« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
Oh my deer... Bam'Bee
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Oh my deer... Bam'Bee

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Deer does and rabbit holes
Bam'Bee Doe
Bam'Bee Doe
Bam'Bee Doe
Deer does and rabbit holes
21/11/2015, 12:52
Messages : 6

Bam'Bee Doe


• Nom civil : Bam'Bee Doe.
• Age : 19 ans, son temps s'écoule encore.
• Existe à Wonderland depuis : Sa naissance.
• Orientation sexuelle : Ça se mange?
• Groupe : Crooked Men.
• Race : Déjan'thé.
• Origine : Bambi )o)
• Fonction : "Prostipute".
• Âme : Oui, pour le moment.
• Particularité : Transformation en cerf.
• Pouvoir : Inconnu.
• Participant au Game of Madness : Non.

I'M FABULOUS!


Oh Bam'Bee... Regardes toi ! T'es l'archétype même de la petite souillon. Même Mulan t'envierait le foin dans ta chevelure hirsute, à la limite des dreadlocks dont émergent deux petites cornes et des oreilles animales. Une masse informe noir corbeau où se battent en duel quelques perles et des barrettes tentant de leur donner ne serait-ce qu'une allure vaguement humaine. Mais t'y peux rien, quand Panpan t'invite à jouer, c'est plus fort que toi, tu déchires  les dentelles imposées par la vielle dame pour courir plus librement, quand tu ne te contentes pas de les abandonner dans un fossé pour courir pieds nus dans les quartiers huppés. Sauvageonne, que ce surnom te va bien, avec ton cou orné des dents des compagnons auxquels tu as du ôter la vie, pour ne jamais oublier. Ta petite queue dépassant de tes jupons trop courts n'aide en rien. Si les vêtements ne t'intéressent pas, tu t'es prise d'affection pour les bijoux par contre, les grandes boucles dorées que te laisse porter la matrone pour attirer l’œil des clients et qui te rappellent les yeux de ta mère. Il t'arrive parfois de porter la fourrure bicolore de fleur, celle qui sent bizarre mais dont tu n'arrives pas à te séparer surtout quand Panpan n'est pas à tes côtés.

Ta peau claire est couverte d’ecchymoses et d'égratignures, quelques cicatrices et des marques écarlates se dessinant sur ton épiderme, des traces de naissance comme des larmes de sang. Elles contrastent étrangement avec ton regard doré, le faisant ressortir davantage. Il brille toujours d'un éclat de malice... ou de connerie, tout est une question de point de vue, mais il est toujours vif, bien plus que ton esprit. Tes cils sont longs et sombres, venant souvent voiler tes grands yeux de biche. Il y a ta bouche aussi, bouton de rose écarlate fendu par tes crocs acharnés, et ton petit nez de lutin. Tu as une bouille de poupée, une poupée de chiffon balancée dans une poubelle et qui pourtant, semble heureuse de s'y trouver. Tu respires la joie de vivre, Bam'Bee, toujours le sourire au lèvres et le rire facile, une bouffée d'air frai. T'as une voix de gamine, et le corps à mi-chemin entre deux âges. Un petit corps dépassant à peine le mètre cinquante-cinq, une enveloppe de frêle moineau aux os saillants et aux formes en développement, suffisamment pour éveiller les plus bas instincts, un corps offert sans pudeur et une candeur presque criminelle.

Il faudrait tout de même être un sacré taré pour fantasmer sur un animal... Car oui, tu n'es pas qu'humaine. Il n'est pas rare que tu reprennes ta forme originelle, ton visage s'étire en fin museau alors que tes membres s'allongent. Ta peau blême se recouvre d'un voile de jais fait de poils drus et légèrement tacheté de blanc sur le dos, témoignant de ton jeune âge. Ton cou se recouvre d'un pelage bien plus doux et long alors que deux oreilles animales se dressent fièrement sur ton crâne. Tes cornes s'allongent, se déployant en de majestueux bois ornés d'or et de perles. Seul ton regard reste inchangé, deux étoiles d'or luisant dans l'obscurité, analysant leur environnement avec curiosité.

