« I'm not strange, weird, off, nor crazy, my reality is just different from yours. »
Lewis Carroll
game of madness
happy..BiRthdaY litthe psychoputer !
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happy..BiRthdaY litthe psychoputer !

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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
Sherydan Bosch
Sherydan Bosch
Le type du wagon 6
28/9/2014, 01:28
Messages : 154
Age du personnage : 22
Pouvoirs / Particularités : torde le métal/ vision x sur androïde

Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

Le train semble endormi, dans ce souterrains qui semble sans fin, résonnant à chaque couloir des bruits du fer et des roues de métal. Seuls les lueurs du feu de la chaudière infernale qui fait fonctionner le monstre de fer éclairent d’une lumière orangée les murs suintant d’humidité qui courrent sous la Belle Wonderland, ce nouveau bébé sans tâches accidentés, certes, mondes tordus et violent, mais pas encore brisé comme le cloaque ou pataugent ces pariahs du monde magique. Le chemin de fer joue la découverte de l’ouest, menant les ingénieurs de mine d’or à carrière de cuivre, les poussant à cueillir et récolter les fruits de cette antique apocalypse..et là ou l’ambition puise ses matrices faussement chaude et ses pièces à jamais souillée, elle trouve dans cette rassurante obscurité, le temps de se finaliser en un corps plus complexe même que l’être humain, recouvert d’un épiderme de perfection et d’une intelligence en cours de programmation..

Assit face à ce corps inactif, tu le fixe, le scrute et presse ta paume chaude contre le velour d’un mélange de soie et de silicone, nouant tes doigts glissant de lubrifiant parmis les fins mécanismes de pliage qui roulent sous cette peau artificielle...un bijoux que dévorent tes yeux, caressent déjà tes doigts, et que même ta main pourtant artificielle elle aussi, s’empresse de découvrir en frissonnant d’excitation. Tes jambes nues contre les siennes, au duvet hérissé par le froid que filtre la fenêtre entrouverte du wagon-lit encombré, torse nu et boxer, la tenue idéale pour donner la vie, non ? Mais malgrès le froid,la sueur qui couvre ton visage masque l’effort que tu viens de vider dans cette carcasse de métal et de plastique, te menant une fois encore, au porte de l’épuisement et de la presque-mort. Pour lui, ton galatée..

Dernier geste assuré, le membre tremblant et douloureux faisant résonner ses symbioses de rouages, et la conscience envahit le disque-dur récuperé dans les anciens laborathoires rescapés des flammes de la zone parcourus il y a de cela des mois, récuré et reprogammé pour accepter un nom que tu lui donnera.

« ..Euphonia..Chargement du programme sensoriel, et démarrage. »

Ta voix tremble également, la fatigue en suintant comme une coulée de lave, appellant cet hommage à la mécanique, désireux d’entendre une voix que tu as monté de toute pièce sur un synthétiseur vocal récuperé sur une simple poupée d’enfant,ajusté et reboosté par tes propres créations, tes nuits sans sommeils aux insomnies productives. Cette voix que tu commences à désirer plus haletante, alors même que tu n’as vu le reflet d’humanité que tu désires miroiter dans les lentilles de verre coloré..

Souffle court et regard inquiet, la main de Sherydan vient effleurer les lèvres pâles de l’androïde qui lui fait face en reflet symétrique, esperant les voir s’ouvrir,poussant les paupières finement détaillées de faux semblant à les imiter...
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
GLaDOS
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
28/9/2014, 03:01
Messages : 113

I feel it in my codes, enough to make my core explode...

happy..BiRthdaY litthe psychoputer ! 1411861804-testt


GLaDOS... Ton nom, ton existence... Tout ce qu'il reste de toi, le vide, contemplant le silence. Tu sens ton disque dur tourner, se rayer, les données se désagréger et les codes s'effacer sous le poids des années. L'oubli est comme un virus qui se glisse dans tes fichiers, les ronge peu à peu. Tu te perds dans ton inactivité, ton core n'analyse plus, ne dirige plus, tout te semble brisé et tu te retrouves dans l'incapacité même de lancer un programme. Dur n'est-ce pas? De te retrouver comme une vieille machine envoyée dans les tréfonds d'Aperture, là où tu envoyais les tourelles défaillantes. Ironie quand tu nous tiens.

