Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
30/7/2014, 22:59
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Tu ne t'attendais pas ça,pas à ce retournement de situation, n'est-ce pas ? Sérieusement, que croyais-tu , Alice ? Qu'il quitterai ta tente comme il est venu, comme un courant d'air obsédé par ta présence ?
Cela dit, c'est ce qui s'est passé. Mais pas dans le silence phantasmagorique que tu espérais. Non, le rêve éveillé n'est pas fini. Il a saisis ta main, avant de la crever de ses griffes, embrassé tes lèvres pour mieux les déchirer, et saisis tes hanches pour t'emprisonner un court instant. Tu as beau fermer les yeux, poser les mains sur ses marques de félins, tu sens la vibration de ses pas furieux, de Monstre en fuite. Oui. Il fuit encore ce nom..une seconde fois, sans que tu le sache.
Tes yeux de folle s'ouvrent à nouveau, et tu te saisis d'une fantomatique couverture, robe de mariée morte, camouflant ta silhouette en la dévoilant de transparence, la tachant du carmin qui coule de tes lèvres dévorées. Tes pieds nus s'engagent sur sa trace, le cherchant, suivant des yeux. Pourquoi le poursuis-tu ? Tu peux garder ta vie, tes entrailles bien au chaud sous ta peau de soie chiffonnée et marquée, signée de la présence de Madness.
La pluie coule, colle les voiles de ta robe, se plaque contre tes mollets alors que tu t'aventures hors de ces Terres Neutres que tu n'as plus quitté depuis des siècles, loin des caravanes aux couleurs criardes de meurtre et de malaise, faisant office de prévention. Tes orteils s'enfoncent dans le mucus terreux de la forêt désenchantée.. Si belle..si traître..un peu comme toi, tendre Alice. Qui fais perdre la tête au plus grand danger de ce monde. Etranger, roi des fous, reine rouge et révoltés..aucun d'eux n'occupent sa place...sais-tu pourquoi.. Tes doigts étreignent ton ventre, quand tu ralentis tes pas de biche..tu l'entends..son prénom..mais pas de ta voix, pas de tes lèvres..c'est son incantation. Son Ode à la folie qui circule dans vos veines.
Tu restes immobile, observant cette araignée d’émotions chaotique secouer les branches et déchirer les feuilles. Et-ce que tu as enfin peur ? Tes membres tremblent, ton corps est tendus, et tes lèvres décolorées gouttent en silence, se perdant en larme de rose sur ton buste d'enfant.
La voix s'élève à nouveau, sur des paroles te ramenant loin dans un passé que tu ne connais plus, rythmée par les hurlements du vent, et le fouet des eaux qui s'écrasent sur ton faciès. Tu mérite d'avoir les joues rougies par cette douleur piquante. Pourquoi fais-tu ça..continuer cette mélodie..continuer tes pas..
...Up above the world you fly...Like a teatray in the sky...
Tu es aussi tendue qu'un fil de cuivre s'enroulant autour d'un tenant de bronze, les yeux fixés sur cette silhouette courbée et fourbue, auprès de laquelle tu t'accroupis. On dirait un répugnant relent de gentillesse que tu traînes là, Alice..tiens-tu tant à ce qu'il fasse face à sa responsabilité..considérant Lizzie..
Tu as bu de la javel, qui se tortille, s'agite et déchire tes entrailles, les brûlant, et les rongeant, remontant une vapeur acide derrière tes orbites pour dissoudre ton lobe frontal...ce goût... Tes genoux s'enfoncent dans le sol, ta main l'effleure encore, sans le toucher, ou le saisir. Sur tes gardes, tu l'es..prête à en rappeler à tes pouvoirs..
"...pas de bonheur. Pas de marée de chiard. Mais Je suis la tienne..et si tu n'en veux pas..Elle sera mienne, Madness..."
Te rends-tu compte de cette bêtise, lorsqu'elle franchis la frontière des plaies qui entourent ta bouche ? Ou est-ce l'innocence qui te reste, qui malgrès le ton neutre de ta voix, pense qu'il est assez sain pour comprendre ? C'est un vol inconscient que tu as fais là...mais sans doute n'optera t-il pas pour ce point de vue.. Tu viens des abysses. Tu vas sans doute devoir y retourner..