We're all mad here


Bon cocotte, on va être francs avec eux d'accord? De toute façon, ils le découvriront bien assez vite et faut être honnêtes, les apparences te trahissent un peu. T'es pas le genre de nana qui va se poser dans un coin avec un bouquin, tu sais même pas lire t'façon, t'aurais juste l'air con. Non, toi t'es plutôt celle qui va offrir des bouquets de vers à ses voisins pour leur souhaiter une bonne journée, convaincue qu'ils l'adorent et qu'ils ne pourraient pas s'en passer. T'es celle qu'on entend arriver à trente kilomètres à la ronde, la discrétion ça n'a jamais été ton fort. Et puis, t'aimes trop parler pour ça. Mais si ça n'était que ça, ta maladresse contribue largement à te faire remarquer, tu n'as pas ton pareil pour te prendre les pieds dans le vide ou te coincer une corne dans une branche. Enfin, c'est surtout que tu ne fais attention à rien, gamine hyperactive, tu es toujours en mouvement, trépignant quand tu dois rester calme. Il te suffit d'un rien pour t'amuser, un simple bout de bois, ou encore une vanne pas très drôle. Tu es très bon public, même s'il arrive souvent que tu ne comprenne pas.

D'ailleurs, tu ne comprends pas grand chose, t'as tendance à tout prendre au pied de la lettre. Beaucoup de notions t'échappent, surtout quand il s'agit des Hommes. Les mots abstraits - ou trop compliqués - t'échappent, de même que les notions de morale ou de politesse. T'es le genre de fille qui entre dans les chambres de ses collègues sans frapper ni s'excuser et qui y reste même si elle note que c'est occupé. Tu es si simple que tu sembles complexe aux yeux du commun des mortels, pourtant il t'en faut peu, la nourriture, et plus précisément les sucreries, suffit à te combler. En fait, il suffit de te connaître un peu pour te mener à la baguette, ta méconnaissance du monde te rend facilement manipulable, et influençable. Sans parler de ta naïveté qui déconcerterait un embryon. Tu courrais après toutes les camionnettes blanches que tu croiserais pour peu qu'un vieux type en imper t'aie un jour invité à le suivre et te promettant des glaces. Tu es dangereuse... mais principalement pour toi-même, mais étrangement t'arrives toujours à te fourrer dans les pires situations et t'en sortir sans même le réaliser. T'as une vision du monde bien à toi, du genre œillères taguées avec des poneys.

Tu témoignes d'une impulsivité propre aux personnes enfantines, ne considérant jamais les conséquences de tes actes. Tu es curieuse et avenante, un peu trop. Tu aimes apprendre, mais tu parviens rarement à emmagasiner les données dans ta cervelle endommagée, il n'est pas rare que tu oublies des gens rencontrés la veille mais étrangement les chansons idiotes ne quittent jamais ton esprit. Il t'arrive souvent de sortir des blagues idiotes, qui souvent n'en sont pas, en fait tu ne sais même pas ce qu'est une blague, t'essaies juste pour faire comme les autres et avoir l'air sympa, tu n'as pas encore obtenu le résultat escompté mais tu persévère, répétant la même action en espérant un résultat différent. Oui, t'es têtue aussi. Et comme si ça ne suffisait pas tu n'hésites pas à balancer les connaissances prémâchées et mal retenues à la figure des gens en leur faisant la morale. Mais t'as aussi de bon côtés hein! T'es toujours de bonne humeur, sans parler du fait que t'es plutôt gentille et serviable... Bon d'accord, t'as souvent tendance à apporter davantage de problèmes que de solutions, mais c'est l'intention qui compte non? Et bon, t'es généreuse aussi... J'ai du en oublier hein, t'es pas que agaçante... T'as des côtés un peu mignons... Enfin, ils les découvrirons bien en te côtoyant.     

Once upon a time...


I - Fall : Stand. Learn.

Tout te semble flou et étranger, effrayant… C’est le mot. Le premier soupir, tu te sens privée de quelque chose de précieux, le souffle qui te manque, ton corps qui rappelle l’oxygène. La première inspiration, le soulagement et la peur que la prochaine ne vienne jamais, de ne pas savoir comment répéter l’opération. Ton être prend forme, de même que la certitude de pouvoir continuer, de simplement pouvoir exister. Le premier frisson qui te gagne, ton cœur qui s’emballe. L’angoisse. Et cette sensation de chaleur qui t’envahit, ce corps familier qui vient à l’encontre du tien, qui l’enveloppe avec douceur.  Le premier regard sur le monde, tes ambres qui s’offrent à lui pour s’y refuser aussitôt, victimes de sa lueur trop vive. Ton corps se presse davantage contre l’autre, ta seule ancre dans l’inconnu qui t’entoure. Des sons vifs retentissent, se glissent dans les feuillages. Des rires, des cris que tu ne comprends pas. « Le petit roi est né ! » « Qu’il est mignon ! » « Il n’a pas l’air un peu con ? »… Que de sonorités dont tu voudrais comprendre le sens. Tu t’enfouis plus profondément dans les pattes de ta génitrice, entrouvrant tout de même les yeux, intriguée.