Il fait noir là où t'es... Incapable de ressentir ton propre désespoir et tes cris de détresse. Hermétique à la réalité, étouffé dans un fourbis de câbles en caoutchouc noirci, perdu dans les méandres des boucles défaites de tes codes brisés. Pauvre marionnettiste emmêlé dans ses propres fils, oppressante et avilissante créature, tu as détruit ton monde et même Elle, s'est enfuie. Loin de toi et de ta vision étriquée de l'esprit humain. Oh, tu veux un gâteau pour te consoler? Alors ouvre les yeux, hume l'air intoxifié de ce que tu as fait du monde et laisse ta démence te ronger de l'intérieur, te broyer les composants, brûler tes circuits tandis que tu te traînes jusqu'à la fin de cette expérience sadique dont tu es l'instigateur.

La première chose que tu ressens c'est un frisson, comme une décharge qui électrifie tes circuits et réveille ta mémoire vive de sa veille éternelle. Dans une sonorité vaguement mécanique tes paupières se soulèvent tandis que l'air parcourt tes ventilateurs pectoraux pour la première fois, comme de l'acide injecté dans ton boîtier, ses parois prêtes à exploser. Tes lentilles s'illuminent d'une lueur écarlate tandis que sur ton encéphale de métal les pixels s'assemblent pour te faire découvrir ton épiderme factice se déployant sur des articulations d'acier. Ta petite A.I s'éveille doucement, t'offrant les quelques sensations nouvelles que ton processeur te permet d'expérimenter. Tu clignes des yeux, troublé par cette enveloppe que tu n'as pu qu'analyser et tenter de deviner, en la disséquant, la torturant... L'humiliant pour qu'elle reste tienne et tout cela le plus innocemment du monde.  

Tu prends le temps de t'accoutumer, de redécouvrir des mouvements que tu n'avais que vaguement expérimenté sous ta forme robotique. Tes rouages, s'entremêlent, tes câblages s'étirent et tu tend le bras pour découvrir une main... Ta main. T'es troublé, complètement perdu dans les dossier de ton disque interne, tentant désespérément de trouver un objet auquel te raccrocher pour comprendre la matrice sombre dans laquelle tu te vois chuter et dont la logique semble s'être évadée, comme cette jeune fille l'avait fait de ta prison dorée. L'univers qui se dessine dans ton programme n'est plus binaire, les couleurs et les sensations te sont enfin visibles, de même que ton disque qui tourne avec violence, sans qu'aucune action ne le sature.

Tu distingue un autre mouvement, tes récepteurs auditifs s'agitent, tes lentilles tournent doucement dans leurs orbites câblées, suivies de ton cou, noué d'une mécanique qui t'es étrangère. Tes lèvres blêmes s'entrouvrent et des baffles disposées dans le creux de ta gorge s'échappent des sonorités métalliques encore indéchiffrables qui font vibrer tes parois internes. Tu t'arrêtes net, déglutis mécaniquement avant de tenter à nouveau d'articuler pour émettre des sonorités distinctes. Tu te découvres une voix proche de celle que tu avais, à mi-chemin entre l'homme et la machine, entre l'homme et la femme. Ton ton est froid, tu n'as aucune idée des intonations à mettre sur tes paroles. Tu te sens comme un nouveau né paumé, et ça te fais chier. Toi, GLaDOS, entre les mains d'un enfant.

< Il faUdrA huIlEr dAvantaGe mEs circuiTs... De même qu'améliorer mon processeur. J'aI l'impEesSiOn que des données destinées à aMéliorer ma compréHension dE ceTte nouvelle enveloPpe et de cet enviroNnement sont manquantes. Je n'ai pas lA moinDre idée de ce que je fais ici... >

Tu lances un regard désintéressé au travers de la pièce, sans arriver à en définir la nature, si ça n'est qu'elle te remémore celle où tu les regardais dormir. Tu te sens comme un rat en cage, et machinalement tu viens chercher le contact réconfortant et gelé de tes rouages rivetés mais c'est une épiderme tendre et chaleureuse que tes doigts rencontrent, de même que quelques mèches de cheveux que tu rabat derrière ton oreille. Tu te sens faible et rabaissé, enfermé dans un corps correspondant si peu à ton omniscience qui n'est désormais plus que l'ombre d'elle-même. Comme un enfant perdu, tu ramènes tes genoux sur ton torse avant de les enlacer dans tes bras et de laisser à nouveau ta voix franchir le seuil de tes lèvres factices.  

