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| | ...Quiconque s'y aventurera... Je ne me souviens plus quand tout cela a commencé ni pourquoi je me suis retrouvé ici. Mais ce qui est sur c'est que j'ai préféré l'oublié. Notre roi me gardait dans sa poche, déambulant les rues, sous sa cape longue en velours rouge, si lourde, qui tire en arrière, retient les épaules, écrase vers le sol, essoufflant le peu de souffle qu'il reste de nous... il n'eu nul besoin de ses sujets pour noyer son malheur, sa honte, son mal être, juste d'une issue, quelque chose qui, pour un moment, lui ferait se faire sentir bien, sans faire semblant. Rien que quelque secondes dans la peau d'un épicurien, à jouir d'un faux bonheur où il eu pu vraiment expulser toute sa colère, tous ses sentiments qu'il étouffe. Car il n'en peux plus d'être enfermé entre les immenses murs du château, de taire les rumeurs en faisant la marionnette, de la frustration de chacun de ses faits qu'il mens devant tous. Si il a encore des sentiments, il ne se souvient que du gout des cendres qu'il goute constamment entre ses lèvres dès qu'il les entre ouvres pour sourire. Comme un poison constant qui colle, qui s'attache, le noue, l'assèche, l'arrache et le laisse qu'à demi vivant. Tout ce qu'il avait besoin cette soirée là, c'était d'être lui même, sans avoir peur que quelqu'un le juge, sans que personne ne voit sa souffrance, qu'il n'eut pas besoin de cacher chaque parcelles de son corps, qu'il puisse se sentir libre, libre d'en faire ce qu'il veut avec ce qu'il possède. Ses talons ne font jamais aucun bruit, même sous la pluie rouge, même sous l'orage qui grondait au dessus de nous cette fois encore. Il avait profité des rues désertes pour aller à Lumia. Evidemment, si quelqu'un l'apercevait, on le reconnaitrait, mais ne dirait rien. Même avec un masque et plus de vêtements que tout le royaume réunie, ça ne suffirait pas pour faire taire son aura de sang ni son odeur de roses qu'un enfant aveugle pourrait deviner, sans ne jamais l'avoir croisé. Il se stoppa devant une grande enseigne, leva la tête, vérifiant que l'adresse était bonne. Il posa sa main droite emmitouflé dans son gant pourpre. "clique claque" Fit la porte qu'il ouvrit lentement. Il s'arrêta dans cette pièce, retira ses gants doigts par doigts, déshabillant sa main avec grâce, puis abaissa sa capuche, finissant par tirer enfin le ruban qui tenait son masque argenté, le faisant tomber jusqu'à son autre paume dans le silence. Il découvrit son visage, respira profondément. Il passa ses mains sur ses vêtements moites, et regarda le détail de l'architecture du lieu. Il prit le temps de me sortir de son manteau, regarder son reflet, puis me ranger en attendant d'être accueilli. | | | Carol Warren Carol Warren Catin Sentimentale ♥ | T’es comme en plein trip,t’as le cerveau qui pars en dérouille et tu piges, rien ? Qui sait mon petit, peut-être étendu sur ton lit à baver à cause d’une quelconque substance que t’aurais ingurgité la veille au soir . Pourtant, tu le sens, ce froid glacial et terreux, humide, qui s’empare de tes pieds de cendrillon, à cause de la légère brume que tu as du traverser ce matin là. Si tes bottines n’étaient aussi noir que la pourriture qui pousse dans ta calotte cranienne, on en verrai la flaque d’humidité moite qui la dévore lentement, remontant peu à peu vers tes chevilles. Tes pieds ont déjà du commencer à gonfler avec toute cette eau..’faudrait pas que tu fasses de la rétentnion bichette, c’est mauvais pour le buisness. Le soleil s’est couché, et c’est avec la nuit que tu te lèves, brillant comme les astres, là ou seuls les insomniaques et les romantiques osent vivrent éveillés. Où les hommes et bêtes dont les désirs ne peuvent se révèler au grand jour..qui sait.. Tes pieds touchent le sol et tes pas résonnent sourdement tandis que tu traines ta carcasse jusque l’armoire, pour t’habiller, le temps d’un bonjour sans doute gené, avant dete retrouver à nouveau à poil. Après tout, jour après jour, tu pourrais presque porter la même tenue. Tu dors nu..tu travailles nu..et tu ne sors que peu..Quelle vie de rêve, hein mon petit ? Combien envies ton minois d’adolescent coincé entre les deux sexe, sans savoir ce à quoi il sert..oh, il est beau, l’ange et chérubin, écartant les cuisses pour un halléluia bacchanal, offrant ton corps contre de l’argent, quitte à y laisser ton âme imagée, ce caractère pitoyable que tu dissimule sous un pan de kimono, passant et repassant ta main devant ton faciès afin de travailler ton jeu de regard, tes cheveux de ce soleil que tu ne vois jamais tombant encore épars sur tes yeux d’un ciel de jour, contrastant avec ta vie de petite mite nocturne aux ailes épanouies et frôlant le sublime. Les ailes de soie dansent et ondoient contre tes hanches étroites lorsque tu te dandines sur tes pieds, soupirant, ta maigre poitrine de gamine malformée se soulevant sous ton souffle qui s’accèlere après le signal bien connu. Un client. Le sourire vient se graver douloureusement contre tes joues, comme sous l’effet d’un rasoir, et