« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
#ragequit - Emrys Strøm
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#ragequit - Emrys Strøm

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Voodoo Child
Emrys Strøm
Emrys Strøm
Emrys Strøm
Voodoo Child
3/4/2015, 06:08
Messages : 36

Video games kills



 
I. LE PERSONNAGE.

 
.: Nom civil: Emrys Strøm.
.: Age : 18 ans.
.: Existe à Wonderland depuis : Deux mois.
.: Orientation sexuelle : Ne se pose pas vraiment la question.
.: Groupe : Crooked Men.
.: Race : Alice.
.: Origine : Norvège.
.: Fonction : Etudiante en théologie à Asyria, fait parfois des heures sup' à Lumia, en tant que serveuse.
.: Âme : Non.
.: Particularité : Son ombre peut changer de forme, parle souvent pour elle, lui parle souvent dans sa tête aussi.
.: Pouvoir : Elle souffre, ressent toute la douleur des habitants de Wonderland. Si bien que lorsqu'elle se blesse elle ne ressent plus sa douleur, étouffée par celle des autres, cependant elle peut la faire ressentir à autrui par un contact, et peu même les blesser en se blessant elle-même.
.: Classe sociale : Etudiante, elle réchauffe ses pâtes avec son briquet quoi.
.: Participant au Game of Madness : Pas pour le moment.

 
II. LES DESCRIPTIONS.

 
"Je suis fou, et vous?"
 
'Ya être gentille et paraître gentille. Toi, tu fais partie de la seconde catégorie, et tout réside dans le "paraître". Oh, t'es pas une adolescente excécrable, 'ya bien pire dans ce monde de détraqués. T'as longtemps été un garçon manqué, au grand dam de tes géniteurs. Selon ton humeur tu répondais effrontément ou le ignorait leurs propos avec superbe, estimant qu'il était malsain de se faire injecter des seringues d'idéaux plutôt que de te les forger toi-même. Les titres, les manières, tout cela t'avais toujours semblé terriblement absurde et vide de sens. T'as toujours suivit tes propres convictions sans te soucier des langues perfides sifflant derrière ton dos. Esprit à contre courant, tu ne t'étonnes que rarement, si quelque chose existe, alors qu'il le fasse, et surtout, qu'il te fiche la paix. Pourtant, ton cerveau tourne en permanence dans ta boîte crânienne, mais tu ne cherches que le silence. Solitaire, tu ne crois qu'en toi, mais aspire à te reposer sur les autres. Indécis paradoxe, à la personnalité instable. Mais ça n'est qu'une carapace, t'as déjà tellement mal que t'as pas envie de te briser l'âme. Ton humanité t'exaspère, te fragilise et t'avillit. Tu te sens trop proche de ce qui te détruit, à petits feu, toute cette douleur qui n'est tienne mais qui te harcèles le corps. Les gens t’exaspèrent, tu t'exaspères, naïve créature pensant encore pouvoir s'échapper de toi-même.

Tu t'enfermes dans un mutisme sélectif, laissant ton ombre parler pour toi, aussi ridicule ses mots puissent te paraître. Il est grossier, chiant, ne répétant jamais tes mots comme il le devrait, mais ça te semble toujours moins chiant que de l'ouvrir. En serais-tu seulement capable? Mais oui, tu causes parfois, par SMS, écrit, ou encore sur des chats, à des avatars et jamais à des personnes. Le monde virtuel t'as toujours parut plus rassurant, une idylle où tes erreurs n'auraient pas de poids. Mais t'es surtout une gamine effrayée et perdue, se raccrochant aux quelques lambeaux de son passé tout en le maudissant et regardant avec envie un avenir vers lequel tu n'oses te lancer. Vole petit colibris, vole! ... Pour mieux te vautrer. Ouais, t'es un peu défaitiste aussi. Mais t'en fais pas une religion, même si parfois le suicide ça te fais marrer. C'est un loisir comme un autre, comme la lecture. Il t'arrive souvent de noyer ton esprit sous la culture, te mutilant la pensée à coups de plumes étrangères, juste pour mieux les mépriser par la suite. Tu crois en rien, c'est plus facile pour toi, mais t'envisages jamais de le faire en fait, rejetant d'emblée toutes idée qui pourrait perturber ton fragile équilibre. Tu te fais vomir, insensible créature au coeur blessé, ne pouvant trouver la compagnie que dans la souffrance d'autrui. Mais derrière un écran, c'est différent. Voodoo Child... Versatile personnalité. Parfois compatissante, d'autres marrante, parfois même avenante, tu portes un masque pour ne jamais laisser personne te toucher.