Un tableau blanc s’offre à ton regard doré, quelques couleurs s’y joignent et peu à peu les contours de ton monde se dessinent. Tant de figures vous entourent, toutes différentes les unes des autres, des emplumés, des petits poilus, quelques cornus… Tu ne trouves aucune logique dans cet amas de formes. Ton regard se pose sur deux masses sombres, tu esquisses instinctivement un mouvement de recul, elles s’approchent, tu recules, encore et encore. Tu réalises soudain qu’elles font partie de toi, que tu les contrôles. « Je vous disais qu’il avait l’air con ! » « Oh taisez-vous, regardez, il tente de se lever ! » Tenter, c’est bien le mot. Tes frêles bâtons parviennent tant bien que mal à te soulever du sol avant de céder sous ton poids de nouveau-né. « Il n’y arrivera jamais ! Regardez les cure-dents qu’il se paie ! » Ce rire, il t'irrite. Te voilà à nouveau sur tes pattes, tentant gauchement de sauter en direction de ce son pour l'arrêter. Ton museau rencontre une fois de plus les feuilles humides. Un bruit plus sourd se fait entendre, les voix s'éteignent. Deux masses sombres entrent dans ton champ de vision, bien plus grandes et assurées que les tiennes, tu relèves la tête, ton regard se perd sur des pattes interminables et tu le vois. Grand, majestueux, il ressemble à ta mère, en plus massif et des branches lui sortent de la tête, à l'époque tu pensais que vous étiez des arbres. Ton cœur rate un battement. Il a fait taire les voix.

Tu étais le prince de cette forêt. C'est ce que ta maman t'as dit, tu sais pas trop ce que c'est, elle dit que plus tard tu seras comme ton papa, et ça, ça avait l'air vachement bien. Ta maman, elle doit être aussi con que toi, si elle avait mieux regardé elle aurait su que tu ne serais jamais roi. Le roi, tu ne l’as vu qu’une seule fois, ce jour où il pleuvait des feuilles écarlates et les pensées de l’assemblée creusaient les troncs. A l’époque tu n’avais pas compris qu’être roi impliquait de ne plus pouvoir être avec ta famille. Ta mère t’as caché bien des choses de la vie, préférant t’en préserver plutôt de te t’apprendre à t’en sortir. Les devoirs d’un petit roi se résument à découvrir le monde tout en restant planqué dans la fourrure de sa mère. Un rien t’effraye, les voix des sujets... Cette lapine. Panpan. Elle ne ressemble à personne, elle est aussi fascinante qu’inquiétante. C’est la personne la plus bruyante qu’il t’ai été donné de rencontrer. Elle a toujours quelque chose à dire sur tous les sujets. Le genre à t’emmener brouter l’herbe à Poneyville en t’assurant que ta mère serait fière de toi. Vous n’appartenez pas au même monde, vous avez pourtant réussir à vous adapter, jusqu’à devenir inséparables. Panpan, elle te parle des choses dont ta mère ne parle pas, tu bois chacune de ses paroles sans te poser la moindre question, trop avide de connaître le monde qui t'entoure.



II - Winter : Stumble.

La terre s'enfouit dans un tombeau gelé jusqu'à la saison suivante, les premières neiges sont venues ternir les couleurs vives des feuillages d'automne. Le froid semble ôter toute saveur au monde que tu as appris à connaître, tout te semble étranger, comme si tu naissais à nouveau. Les baies rouges que tu appréciais ont laissé place au sucre glace de FTWhat, les tourmentes de granité suivirent. Les jours passent et tu restes à l'abris seule avec ta mère. Les êtres bruyants finissent par te manquer, au cours de cet hiver tu découvre la solitude et l'ennui, tout ce qui te semblait acquis est chamboulé. La peur refait surface, de même que le doute, tu te demandes si tu pourras retrouver l'automne et sa douce féerie. Un soir, tu t'enfuis, galope a travers les flocons sucrés pour retourner à votre arbre abandonné. Tu l'attends, ta tendre amie, tu te fiches de tes membres gelés et des mises en garde de ta mère, roulée en boule aux pieds de l'arbre, t'as cru mourir, que ton corps s'est arrêté comme il s'est animé, comme par magie. Tu ne sais pas combien tu as attendu, peut-être quelques minutes, ou des jours, tu ne sais rien du temps si ça n'est que sans elle il s'écoule trop lentement. Ta mère fini par te retrouver inconsciente sous un épais manteau de neige, des larmes gelées au bord des yeux. Ça enchaîne sur ta première punition, t'as pas vraiment compris ni retenu de leçon. L'hiver c'est pourri, c'est le seul souvenir que t'as laissé la tempête.

