et leurs sabres de voix de glace. Tes épaules, ton dos, tout tes muscles sont crispés et tendus,tes mains tremblantes tenant ce talisman chaud et doux qu’est le félin de ta naissance. Vieille , mais rusée, elle ronronne sous tes mains, masque ton regard d’anxiété et d’inconfort d’alcool frelaté. Les paroles de ton amour semblent pleines de remarques pertinentes, mais la lave qui brûle en le cœur d’Arthur ne s’apaise pas sous ces alibis. Et lentement, l’angoisse enlace ta gorge, l’étreignant de bras osseux mais horriblement fort, broyant et s’infiltrant dans ta peau et tes pores pour venir vivre simplement sous ton visage.
Personnalisé par la main puissante qui vient se poser sur ton épaule, serrant fermement tes os dans la serre d’un aigle possessif et impétueusement jaloux. Pauvre lapin face au prédateur..tu rentres la tête, et observe du coin de l’œil « Angus » entrer et se mettre aux aises, lui offrant un pauvre sourire discret et désolée en acquiescant. Comme si c’était ta faute. Comme si tu le remerciais de son conseil et de son attention..comme une enfant naïve.
Et les ténèbres t’ont entourée dès lors que cette expression d’empathie et de douceur à ornée ton visage amaigris. Un grognement qui fit baisser les commissures de tes lèvres aussi rapidement que la vitesse du frisson qui prit naissance en ta nuque, pour venir mourir au creux de tes reins..Secouée, tu ne peux que dévisager le visage de l’ogre qui te surplombe, et que tu connais que trop bien..les orbites assombris, la moustaches frémissante et la face défigurée. Oh, qu’as-tu encore réveillé chez lui, Alice..Sa voix ne se hausse pas, tout se fait tout bas chez les Liddell.. mais tu sens sa colère vibrer sous son épiderme. Sa main serre la tienne, faisant crisser tes os, les fondant en eux..et en silence, le visage vers le plancher, tu marches vers le gibet du lit conjugal.
Arthur te pousse, t’aide à monter les escaliers, comme un garde malade de la Salpetrière. Et pauvre petite fille, tes pieds suient le fils du chemin, tes petits talons tocquant sur le bois traité couvert de tapis par intervalle, les yeux trop bas pour remarquer le décalage du tiroir,tu entres dans la geôle qu’est la chambre parentale.
Et que se ferme la porte. Fuis,fuis petite fille..prend les jambes à ton coup..comme s’il s’agissait des cartes !! ..des cartes.. ?...Ton visage se redresse lorsque les lèvres du grand patron de la Liddell Corp viennent saisir les tiennes, enfermant ta taille dans un étau empressé qui arrache ton cœur à sa routine binaire, le poussant dans les inconnus d’une cavalcade de panique. Tu cherches à parler,protester, demander pourquoi..mais dès lors que l’oxygène revient dans tes poumons, c’est à travers la barrière de ses doigts ornées de bague, ton silence intimé d’un « hush.. » profond,gelant ton sang alors que tes pupilles se dilatent. Tu as comprit..et tu n’a pas réagit assez vite, Alice..les illusions te collent à la peau, jusque le rôle que tu te dois te tenir, l’obéissance que ton mari attend..et le désir qu’il ressent.
Ta robe se trouve vivement à entourer tes jambes fines, couvrant le riche tapis persan au doux accent de feu, dont les motifs te sont pourtant moin familier que les entrelats fleuris du couloir de ton cher ami. Et si ta voix s’échappe, c’est lorsque te voilà soulevée comme l’enfant que tu es,déposée dans un écrin de tissus à l’odeur masculine si forte dans sa signification que tes yeux ne font que brûler du sel de tes larmes alors que ton regard cherche celui d’Arthur..la pitié..est l’une des valeurs de la famille..non ?..
La voilà qui se cache et supplie, couvrant sa poitrine des boucles brunes défaites, offrant a Sa femme gracieuse, la mysticité de la muse de l’hospice..Mais ce sourire adressé..à cet avorton à lunette qui fut autrefois son plus brillant élève..La colère pousse Arthur dans ses retranchements, tels un ours paisible qui montre les crocs pour déchirer les corps, une fois acculé par les chiens.. Ne l’aime t’elle plus ?!! Ce n’est qu’un coup, cette histoire de calèche, qui dévie les désirs de sa belle, cette jeune femme victorienne incarnant la moralité sévère de leurs si belle époque..Et c’est son rôle d’époux que de le lui rappeler...
Ses caresses sont retenues, précises..et Arthur..après tout, ne désire que la remodeler, lui rendre son visage, ses soupirs de plaisir..Sa chaleur, elle ne change pas, et la douceur de son cou semble même multipliés, malgrès les tremblements de son oiseau blessé. Les revoilà qui ne feront bientôt plus qu’un...
