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Il était sept heures du matin passé lorsque je mis un pied à l’extérieur de l’Eden pourpre, la maison close où je travaillais depuis presque un an maintenant. Je m’arrêtais un instant et pris une profonde inspiration. L’air étais encore frais vers cette heure bien que nous entrions doucement dans une période printanière. Je voyais au-delà des immeubles, poindre les premiers rayons du soleil. Le jour se lève, la ville sort de sa torpeur et moi, loin de toute cette agitation naissante, j’allais me coucher. Il faut dire que la nuit avait été longue. Un de mes clients réguliers m’avait réservé pour toute la nuit. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, un client n’est pas plus reposant qu’un enchaînement de plusieurs. Un tour dans la chambre, puis un tour au bain, retour dans la chambre. Ensuite, il a eu envie d’un massage pour se détendre… Ce qui n’arriva pas, bien au contraire, ça lui redonna des chaudes envies, retour dans la chambre… Il était du genre hyperactif et ne tenait jamais en place… Je me demandais parfois s’il prenait des pilules pour être aussi en forme.
D’un autre côté, je n’allais pas me plaindre. Il payait et bien en plus. J’avais toujours droit à mon pourboire et c’était ce qui comptait le plus.
Soudain, je fus coupé dans mes pensées par des bras qui m’enserrèrent par surprise.
- Mon Pouceeeeet! Fit une voix familière et éméchée.
Je me retournais pour faire face à un autre de mes clients que j’avais reconnu. Je me défis avec douceur de son étreinte pendant qu’il me disait des choses incompréhensibles. De toute évidence, il avait trop abusé de l’alcool et ne se rendait plus compte de ce qu’il disait ni de ce qu’il faisait… Décidément, c’était bien ma veine. Il fallait que j’arrive à me débarrasser de lui, ou à m’échapper plutôt vu qu’il ne voulait pas me lâcher, sans faire d’histoires, avec une certaine diplomatie. Après tout, c’était un client et je ne pouvais pas me permettre de simplement l’envoyer chier. Encore moins devant l’établissement où je travaille. Donner une mauvaise image, c’était faire de la mauvaise publicité et il en était hors de question.
Aussi, je le repoussais avec douceur, lui ôtant les mains à chaque fois qu’il m’agrippait le bras ou l’épaule. Je lui expliquais, toujours souriant, que malheureusement, j’avais terminé mon service et qu’il devrait repasser. Je l’encourageais même à prendre rendez-vous avec moi pour la prochaine nuit mais rien n’y faisait, il ne voulait pas me lâcher. De plus, son attitude devenait de plus en plus agressive. Les traits de son visage étaient déformées par la colère. Il commençait à monter le ton à mon encontre en m’empoignant le bras avec force. Il se mit à me tirer en avant dans le but de rentrer dans la maison close.
Là, il commençait à dépasser les bornes.
- Mais lâchez-moi ! Criais-je ne me débattant.
Mais que faisait le service de sécurité de l’Eden, bon sang ? C’était à eux de gérer ce genre de problème et non à moi. De plus, je n’étais pas certain que ma manière de faire, conviendrait à tout le monde.
| | | Blake R. Amerton Blake R. Amerton Potato Brat Messages : 51 Age du personnage : 18-20 Pouvoirs / Particularités : Se transforme en petit cochon quand il est mouillé au liquide froid Origine : Création personnelle Orientation sexuelle : Pansexuel Habitation : Attaché au marché à esclave de Queenland en se demandant ou ça à bien pu merdé à ce point. | Une semaine... Une semaine qu'il avait perdu son âme... Une semaine qu'il travaillait comme un forcené et qu'il était traité comme une sous merde par tout ces courtisans aux jolis minois... Tout ça pourquoi ? Parce qu'il était trop con pour penser qu'il entrerai dans le château rouge sans aucun problème par la suite !
Bon sang... Comment on peut être aussi con...
Bowser était déprimé, triste et vidé de toute envie de lutter pour avoir cette meilleure place dans cette société... La seule chose de bien que lui a apporté cette nouvelle vie était cette chambre de bonne que n'importe qui aurait trouvé minable, mais pour le gros Koopa, cette chambre minuscule et ce lit d'ou ses jambes dépassait lui paraissait être un cinq étoile après avoir passé autant d'années à la rue. Et puis, ces habits plutôt chicos lui donnaient l'impression d'être enfin une personne... Et il avait le droit à quelques restes de bouffe de noble une fois tous les deux jours (Sinon, un resto de bas étage à Gula avait accepté de lui filer les restes du soir).
Aujourd'hui, Bowser s'était levé à quatre heures du matin et avait taillé les haies, nettoyé les jardins, et accomplis toutes les autres taches d'un jardinier du château rouge. Sa nouvelle particularité à se faire obéir par tous les petits reptiles lui aidait à aller beaucoup plus vite, si bien qu'il avait terminé en avance et avait même accomplis les taches des autres jardinier, très efficace le Bowser... Et une fois fini, il décida d'aller se balader un peu avant le lever de ses Majestés... C'est vrai, il faudrait pas qu'il soit trop loin, trop longtemps. Mais il avait besoin de prendre l'air un bon coup...
Alors qu'il marchait dans les quartiers de Lumia, il entendit des cris. Levant la tête, il vit un petit bout d'homme se faire agresser par quelqu'un de visiblement bourré, le Koopa s'approche d'un pas déterminé.
EH !!!
