I'm FABULOUS!
Quarante six kilos réparties sur un mètre cinquante cinq, autant dire que ça ne laisse pas beaucoup de place au muscles. Souvent raillé pour ça très petite taille ce n'est plus un complexe depuis longtemps. Envy est fin sans être chétif. Il ne semble pas taillé sur la même échelle que le reste du monde, tout est parfaitement proportionné mais... en modèle réduit. En remontant on croise un regard d'un jaune sombre. Des yeux en amende presque bridé avec une expression froide mais fuyante. Les deux lunes sont entourées d'un visage fin rehaussé par des pommettes et une mâchoire assez marqué. Une petite gueule d'ange androgyne à laquelle il ne vaut mieux pas trop se fier quand même. Touche excentrique : ses cheveux bleu turquoise. Et un style vestimentaire, voire discutable. Passer du punk à un style aristocratique d'un jour à l'autre, il faut le faire.
Il à aussi était marqué à l'encre un bon nombre de fois. Au haut de son torse deux loup cadavériques se font face la gueule ouverte, l'un blanc, l'autre noir. Sur sa nuque on peut voir quelque branche d'un cerisier dépasser d'un de ses énième T-shirt troué. Il n'y a plus de place sur ses bras pour d'autres taches d'encre. Les deux on étaient gravé au style japonais, le droit en couleur, le gauche en noir et blanc.
Beaucoup d’asymétrie? Oui c'est bien représentatif de Envy.
Je suis fou, et vous?
Pourquoi certains on faim et d'autres beignes dans leurs graisse? Le vrai bonheur est il vraiment dans tout ce que la télévision veut nous faire acheter? L'amour entre deux inconnue est t-il réel, sincère et utile? Voilà le genre de question qui tourne dans la tête de Envy. Bien sûr à trop irréfléchie sur ce genre de question on finis en marge du reste de la société, évidement, la société elle ne pense pas, d'autre le font à sa place.
-J'ouvrirais chaque jours les yeux sur un monde nouveaux et je regarderai chaque homme comme si c'était le premier. Je tenterai de vivre tout ce qu'il y a à vivre, de voir tout ce qu'il y à voir et sentir tout ce qu'il y à sentir.
Tel est la ligne de conduite du jeune extraterrestre. Dans la vie de tout les jours cela lui donne un air de casse coup jamais sur de rien mais surtout pas sur de lui. Envy cherche à tout remettre en question et en particulier lui, il est souvent tiraillé par le sentiment de ne pas se connaitre. Cependant ses amis peuvent affirmé que c'est un être bon et solide. Une fois sa confiance durement accorder il est d'une présence sans faille. Il exècre la violence et le mensonge ce qui en font malheureusement quelqu'un de trop direct peut importe la personne en face. Il essai toujours de comprendre les personnes en face de lui mais si l'autre ne "tiens pas la route" il est capable de se fermer à double tours et bonne chance pour retrouver la clef.
Le monde extérieure à fait de lui quelqu'un de méfiant envers les gens. Envy n'aime pas le contact physique, vraiment pas.
Il était une fois...
On peut dire que ma tendre enfance fut plutôt heureuse. Aucun point noir au tableau. Je viens d'un milieu modeste, d'une famille constitué de moi et ma mère. J'ai eu des grands parents mais le temps les a emportés, comme il emporte tout. Je n'ai manqué de rien. Ni d'un toit, ni de nourriture, ni de jouets, ni d'amour surtout pas d'amour.
C'est à l'entrée au collège que tout a commencer à se gâter. Tout le monde avais déjà remarqué que j'avais du mal à m'intégrer auprès des enfants de mon age. Mais au collège... J'ai eu l'impression de m’éveiller au collège. Comme si c'était à cette période de ma vie que j'étais né. J'ai ouvert les yeux et j'ai serré les dents. Je ne parlais plus le même langage que mes "camarades" qui m'ont mis de coté, dans le meilleur des cas.