 
"I'm FABULOUS!"
 
T'as la peau de soie, Emrys, douce poupée à la peau de bébé translucide sous lesquelles transparaît une ossature fine et sombre, légèrement bleutée, comme des tares qui remonteraient à la surface et étendraient leur voile noir sur ton apparence si parfaite. T'as l'air d'une poupée de chiffon rapiécée avec les traces de coutures qui décorent ton corps et ta peau blême et glacée de macchabée. Tes longues boucles argentées cascadent en voile mortuaire sur ton corps fin, aux courbes marquées. Pourtant tes os ressortent, un peu trop. Frêle et chétive, on a toujours l'impression qu'un souffle pourrait te briser. T'as pas la carrure d'une guerrière, mais t'es agile et rapide, enfin, pour une humaine. T'as la dérangeante apparence des enfants qui ont grandit trop vite, enfantine et sensuelle, de quoi attirer les détraqués. Tes robes dentelées et tes bas rayés n'arrangent rien. Tes petits vernis claquent sur le sol et attirent l'attention alors que derrière toi tu laisses une odeur de lys. T'es pas bien grande, dépassant difficilement le mètre soixante. T'as le coup long, blanc, encore marqué de la trace de la corde t'ayant ôté la vie. T'aurais pu choisir plus original, mais bon, tu l'aimes bien cette marque c'est un peu comme le tatouage que tu n'as jamais osé te faire.

Venons-en à ton visage. Arrondis, t'as encore des traits d'enfant. Tes yeux sont bleus, des cieux intenses s'offrant au monde. Beaux à en crever... à te les crever ouais. T'as le regard figé, froid, parfois endormi. Inexpressive poupée figée dans l'écrin de ton cercueil. Plus bas, comme un maquillage léger, des cernes se dessinent, comme si t'avais les orbites creusées par la mort. Tu te maquilles légèrement, sans jamais les dissimuler, comme un cadavre mal déguisé. T'as un nez aussi, pour respirer. Légèrement remonté, un nez de gosse. Et puis, y'a tes lèvres... Charnues, à croquer, juste un peu, les faire saigner, juste pour les colorer un peu. Par ce qu'elles sont violettes, tes lèvres, comme des ecchymoses et que tu souris pas souvent. Tu déranges, probablement autant que tu fascines. T'as les gestes lents, lascifs pour certains, désinvoltes pour d'autres. La vérité c'est que t'es surtout lasse et apathique. Enfin, tout ça... C'est bien présenté mais tu fais aussi flipper hein, tu laisses aussi parfois indifférent, après tout ici, ton apparence n'a rien d'atypique. Mais c'est la tienne et elle te plait. 

Tu te surprends même parfois à te prendre d'affection pour cette tumeur bâtarde qui trône en maître de tes mots et enferme ta cognition. Cette chose ignoble à la carapace sombre et lisse telle un symbiote digne de tes bédés préférées. L'autre, celui qui a un rire gras et une voix rauque, aussi profonde que la gorge d'une catin. Cette pseudo-araignée difforme aux dents blanches et menaçantes qui flotte au dessus de ta tête et observe de ses yeux vides le monde qui t'entoure. Ce monstre hideux qui n'est que le reflet de ce que t'as en dedans... C'est ce que tu te dis parfois, quand tu te surprends à t'inventer un syndrome de sous-estimation... Quand tu te planques derrières ses grandes pattes osseuses et que tu le laisses prendre les rennes.

 
III. L'HISTOIRE.

 
"Once upon a time..."
 
Vous saviez qu'il existait des gens vouant un culte aux sous-vêtements? Brûlant des habits sur l'autel de la nudité partielle? Qu'il y en avait qui rêvaient même de se transformer en légumes? Et que parfois, lorsqu'on s'aventurait près du Palais, on pouvait croiser des gens priant le Dieu Castor? J'en ai bouffé des écrits, mais encore à ce jour, le culte qui me semble le plus étrange était celui du Dieu unique. J'ai toujours été plus tournée vers la mythologie, nordique en fait. Je rêvais d'être une Valkyre, d'une vie moins morne. J'étais née avec une épée de Damoclès pendant au dessus de ma tête. J'ai vécu plus que je ne l'aurais du. Surprotégée, mes parents priaient pour ma surive. Encore fallait-il vivre... Je n'ai pas eu la vie palpitante dont je rêvais. Mes parents tentaient de m'inculquer des connaissances que je vomissait sans le moindre état d'âme. A quoi bon? De toute façon ça ne mènerait à rien. Ils étaient desespérés, mes professeurs abandonnèrent un à un l'idée de m'enseigner quoique ce soit, les seuls qui restèrent ne le firent que pour profiter du dévouement de mes parents. Eirik Strøm, mon père, était prêtre à une époque où la religion représentait bien peu pour ses contemporains. Nora, ma mère, se contentait de rester chez nous, davantage pour ne pas affronter un monde ne lui correspondant plus que pour s'occuper de moi. Ils étaient restés figés dans une époque arriéréé, celles des grands tableaux qui ornaient notre salon et qui sentaient la poussière. Ils étaient vieux, j'étais leur miracle. Mais le Seigneur n'aimant pas les heures sup' il avait quelque peu foiré ma conception, le cadeau empoisonné, le rêve fait cauchemar. Honnêtement, c'était digne des plus grands génies du mal, Dark Vador et Dr.Octopus pouvaient aller se rhabiller.