tu glisses un dernier trait de ce khol qui te mystifie le visage, te rendant enfant sans sexe de la nuit, ce masque de craie grasse et noire qui cherche à défaire la perfection innocente de tes grands traits de doux agneau. Profitant de tes derniers instants de liberté, tes doigts viennent frôler les touches d’ivoire du piano qui ornemente ta chambre et salle de travail, aux 4 coins thématiques, pour tout les goûts, et toute les couleurs. Du chic salon de dandy musical, s’abroge impatiement la tour de londres et ses instruments d’horreur et de torture...Quel bel endroit, si sain si propre pour un èrre de ton âge, hein Carol ? Tes pensées s’égarent une dernière fois avant le baillon professionnel, regrettant, et se demandant ce qu’elle fait là, ce qui pousse ce corps si fragile à souffrir et s’humilier toute nuit.. Mais là est une nouvelle lune qui se lève, et d’une démarche silencieuse de cygne digne et blessé, t laches un dernier soupir qui n’est du plaisir, et la porte coulisse pour laisser entrer le visiteur dont tu ignores encore le visage. Vieux, beaux, laid, jeune, humain ou animal...tout t’es dû, et tu leur dois tout. Masque en main, tes lèvres s’adoucissent, et s’ornent d’un sourire éblouissant et tendre, ravis de la visite, comme si ce il inconnu était ton histoire d’amour la plus ardente..il parait que c’est le sourire commercial de la compagnie..mieux vaudrait un coup de rasoir..d’une oreille à l’autre, pour faire sourire ta gorge avec. "..Bienvenue.." | | | | Alors que le Roi rouge patientait calmement dans le hall il se retourna vers la voix qui l'interpella. Il commença par analyser la jeune personne. Le timbre de sa voix comme les traits de son visage. Silencieux jusqu'ici il se mit a élever lentement la voix grave et suffisante. Un ton sombre et enjoliver par un sourire radieux. "-Je vous remercie. " il se stoppa un instant et reprit " Puis-je avoir une chambre pour la nuit?" Il ne disait pas ce qui était évident. Il était plus simple de détourner la question. Il est toujours plus simple de la détourner. Il faut bien décorer, maquiller, enjoliver tout ce que l'on dit. Chacun des mouvements des lèvre est un mensonge de plus. Après tant d'années ce n'est qu'une formalité. Une formalité essentiel cependant. Il en profita pour retirer sa cape. Il tira sur la ficelle qui libera son dos et ses épaule prêts à craquer comme une petite fille sage sous le poids des dessins de ses cauchemars, sur un long chemin noir. Il déposa le tissus de velour comme un corps inerte, l'enveloppant de ses 2avants bras, le rapprochant délicatement du porte manteau. Habituellement ses sujets s'en occupait pour lui. Après tout, c'est l'avantage d'être Gouverneur d'un royaume aussi grand que Crimson spook. Mais il n'avait le Coeur a se faire servir ici. Il voulait changer ses habitudes. Voir l'ailleurs. L' Inatteignable. La satisfaction du nouveau. | | | Carol Warren Carol Warren Catin Sentimentale ♥ | Damned ..vois-tu ceci, agnelet ? Il semblerait que ta réputation te précède, te faisant quérir jusqu'au Roi de ce bled malsain et damné..Tes doigts desserrent leur prise sur le pan de bois, et tes yeux s'agrandissent, comme sous l'effet d'une quelconque drogue qui dilaterait tes pupilles de chaton malmené. Alors tu baisses les yeux, le visage...ou est ton arrogance, sale gamin ?! Te voilà soumis comme un chien devant un maître brutal.
"C'est par ici, je vous en pris."
Quelle politesse..Tu t'effaces, tu roules du cul en le précédant, comme la bonne petite catin que tu es devenus. Et revoilà l'habit de travail qui se dévoile, perdant la justesse de son nom par le froissement de la soie sur le sol. Ne reste qu'une fine barrière de tissus séparant le client de l'amant... C'est vraiment pathétique, le calcul de tes gestes est tellement ancré dans ta cervelle de moineau damoiseau qu'il n'est au final que dilué dans la nature profonde que tu t'es forgé. Et la mite rejoint la lumière.
Tu te retourne alors vers ce Roi, aux yeux fascinant et glaçant, vampire de légende urbaine et triste fantôme de gouvernement. Mutin, tes lèvres font la moue alors que tes doigts viennent s'emmêler dans ses vêtements, sans pour autant s'offrir le même luxe sauvage d’assaut sadique qui te servent de mesquine vengeance préliminaire avant de passer à la casserole. Après tout, le SM n'est-il pas l'une de tes spécialisations ? C'est que tu as un catalogue bien fourni.. Mais tu continus à te tortiller comme si tu avais envie de pisser, jouant déjà le jeu du va et viens simulé, avant goût, relevant ton fin menton vers la royauté et levant d'autant la voix.
-" Cette nuit sera tout ce que vous voulez...à vous de m'offrir les chapitres que vous désirez parcourir..."
Souffle lent, retenus, et regard a la couleur d'hématome. T'es à condamner les saints aux enfers ,dans un masque de fausse douceur et fausse innocence. Voir un inception de tout tes masques. Perdu dans le labyrinthe de miroir, On sait plus quel reflet montre la vérité. | | | Contenu sponsorisé Contenu sponsorisé | | |
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