Peur, panique..douleur..tes bras si fins qu’ils semblent se briser s’agrippent a son cou épais,alors que les paumes brulantes et rêches se faufilent sous le tissus qui te couvre, l’ote, et revient broder son odeur et ses empruntes sur ton épiderme de soie..jusque venir chercher à mettre sa marque d’appartenance en toi. Et le hurlement retentit dans la nuit. Chat sauvage, tu te débats, griffe, mord, aveuglé par les larmes qui font tomber rideaux sur tes prunelles de printemps malade. S’il savait ce qu’il venait de faire..le sang de qui vient de couler..
Le drap vole à travers la pièce, tandis que tes jambes reprennent enfin le contrôle, te précipitant, haletante, dans le couloir, contre la porte de la chambre d’ami..contre laquelle tu te jette, essayant d’ouvrir le loquet qui te semble fermé..ou la chambre bloquée ? Ta voix ne sors qu’en geignement de peur, suppliant ce prénom qui lui, parait naturel entre tes lèvres, alors que tes yeux se jettent en arrière,terrorisés.. Et enfin, tu parviens à entrer, te faufilant dans cet interstice pour te jeter dans les bras bien plus minces de ton cher ami, cherchant à y disparaitre..agrippant les pans de sa veste..enfouissant son visage contre sa gorge,jugulaire battante et membres tremblants...
-« ...papa... »
Et le pan de bois de la porte se remet à branler plus violement que sous l’emprise que ton corps chétif pouvait obliger...
Madness
Madness
The mad father
31/1/2015, 17:39
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Désolé, c'est du caca en boîte de conserve j'ai écris en cours et pas du tout relu xD
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
1/2/2015, 00:27
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
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Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Ce moment te flottement..oh oui, tu le reconnais..tu ne sais plus où se situe ton esprit..tu ne différencies plus tes mains l'une de l'autre..rien..Tout le monde..tout esprit, rêve en permanence de mondes parralèles, diffus, dans lesquels, comme en s’endormant, ils se glissent peu à peu. La petite sireine périt, rêvant des merveilles du monde terrestre quand les hommes se perdaient dans les abysses...toi, tu rêva de Wonderland..et même en y vivant, c’est désormais un autre univers qui t’absorbe. Capricieuse. Mais tu ignores tout, assommée par un silence de bruit, l'odeur de ta demeure spirituelle qui se désagrège pour mieux te coller à la peau. Tu as cru t'enfuir ? Le labyrinthe a si mal reconstitué la scène..il t’as cru ta mère, alors qu’au final, tu es davantage la sienne.
De l'azote liquide s'étend lentement dans les veines de ton cerveau, de ton corps, atteignant tout tes membres, quand tu te blottis dans ses bras, et que la porte parait surgir de son cadre, rompant votre Forteresse, ton seul abris en ce monde illusoire. Illusoire ou réel ?..tu secoues la tête, recule, hurle et gémis en voyant , non pas l'araignée apparaître, mais l'arme d'Arthur la transpercer,griller la chaire dont l’odeur brulée imprègne ton nez, ta tête..Et tu ne sais pas..
Tu as froid..si froid..à peine vêtue,sur les pavés humides d'une rue pleine de smog..sans aucun indice. Tu ne sais plus pourquoi tu es là..peut-être es-tu sortis chercher de l'aide pour ton Cher Etre..Comment..il te semble pourtant que tu etais devant lui. Lorina aurait fui, mait toi, Al*c*e..non, toi tu te serai battue contre le dragon, la bête mugissante qu’est ce grand dictateur financier. Tout est si embrouillé,entre toi, Lorina,...Lizzie.... Au point que tu n'entend plus rien, pas même une galopade effrénée qui se dirige vers toi, t'emboutis et te réduit en poudre de verre urticante et givrante,irritante..larmes cruelles d’un conte de neige. Les miroirs ne sont-ils pas fait de verre .. ?..tu ne comprend plus rien, et tu ferme les yeux..lâche cruauté qui te compose..te vomis dans la normalité d'un monde ou la folie n'est autre que l'être le plus malsain que ton coeur eu jamais aimé.
Ton ventre est lourd, et pèse sur les poumons, asphyxiant un cerveau sans repère dans un couloir d'infinies réalités. Tout est blanc..pur..et en même temps si triste..une Alice perdue dans des abysses...les abysses de bras trop nombreux, mais que tu chéris si fort..les tiens venant caresser la matrice emporuprée dont le tissus aérien de ta robe de soie sert de linceul..oh petite main qui s’agite..c’est papa et maman...