Bowser s'approcha alors et saisit le bras du mec bourré, lui jetant son regard menaçant des mauvais jours. Le mec eu un moment ou il cherchait de quoi répondre... Avant de partir en claudiquant à cause de l'alcool... Et relativement rapidement. Le gros Koopa se tourna vers le jeune homme... Vu ses habits, c'est forcément un "travailleur de nuit" et en réfléchissant bien, il l'avait déjà vu traîner dans le château, de temps en temps en train de "s'occuper" d'un courtisan.
Tout va bien mon gars ? Ce type là t'as pas fait trop d'mal ? | | | |
Alors que j’essayais de me sortir de cette situation en me débattant, quelqu’un vint à mon aide. A mon secours même car par un certain côté, j’étais plutôt en mauvaise posture avec aucune de possibilité de m’en sortir sans y perdre des plumes. En effet, une grosse voix se fit entendre et aussitôt, je sentis l’étreinte sur mon bras se relâcher. Je relevais les yeux et les posais sur un… Une tortue. Géante. Cependant, je fus plus surpris par le fait qu’il soit mon sauveur que par son apparence peu ordinaire. En effet, cette tortue dont j’ignorais le nom, ne m’était pas inconnue. Je l’avais déjà au Red castle. Dans les jardins. Il était en train de jardiner, j’ai supposé. Mais j’avoue ne pas m’être arrêter plus que ça sur lui, ni sur son activité. Quoiqu’il en soit, c’était une personne du château, donc je devais me montrer sous mon meilleur jour. Souriant et amical… Enfin sympathique du moins. Et reconnaissant aussi. Car il était intervenu avant que la situation ne dégénère. D’ailleurs il ignorait certainement à quel point son intervention était importante pour moi. Je saurai lui montrer toute ma gratitude, sans le lui avouer ni rentrer dans les détails.
- Non, ça va. Merci beaucoup de m’avoir sauvé. Lui fis-je avec un sourire et un ton sincère dans la voix.
Une fois que l’homme me relâcha, je me frottais le bras. Je remontais la manche de mon tee-shirt rayé pour vérifier que je n’avais pas de bleus. Ma peau était rougis et vu sa blancheur naturelle, il était fort probable qu’elle bleuisse. Ce qui ne me plaisait pas, mais alors pas du tout. Cependant, cela avait pour avantage de montrer ces marques au service de sécurité de l’Eden. Avec ça, j’espérais vivement qu’ils fassent plus attention par la suite. D’ailleurs en parlant du service de sécurité, voilà deux vigiles qui arrivaient. Je leur expliquais la situation en leur montrant mon bras. Ils avaient l’air de comprendre et l’un des deux se posta à l’entrée de la maison close. De toute manière, cet incident montera aux oreilles du gérant et lui ne laissera pas passer la chose. Il tient à ses employés et surtout à ce qu’ils ne soient pas abîmés par les clients. Encore moins dans ce genre de circonstances.
Mon client n’allait certainement pas avoir un bin accueil la prochaine fois qu’il se montrera en ces lieux. J’imagine qu’il sera interdit de la maison pendant quelques temps, ou bien, le bar lui sera fermé. Ou bien peut-être serait-il définitivement banni de l’Eden ?... En fait, je n’en savais rien. Ce qui était certain c’est qu’il allait avoir droit à un remontage de bretelles en règle. S’en prendre physiquement aux « fleurs » n’étaient pas autorisées et encore moins s’il n’avait pas payé.
Enfin bref, je laissais tout ceci de côté, en chassant toutes ses pensées, pour me concentrer sur mon sauveur. Je me tournais vers la tortue et lui demandais toujours avec un sourire :
- Est-ce que je peux vous inviter à boire un verre pour vous remercier ?... Ou bien, à prendre un petit déjeuner, vu l’heure qu’il est.
| | | Blake R. Amerton Blake R. Amerton Potato Brat Messages : 51 Age du personnage : 18-20 Pouvoirs / Particularités : Se transforme en petit cochon quand il est mouillé au liquide froid Origine : Création personnelle Orientation sexuelle : Pansexuel Habitation : Attaché au marché à esclave de Queenland en se demandant ou ça à bien pu merdé à ce point. | C'est rassurant... Quel sale type... Aujourd'hui le respect est au fond des chiottes...
En voyant le mec partir avec les agents du bordel, Bowser pousse un grognement et sort une forte buée par les naseaux. Bien fait pour sa tronche, c'est pas parce qu'on vend ses charmes qu'on ne mérite pas le respect. De toute façon à croire que le respect dans le Royaume rouge c'est pas comme l'amour, on le trouve pas dans le pré. En tout cas, si ce type revenait il va surement avoir à faire aux vigiles, il avait de la chance... Si c'était Bowser, il aurai pas fait long feu.
Bowser se retourna vers le jeune homme... Ouais il y'avait pas de doute, il était bien venu travailler au château, il espérait au moins que lui ne l'avait pas vu être obligé de lécher une chaussure sale de courtisan rouge qui lui avait obligé à se mettre au sol pour lui avoir porter l'affront d'exister. En tout cas, soit il était sincèrement reconnaissant, soit il ne l'avait pas vu dans ses pires moments, soit c'est un brave type... Soit les trois. Il lui fait un grand sourire.
D'ailleurs, le "garçonnet" qui était clairement majeur et vacciné lui proposa de rentrer, il allait lui payer un verre... Voir même le petit déjeuner... Le petit déjeuner? Alors que Bowser crevait la dalle? Mais c'était avec une grande joie qu'il allait accepter.
Va pour un p'tit dej ! Je crève la dalle comme pas permis ! Et puis... J'suis jamais rentré dans un endroit comme celui ci. Donc ouais ! J'suis pour ! C'est parti !
(désolé pour le retard, en plus j'avais pas des masses d'idées.) | | | Contenu sponsorisé Contenu sponsorisé | | |
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