Une fois la tempête finie, tu restes quelques jours de plus dans votre refuge, ne sortant que pour accompagner ta mère. Tu l’as croisée un jour, mais t’étais punie, alors tu ne lui as même pas dit bonjour, tu t’es contentée de baisser la tête. T’as toujours eu tendance à prendre les choses un peu trop à la lettre. T’en as voulu à ta mère, t’as fini par partir en courant, encore une fois. Contradiction, qui t’as mené jusqu’à une étendue de limonade gelée, tu t’es viandée, encore une fois. Quelques rires retentissent dans la forêt désenchantée, tu fermes les yeux, soulagée de retrouver ces sons familiers. Lors de ta dernière escapade tu étais si pressée de revoir ta compagne de jeu que tu n’avais pas pris le temps de découvrir la neige. Tu roules, te fais écraser par les tas de neige tombé des arbres, tentes de disparaître dans un terrier gelé, tu t’en fous, tu t’éclates. Tu te marres comme la gamine que tu es sans réaliser que les rires des geais moqueurs se taisent brusquement. Des sabots agités claquent sur la glace, tu reconnais le galop de ta mère, suivi de sa voix, sur le moment tu attribues son ton à la colère, tu l'ignores. Sa voix retentit à nouveau : « Cours! » cette fois c'est un cri. Tu restes quelques instants immobile face à ses traits que tu ne reconnais pas tant ils sont tendus. Elle te fonce dedans, te pousse plus loin, tes sabots s'activent. Tu cours, trébuches sur une branche, c'est moins marrant maintenant. Tu te redresses gauchement et reprends ta course, t'as l'impression que ton cœur va t'exploser les côtes, le souffle te manque, tu sens tes pattes faiblir. L'inactivité t'as engourdi les muscles. Un bruit inconnu te vrille les tympans, bien plus insupportable que les rires des oisillons.

« PAN! »

Le silence revient, oppressant. Tu te figes, te retournes, ta mère n'est plus là. Depuis quand n'as-tu pas entendu le son de ses pas? T'as l'impression que tu vas étouffer. Tu ne comprends plus trop. Tu reviens lentement sur tes pas, les oreilles dressées, à l’affût du moindre bruit. Tu la retrouves étendue, tu t'approches, la secoue. Elle reste endormie. Elle a une odeur étrange, celle du souffre et du fer, le froid la vide peu à peu de sa vie. Ta mère est morte, petite chose, c'est ta faute, et t'as même pas été fichue de lui faire des adieux dignes de ce nom. Ou pas. Tu la sens se dérober sous ton museau humide, un flash vient t'aveugler et voilà que les membres de la biche s'épaississent sous ton regard ahuri. Voilà qu'il lui pousse des pattes, que ses poils se résorbent pour se concentrer sur son crâne... Tes billes d'ambre voient ta mère devenir humaine, ces étranges créatures qu'elle te disait de fuir. C'est toujours elle, toujours cette odeur... Et ce regard qui n'a eu de cesse de te couver. Mais il est vide désormais, tu as beau te jeter sur elle, lui dire que tu l'aime, il est vide. Elle ne sait plus qui tu es. Un bruissement te fait dresser le chef, l'odeur qui envahit tes narines est la même que celle que celle qui te dérangeait plus tôt, une odeur de souffre. Tu te dresses entre lui et ta mère, tu es minuscule face au géant, t'as les jambes tremblantes, mais tu lui fonces dessus, tentant de l'encorner avec les cornes que tu n'as pas encore comme tu as vu certains des tiens le faire. C'est un échec, il recule à peine, te contourne pour rejoindre ta mère. Tu fonces à nouveau, te prend un tronc cette fois, tout devient noir. Il fait terriblement froid.



