Une épaisse crinières aux reflet d’or platine grisâtre, idéfinissable, entre le foin doré , et le soleil d’hiver..peut-être même de la noisette ? Mais quelle masse..poussant les yeux à se baisser sur une croupe cambrée et séductrice, solide, travaillée par une danse rythmée et des jeux de jambes sportifs..Les cheveux mènent au corps, n’est ce pas ?..
Une danseuse de cabaret poussée au crack, aux courbes affolantes et à la musculature fine, aux longs membres délicats, capable d’étrangler Cerbère dans une corde pour partir en raid sauvage dans les terres du Pandémonium..On ne croirait pas à ta nature, en croyant tes immenses yeux tombants et énamourés, bordés de lourds cils bruns, au bleu d’été si profond et innocent..Un résidus du Paradis d’où tu t’es cassé la gueule pour aller gueuler tes chansons paillardes dans le caniveau, telle une vraie lady ! Mais si la couleur est innocente..le regard est emplis de ta personnalité tordue, et illuminé d’une étrange lueur par le sourire nonchalant que tu arbores en permanence sous ta frange de poney, lorsque le rouge à lèvre ne part pas sous les effluves d’alcool ou de cigares qui ont alourdis ta voix en l’écorchant.  Chantes Gloomy Sunday, ma belle, ton timbre est si parfait pour..something wicked..Robe rouge et fourrure d’un roux sauvage autour du cou, tu camoufles tes imperfections, cernes et travers , ne laissant voir que ton sourire séducteur.

Il du être fort surpris de voir une telle créature lui tomber dans les bras. Méphistophélès.

« l'esprit qui toujours nie; et c'est avec justice, car tout ce qui existe est digne d'être détruit; il serait donc mieux que rien n'existât. Ainsi, tout ce que vous nommez péché, destruction, bref, ce qu'on entend par mal, voilà mon élément. » Tu parles bien, et avec éloquence, mais  ça, c’était prévus dans le livre. Tu as du être un fameux jouet en véritée, car tu ne pouvais plus nier , et tu t’es en effet emmelé dans ton..élement.  Tu joues la malice, la séduction, jusque ses plus joueurs cotés, et l’on te qualifie par trop souvent d’infernale en riant. Quelle ironie. Ce n’est pas un quolibet, que diable ! Ici et là, si quelqu’un cherche un combat à l’épée, le fracas de tes talons sur la table et ta voix enorgueuillit retentie dans l’immédiat.  Tout ça pour jouer et humilier l’adversaire, la seule chose capable de te stopper d’un dépouillage de gueux de la pointe est sa voix.
Chien loyal, tu donnas tout ce que tu avais encore pour lui, en un jeu funeste dans lequel tu as surnagé jusqu’avaler l’eau putride de ton Destin tout tracé. Oh oui, Dieu est un être cruel ..mais il t’a offert ton être le plus cher, non ? Tu devrais lui en être reconaissante...

Cela étant, tu restes faible. Ou par trop attaché à tes défauts ? Tu bois, tu fumes, tu t’encanailles et tu ris trop fort, jusque perde contrôle de toi et finir bourrée dans un petit coin en chouinant, suppliant qu’on te porte, l’obligeant à te faire vomir..he, que veux-tu..ton pauvre petit corps n’est plus si resistant, une fois la page passée, et le monde réel sous les pieds.  Mais lorsque vient l’heure de rendre le Jugement, ta main gantée de soie jusqu’au coude essuie d’un geste élégant toute l’humeur pouvant se trouver sur tes lèvres, et les cieux peuvent trembler..voir, plus simplement ceux qui doivent le subir.

Le plus surprenant de cette histoire, est surement que..d’une certaine façons..est-elle seulement arrivée ?
Allemagne, siècle obscur de l’alchimie, te voilà expediée de tes belles plaines sous-terraines et nocturnes du Pandémonoium à une salle obscure, dans un cercle complexe que toi-même, pourtant grand esprit brillant et ange déchu, ne savait en saisir toutes les nuances et détails..Tes yeux couleur hématoms fixaient le sol..se relevant alors pour croiser le visage d’un homme qui par sa beauté eu pu être de tes semblables..Johann...On t’a balancé à pire que ça, dans tes années d’invocation de peste et de misère. (du moin, le crois-tu..). Alors là commencerait une nouvelle vie paisible ? Oh oui..Le désir de découverte du monde te pousse à l’entrainer à toute les folies, jusque l’achat d’un navire, pour traverser ce grand océan qui est devenus si petit depuis quelques années. Ton âme au diable, le monde t’appartenait autant qu’à lui, alors l’obtention de ces si petites choses .
Te rapelles-tu de ces nuit, seule avec ton maitre ? La lune éclairant le pont vide, les bouteilles vide et les air de violon tandis que vos projet de découvertes et de recherche éclosaient au ras des flots parmi vos rire.

C’était trop beau..car lorsque l’histoire doit avoir un tournant tragique, certains savent vraisemblablement faire de beau, beau tournant..et d’autre s’amusent à écraser les navires sur les rôchers. Comme le votre.  Et toute ta magie pourtant si puissante ne put surpasser celle de Dieu. Car il est autant celui qui te donne les pleins pouvoirs comme il te les ôte..Et tu hurlas, dans les vents et les tourments, les rugissements du vent, serrant ton cher humain dans les bras, et suppliant le roi du Pandémonium de ne pas te le prendre...

Alors vint cet étrange être, silhouette de fumée, qui d’un ton enjoué te dis une phrase bien plus froide que l’eau des Océans.
« Mais il ne s’agit plus de son territoire ici..alors ton âme au Papa Legba...et tu auras peut-être ce que tu veux... »

Chien qui remue la queue, comme une batarde de fourrière..tu ne pouvais pas mordre, et dans toute ta joie, tu lui donna ce qu’il désirait..l’âme d’un Prince Infernal, fut-il de sexe féminin, à sans doute une valeurs intéressante..C’était une signature dans un contrat. Vous voilà tout deux sans âme..

Mais le pied sur terre. Et vous vivèrent quelques temps,toi chantant, lui cherchant..jusqu’a ce que le Jeu débute. Et que le rôle pour lequel Il vous reservait dans cette triste et pitoyable pièce soit demandé sur scène.