Mes notes ont baissé, mon absentéisme à augmenté. Je ne comprenais pas le système scolaire. Moi si avide de connaissance je ne savais pas pourquoi on voulais me rentrais dans le crane cent fois la même purée de futilité. L'école à convoquer ma mère, lui ont dit que je n'étais qu'un fainéant ou même un idiot, un incapable. Je me suis demandé si ils avaient raison étais-je aussi minable? J'ai regardé ma mère et j'ai su qu'ils avaient tord. Elle était là, droite, fière et froide, elle me pris par la main et nous partîmes, définitivement.
S'en suivis des séances de psy en n'en plus finir et de nouveau collège avec le même schéma qui se répétait. Jusqu'au jour ou ils se mirent enfin d'accord. Surdoué. Un QI supérieur à la moyenne. Je me suis sentit flatté, deux seconde jusqu'à la suite :
-Il sera très difficile pour Nathan de s'intégrer dans la société ou de réussir dans la vie. Il ne réfléchis pas comme la plupart d'entre nous. Je suis désolé mais le système n'a pas encore prévu de protocole ni de structure adapté pour les enfants dans cette situation. La meilleur chose à faire est qu'il s'adapte et qu'il fasse de son mieux.
J'ai essayé. Mais j'ai quand même finit en marge. J'ai longtemps pensé que j'étais "inapte" à la société à la vie en général en fait. J'ai eu des amis en marge eux aussi mais au combien intéressant... Un SDF qui jouer du piano mieux que Chopin, un type de la cité, la pire des racaille dans la banlieue mais un père Teresa dés qu'il en sortait, une retraité qui me parlais de "son temps à elle. Il y en à eu encore d'autres, ils avaient tous ce quelque chose qui me donnait de l’espoir mais qui me détruisait en même temps.
J'ai voulue me perdre dans la religion comme tout les autres paumés qui disent avoirs trouvé LA voix. Trouver un but, avoir l’illumination ! Eh bien même là j'ai pas pu faire comme tout le monde... J'ai trouvé Siddhartha, autrement dit Bouddha. Chaque malheur et dû à ta propre faute, chaque homme est un diamant. Parfois recouvert de la noirceur qu'il à lui même engendré, mais il brille encore putain. Pas de pardon à obtenir, pas d'enfer et de paradis. Juste une religions basé sur l'écoute, la cause à effet, LE CHOIX, la réflexion et sa ça me connait. Même la réincarnation, j'y ai toujours crue de toutes façons.
Bref j'ai été conquis. Je me suis mis à la méditation, même si je réfléchissais déjà, là, c'était plus ordonné. J'ai commencé à m'accepter, plus ou moins. J'ai commencé à voyager aussi, juste avec mes petites jambes, exclue du système scolaire, c'est pas comme si on m'attendais quelque part. J'ai crue que ma vie pouvait changer, j'y ai crue putain...
Après avoir économisé, petits boulots par petits boulots, j'ai voulu quitté l’Angleterre, partir plus loins. Eh bah vous savez quoi? Accident d'avion.
-Donc là si je comprend bien, vous me dites de vous donnez mon âme, pour pouvoir me réincarner, c'est bien ça? J'ai un peut l'impression de me faire enculé là...
Le lapin blanc à taille humaine hocha la tête silencieusement, toujours sont sourire malsain accroché aux lèvres. Si on m'avais dit que la mort c’était ça : un putain de lapin blanc qui viens prendre ton âme pour continuer. Vers ou, JE NE SAIS PAS. J’essaie de garder mon calme mais là c'est assez compliqué.
Au final ai-je le choix? Sois j'offre mon âme un lapin gloque, soit je reste là, dans le noir, à perte de vue. Oui j'ai le choix.
-J'accepte, lapin.
Il plissa les yeux, un signe de joie j'imagine, et me pris la main. Une porte se dessina dans le vide, elle s’ouvrit sur un monde si lumineux que je stoppais le pas en baissant les yeux. J'ai peur, terriblement peur. Peut-être devrais-je acceuilir la fin comme un cadeau, un repos, finalement. J'entendis la voix roque et trainante du Lapin s'élever dans l'air.
-Cette musique que tu entend ici c'est
Arvo Pärt - Silentium. C'est ta musique Envy.
J'écarquillais mes yeux soudain remplis de larmes en relevant la tête. Oui c'est vrai, c'est ma musique. Je viendrais au monde comme la première fois. En versant toutes le larmes de mon corps.