Enfin, vous voyez le tableau. Mais la médecine faisant des miracles mon sursit avait été prolongé, ma souffrance aussi. Mes parents me gardaient égoïstement, comme une poupée destinée à orner leur mobilier vieillot. Je sortais, rarement, mais ça arrivait. Toujours accompagnée, souvent pour rendre visite à des amis de la famille. Leurs enfants grandissaient dans une réalité complètement étrangère à la mienne. Lorsqu'on me parlait de l'école, ça me semblait aussi réel qu'Alice au pays des merveilles. Oui, j'avais aussi des livres un peu fantaisistes, toujours vieux, mais ils m'offraient un peu d'évasion dans ma prison moisie. Lors de ces quelques sorties je découvrais un nouveau monde, de nouveaux mondes. Bande-dessinées, dessins-animés, jeux-vidéos. Tant d'étrangetés jusqu'alors ignorées. Mes parents m'aimaient, je pense. D'un amour égoïste et étouffant, mais ils ne connassaient rien d'autre. Je ne sais pas si j'ai jamais ressentis autre chose que de la pitié pour eux. Peu importe. Je les harcelais tellement qu'ils finirent par céder. Le monde actuel vint à moi, du moins ce que je pensais alors être le monde. Dans un premier temps on m'autorisa les chaînes diffusant les dessins-animés, puis les bandes-dessinées. Les jeux-vidéos et internet vinrent plus tard, vers la fin. J'avais alors dix-huit ans. C'était absurde. Le monde virtuel était tout ce pourquoi j'existais. Je n'avais rien en dehors. Et j'm'étais lamentablement vautrée. Oh, ça n'était qu'une erreur de plus, un missclick, la souris qui avait glissé. Mais j'avais alors dit merde au monde, alors que je fondais en larmes je réalisais à quel point j'étais pathétique. La majorité, le début de la vie... La blague. J'étais pas faite pour vivre aussi longtemps et c'était pas pour rien.

J'avais alors fait un magnifique fuck à la réalité. Le corps ballant et inerte, suspendu à une corde. C'était triste à faire chialer un bébé phoque. J'avais envie de revenir en arrière rien que pour voir comment évoluerait le monde sans moi, réalisant que ça ne changerait rien. Fantastique. Et puis, 'ya eut le lapin. Blanc. En fait, je ne suis même pas sûre qu'il m'ait demandé mon avis avant de m'embarquer. Tout est flou. Mais bon. Je découvris alors le monde, le vrai. Non pas Wonderland, mais le monde que je n'avais jamais pu explorer. Asirya, parfaite réplique de ce que je n'avais jamais pu voir. Ma vie commença le jour de ma mort, et m'y engagea sans savoir ce qui m'attendais. La reine rouge prit mon âme, si peu en échange de ce qu'on m'offrait. Je sais pas pourquoi, mais j'avais choisi théologie, nostalgie? Tentative de reconstituer ce qu'aurait été ma vie? Je pense que je ne savais surtout pas quoi choisir d'autre, ça devait être la seule chose que je connaissais. J'm'étais trouvé un logement, et même un petit boulot. Tout ce qu'il fallait en somme... Mais mon passé me collant à la peau j'avais tout de même du mal à me faire des relations et une douleur nouvelle vint parcourir mes cellules. Bien vite mes démons revinrent me hanter, je m'enferma donc à nouveau dans le monde illusoire qui avait bercé ma précédente vie.

 
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.


.: Comment êtes-vous arrivés ici? : Joker.
.: Quelque chose à nous dire? : L'insomnie ne me réussit pas.
.: Avatar : Wo-Class et Aircraft Carrier de Kancolle.
.: Rang désiré : Voodoo child.

 
FICHE PAR FALLEN SWALLOW


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Anonymous
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3/4/2015, 16:24
Magnifique ! =D
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