Spoiler:
haha, non, j'ai eu une crise cardiaque en voyant la réponse, puis je me suis surexcitée en la lisant, et j'ai pondu un truc pire que mauvais..mais.."gniiih"
Madness
Madness
The mad father
12/3/2015, 05:03
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
BITCH PLEASE, JE SUIS A JOOOOOUR!!!!!! o/
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
15/3/2015, 01:20
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Dur réveil pour toi, douce Alice...tu fixes le plafond qui te renvoie ton reflet, tes doigts caressant pensivement ton ventre gonflé jusqu’ au nombril, excroissance déjà gênante qui te force à une position grotesque de poupée engrossée, les jambes légèrement écartées. Tes lèvres gonflées restent entrouvertes, tes yeux papillonant en cherchant autours d’eux...se croisant..se reflètant et paraissant te dévisager à l’infinis.
Tu remues les orteils, les doigts, soupirant en basculant le crâne contre la paroi de verre. Ta joue te gratte, et lorsque tes doigts la soulage, ils ôtent des poussières de sang seché de la délicate pommettes déchirées. Comme si le combat s’était clôt...ignorante que tu es devenu, tu as perdu ta superbe lorsque tes tripes ont cousus le sol d’un chemin d’entrailles. Sois bienheureuse que si ta mémoire est perdue, ton corps connait encore ce chemin tortueux du pouvoir que t’as confié ton dieu...fils par fils, fragment par fragment, ton inconscient t’as guérit, recréant la chaire aussi douce et délicate que lors de tes premiers jours de vie.
Mais un mot brutal résonne, vomit d’une bouche bavante de haine et de fureur, te forçant au replis sur toi-même, pourtant gênée par cette antre de vie qui appuis sur ta vessie, tes organes et tes nerfs.
Le voilà de nouveau sur toi, ses doigts mutilés écrasant ta trachée, te faisant ouvrir la bouche comme un poisson sortie de l’eau qui ne comprend rien, cherchant une lumière plus verte de ses yeux a l’expression indéchiffrables aux habitudes humaines. Il serre, cri, et tu n’entends déjà plus rien si ce n’est un long..long sifflement dans tes oreilles. Oh, Alice, même ta Vorpaline qui pourrait t’en défaire n’a plus le reflet d’intelligence d’apparaître. Tu te laisse faire, serrant tes petites mains brisées contre ton ventre, ton amour d’enfant. Son amertume dégouline sur ton visage comme une faciale de haine, venant caresser ta gorge, la soie de sa muqueuse et l’érotisme de son satin..un coup amer qui ne ressemble pas à l’oxygène que tu recherches.
Tu tousses, remue légèrement les pieds dans tes lambeaux en découvrant ton corps sans dignité, tes yeux de biche effarée perdu aux milieux des phares noirs que sont ses yeux, jusque la délivrance extatique qui te balance une grande bouffée d’air dans les poumons. Lentement le bruit reviens, puis l’odeur..Tu avales ta salive, sans essuyer ton visage sur lequel se mêlent sang, humeur noir et bave d’ asphyxie. Ses mots te sont sans sens, et il cesse son agression, l’air plus désemparé que tout. Tu l’observes, son visage qui t’es si beau, ses mains étranges qui portent encore du sang du collier rougeâtre qui vient glisser son médaillon carmin entre tes seins dénudés. Il se dégonfle..se refroidit.. ton cher Ami.
Quelle gentillesse vient t’étreindre..là est ta vraie folie, décidément..tu desserres les genoux, et lentement, rampent vers lui en protégeant ton gros ventre ridicule sur un corps si frêle, jusque venir poser une main aimante sur sa nuque, caressante, enlacement de ton être et étreignant ses épaules d’Atlas de parchemin miteux. Ton corps froid vient chercher sa chaleur, tes pieds nus déjà bleus sous la couche de terre et de feuille qui réside encore entre tes orteils.
-« ...tu me cherchais papa...je suis là..je suis à toi... »
Quelle inutilité de dire ces mots. Il ne veut pas les entendre. Il veux te posseder sans que tu ne le désire. Et telle que tu es, tu es bien loin d’être ce qu’il voudrait. Pas ta mère, ni celle de son enfant, qui se réfugie pourtant de nouveau dans ta matrice déchirée et réparée. Tu presses le nez contre sa joue, embrassant doucement son front en tremblant.
Tu ne sais plus rien de l’amour haineux qui vous lie.
Madness
Madness
The mad father
18/3/2015, 05:16
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Je ne dirais pas que c'est du caca, mais c'est du caca ;^; Et le nouvel avatar de Maddy... Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que Maddy brille... You know what I mean... J'ai aussi l'impression qu'il lui dit: "Eat my moustache, bitch!" *Part se suicider*