III - Spring : breathe.

Tu t'es réveillée sans bois ni sabots, sans reconnaître les membres que tu déplaçais. T'es tombée du lit, tu as crié, ta voix t'a effrayé. Ta mère a accouru, t'a serré dans ses bras. Tu as cru que c'était un mauvais rêve. Pourtant t'es toujours là. Ils disent qu'ils t'ont trouvée dans la forêt, tu connais la vérité. Ils t'ont dit que tu étais malade, que tu divaguais. Ils ont voulu t'enfermer. La vie à Asirya t'as toujours semblé irréelle et sans saveur, mais tu as fait semblant de t’accommoder de cette réalité rapiécée. Tu as même parfois suivi le chasseur à l'extérieur, souillé tes mains du sang de tes semblables pour qu'ils ne souffrent davantage entre les mains de ton bourreau. Certains disent que ton "Père" est un homme bien, qu'un jour, il avait tué une biche pour sauver une vie, donner son cœur à la place de celui d'un être humain... Tu les as trouvés répugnants, l'idée qu'une vie vaille plus qu'une autre te semblait absurde. Tu pourrais le tuer. Mais ta mère paraît heureuse, bien plus qu'aux côtés du roi de la forêt, et elle est tout ce qu'il te reste. Alors tu t'isoles, tu arrêtes d'utiliser cette voix qui t'es étrangère, tu t'effaces pour la laisser exister.

« PAN! »

Ce matin, le chasseur est mort. Ta mère à hurlé. Tu ne sais pas combien d'années se sont écoulées mais tu utilises enfin ta voix, tu te sens respirer à nouveau. Tu te sens fébrile, te jettes à son cou, lui murmurant avec tendresse. « Je t'attends depuis cet hiver... » Celui où tu n'as pu lui dire adieu, ta tendre amie... Panpan. Tu presses ton corps de moineau contre le sien, humant cette odeur qui t'a manqué. « ... J'étais sûre que tu viendrais... » Vous partez, ta mère crie, encore une fois, tu l'ignores, une fois de plus. Vous courrez main dans la main dans jusqu'aux prairies colorées de votre enfance, vous vous roulez dans l'herbe. Tu ris dans ses bras comme tu ne pensais plus en être capable, tu te perds dans ses yeux et te dis que tu ne veux plus la quitter. Tu as envie de lui offrir le monde, de la faire reine, de devenir le roi que ton père à cessé d'être depuis votre disparition pour elle. Tu veux récupérer les bois que tu es convaincue d'avoir eu un jour, soupçonnant le chasseur de te les avoir pris pour les revendre.

Tu reviens en arrière, retournes dans ce royaume de misère pour reprendre ce qui est tien, convaincue de tout savoir. Tu fais le tour des locaux immondes que le chasseur fréquentait, ceux où tu l'as suivi sur demande de ta mère. Personne ne semble avoir de bois, certains te proposent des jouets, d'autres de jouer... Comme si t'avais le temps. Tu poursuis ta quête jusqu'à rencontrer une femme au sourire étrange, elle te propose tes bois contre du travail dans son établissement. "Prostituée" qu'elle appelle ça, tu sais pas ce que c'est, alors t'acceptes. Te voilà cerf désormais, retenue dans ce royaume par un contrat. Panpan t'a rejoint pour "t'aider" tu sais pas trop ce qu'elle fait, tu sais pas non plus ce que tu fais en fait. Les autres filles sont complètement folles, elles racontent plein d'histoires auxquelles tu ne comprends rien. Franchement le travail, c'est pas si difficile, t'as jamais rien eu à faire. On t'a dit de t'occuper des clients, mais tu ne les vois que de loin. Peut-être que tu fais quelque chose de travers. 

Behind the screen...
• Pseudo HRP? : Blblblbl ~
• Parles nous de toi : Pouet.
• Comment es-tu arrivé ici? : Prout.
• Quelque chose à nous dire? : Plop.
• Avatar : Mononoke Hime (Mononoke Hime)
• Rang désiré : Deer-does, deer-does...
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Deer does and rabbit holes
Bam'Bee Doe
Bam'Bee Doe
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Deer does and rabbit holes
22/11/2015, 02:22
Messages : 6
J'ai fini une fiche! °A° C'est pas une blague! )o)

Autovalidationnage!
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