Madness
Madness
The mad father
4/8/2014, 00:33
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
4/8/2014, 01:32
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Te revoilà accroupie dans l’humus, ta robe blanche devenant voile de sainte, taché de boue, souillé d’amertume. Idiote es-tu, pauvre enfant enfermée dans tes rêves et dans ton monde diminué, bouée de sauvetage dont tu as couverts tes yeux fatigués de voir ce Wonderland tordu et mâché par les dents étrangères. En ton ventre, grandit votre folie commune..elle a déjà ôtée la concavité de ton estomac, la remplissant d’un jus noir et tourbillonnant qui lentement prend forme humaine, là,sous ton nombril.. Sous tes airs d’immaculée conception, tu es la catin des cauchemars et l’amante de la folie. Ta propre folie..
Qu’espérais-tu à le poursuivre ?..Tu n’as fait que suivre un fou dément, un sans-domicile fixe qui se réfugie sous des ponts de douleurs, et des autoroutes de non-sens, se droguant à la violence et s'enivrant d’un vin de mauvais-goût, aux relents amers d’amnésie volontaire, gangrené de cadavres de mouche. .
Ta posture de priante ne t’empêche pas de le toucher, et ne l’empêche pas de te regarder comme un péché infâme, détestable..une erreur à supprimer. Cette fois, comprends-tu le tremblement de tes membres, Alice ? Plus que le froid et l’eau qui s’insinue sous ta misérable armure de coton blanc, c’est le sentiment qui suinte de tes os et viens pourrir ta moelle ,qui le provoque, il te fait de la peine, étreint ton palpitant noir d’une couronne d’épine, et son sang vient abreuver ce phoetus de monde incohérent , né d’un acte dénaturé et confus.
Ses appendices d’étrange agrippent alors ce bras que tu tendais comme une supplique, broyant les cellules d’ivoire et de chaire, agrippant tes membres comme des brindilles pour un bûcher. Exactement, douce enfant..c’est bien pour ton hommage funéraire qu’il te serre ainsi de ces mains qui plus tôt t’ont faite soupirer. Il rit, crache sa bile comme des éclats de voix, des morceau d’obus, et le revoilà qui saisit ta gorge, sans s’arrêter. L’histoire recommence, mais comme souvent, lorsque les contes changent de lèvres, ils se modifient en leurs essences, et la fin que tu entraperçois devient mortelle.
Ton souffle disparaît, et tu essais de te débattre, sentant le poids de ta matrice t’enfoncer encore plus profondément dans l’humus fertile du bois, comme pour te faire couler dans ta propre tombe. Sa voix éclate comme des paillettes sous ton crâne, brillantes et luisantes, avant d’offrir le silence.
Qui sait, tes tympans sont peut-être désormais si peu irrigués qu’ils ont décidé de se taire ? Et ce vent, peut-être n’est-il que les filets de sang qui parviennent difficilement jusque tes cellules...elles sont en train de griller Alice..agis...tu n’entends plus que les battements sourds de ton cœur, affolé, cherchant de ses ailes à détruire la cage de tes os... Mais si, sa voix explose encore, t’ordonnant le silence..Et tes yeux de jade paraissent plus clairs que jamais, noyés de larmes, baignés, transpercés par le soleil..tu le trouve beau..vif comme la lame d’un couteau..
Le mot par lequel cet pièce absurde a débuter te secoue, et d’un effort de pensée, tu uses de ton pouvoir, dotant tes mains emprisonnées d’une arme plus affûtée que ton esprit engourdis. Vorpaline ou couteau de cuisine, le but est le même, trancher. Alors à ton tour, tu lèves la voix, sans prononcer de mot clair, jetant un chant de cris de bête blessée. Le parchemin, la chaire poussiéreuse et les os de verre..ceux qui étreignaient tes bras, tu les brises, les tranches comme tu pourfendrais des serpents , pour venir blesser les mains qui ont choisis de parcourir ta gorge avec la force de la folie, dégageant ton visage, et reculant rapidement.
Tes yeux sont brouillés et tes cellules hurlent pitié,. Elle tonne sous ton nombril, palpite comme un oisillon, et pour Elle , tu te prépares encore à blesser, le souffle court, la gorge broyée et le cœur enchaîné dans sa mer de ressentiment et de rancœur. Toi qui voulait tant rencontrer ce monstre, voilà qu’en tournant une simple page, tu partages le dénouement final en le combattant..
Madness
Madness
The mad father
7/8/2014, 03:45
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde
Alice Liddell
Alice Liddell
Matrice illusionée
7/8/2014, 04:26
Messages : 173 Age du personnage : 18 Pouvoirs / Particularités : Talismante les âmes
Origine : Alice's Adventure in Wonderland
Orientation sexuelle : nice ass
Habitation : Une tente au fond d'un Cirque louche. Quoi de mieux ?
Un long son sans accroc.Neutre. Aiguë.Une simple ligne sonore qui reste gravée dans le cerveau bien longtemps après sa disparition de l'air. biiiiiip...
...Tu le savais, non ? Que ça allait se terminer ainsi. Oh, Alice..sais-tu que dans l'époque où tu es née, à celle dont tu sors ta sainte origine, existait un mythe qui mis bien des têtes en observation, découpant des globes et sondant des crânes. Il fut dit que la dernière image que tu vois avant de mourir, se retrouvais imprimée sur ta rétine..Comme si c'était une bande vidéo qui se recyclait en permanence, finissant inaltérablement par s’arrêter. Pour Scotland Yard, la victime devenait témoin...
Et quelle est ton image, doux pantin..gravure en filigrane de la terreur la plus intense que tu ais connu de ta vie. Sais-tu au moin à quel moment tu es réellement morte.. Tu trembles sous la pluie, comme une agnelle devant le loup, sa laine déjà souillée de sang. Tu veux fuir, retourner te cloîtrer dans cet abris de toile sombre que tu n'aurais jamais du quitter.. Oui. Tu tiens cette lame, mais tu la pointe vers le sol..comme l'échine que tu courbes depuis des années. Lasse de combattre,tu le fixe en l'implorant de tes prunelle d'absinthe, cette boisson diseuse de folie..mais rien ne fait céder le Tout-puissant. Combien d'agneau lui furent sacrifiés pour que tout ne cesse jamais d'empirer..? Tu n'es que l'un d'entre eux, désormais...Éteinte de son regard, disparue de sa conscience pour ne devenir qu'une Elle, comme lui t'es devenu "Madness".
Il revient à toi, alors que tu lui ouvres les bras, l'étreignant une dernière fois, tandis que ses mains fouillent en toi,s'engouffrent comme une lame dans son fourreau, en glissant soyeusement dans tes chaires. Déchirée comme du papier, ta peau de soie craque, se tachant des humeurs de ton corps, rouges rubis, violet sale..Tu t’émiettes dans ses membres, hurlant ta douleurs d'une voix sourde et muette. Tu l'étreins, en un spasme, tu l’étrangles presque..et doucement, tes bras se relâchent, soulagés de leurs tensions, et tes phalanges viennent effleurer l'humus de feuilles mortes avec la douceur des biches.. Tu es si pâle désormais, et comme par honte, ton visage coule doucement en avant, se recueillant contre l’épaule du monstre. Ta matrice se vide, chaude, et tes entrailles frissonnantes, confrontées au froid du monde extérieur , viennent se blottir contre le ventre de Madness, cherchant la chaleur de son corps.. Elles ont si froids désormais...
Ton oeuvre païenne est aussi transie, dans les mains de son Père, inapte à la réchauffer...un pont de chaire visqueuse relie sa main à ton intimité la plus cachée, des grumeaux de beauté intérieure glissant lentement vers le sol, y créant une flaque visqueuse dont quelques fumées s'élèvent, enfants de l'union de tes tripes chaudes et de la pluie glaciale. La décomposition de tes cellules a commencée dès que ton horloge s'est brisée en balançant des rouages partout, vomissant ses fragments de métal, et tes cellules se séparent lentement, décrochant ton ombre de la carcasse que tu es désormais.
Il pourrait entrer sa main dans ta cage thoracique de moineau et glisser ses doigts faméliques dans ta gorge de cygne..Là seul serait le moyen de te faire bouger une fois encore, dans ta robe de coton écarlate et ta traîne de boyaux..
Tes yeux ne se sont pas fermés,mais leurs horizon s’arrêtent contre la peau de grimoire de ton meurtrier et père. Même dans l'ombre, y est gravé son reflet.
Madness
Madness
The mad father
17/8/2014, 02:48
Messages : 149 Age du personnage : Vieux comme le monde