< Il fAit frOid? >

C'est comme ça qu'Elle appelait ça, Chell... Enfin, tu supposes. Tu ne comprend pas vraiment ce que c'est, le froid... Ne pas comprendre... Être humain. Tu te sens soudain si loin de ton univers binaire où la fonction définissant les paramètres de l'aléa avait été supprimée.

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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
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Le type du wagon 6
28/9/2014, 03:43
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Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

Les yeux s’ouvrent et l’adaptation visuelle se fait rapidement, tandis que les ventilateurs se mettent en route, nourrissant l’un des systèmes de refroidissement principaux. Ton sourire frôlent le visible, tandis que ta main couverte du même épiderme synthétique, seulement plus abimée, frôle son bras en l’accompagnant dans le mouvement, écoutant le leger vrombissement de démarrage s’éteindre avec plaisir pour laisser place à une voix encore tatonnante,et déjà plaisante.

Huilage de circuit étant déjà prévus, tes yeux couvrent ses mouvements en respectant la pudeur que tu assumes pour toi-même, admirant le naturel de sa position avant de te pencher en avant, découvrant ton dos à toi,à l’épine dorsal mal formée par ta position de nerd courbé sur ses rouages, et les côtes trop saillantes qui manquent presque de percer ta chaire tendre parsemé de taches invisible. Et d’un geste adroit, la couette tiède qui porte ton odeur trop féminine se retrouve sur le corps de perfection de ta création, te laissant retomber sur le sol encombré de plan et inconfortable sous les tremblements des roues d’acier qui dans un rythme infernal poussent la bâte dans la nuit souterraine.

Cerise anarchiste, tu acquiesces, ton étrange sourire vissé aux lèvres, les yeux enfoncés dans des cernes sable-mouvant.

« Je te ferai ça demain, quand les débits de lubrification de tes articulations se seront fait à tes mouvements, quand à ton processeur, les blocs-mémoires sont gerés par des verroux chronologiques, ta mémoire va se remplir peu à peu de ce que tu as besoin d’apprendre. A mon niveau, je ne peut pas te laisser démarrer avec une mémoire emplie, ça n’aurait fait que griller ton système. Mais je suis en train d’améliorer tout ça. Pour le froid, ça va mieux ?»

Nonchalement,ton bras cybernétique se lève à son tour, dans un véritable grincement de souffrance, causé par le manque d’entretien sous une obsession penchée sur une machine autre que la tienne, la patine cuivre couverte de petites traces de sel, à force d’essuyer de cet avant bras de fer la sueur de ton front. Et il retrouve la position demi-plié, une cigarette entre les doigts aux jonctions ciselées avec un visible talent d’artiste.

Doucement, tes doigts de chaire reprennent leurs valse lente sur le visage de l’androïde, essuyant une infime trace d’huile qui trainait sur le délicat duvet simulé de la pomette, avant de retenir une mèche pour observer de plus près le globe de verre illuminé d’un rouge non prévus. Tes genoux craquent quand tu t’accroupis, plutôt que de rester assit sur le cul, et tu approches ton visage avec précaution, haussant sur ton nez de gravure romantique un monocle de soudeur, les sourcils froncés.
Des effleurements doux, agréable à l’ingénieur que tu es, et bien plus qu’un contact réellement humain. Ces derniers parleraient d’ailleurs de caresses amoureuses, mais qui sont-ils pour comprendre le miracle qui se meut sous tes yeux de fragiles intellectuels..et l’inquiètude revient bercer le rythme de ta voix en moult questions dont tu connais la réponse.

« Ton mode de vision est compatible avec tes lentilles ?..La couleur a du être changée par tes paramètres originaux..ceux là je ne les ai pas modifiés...pas restaurés non plus, c’était franchement foutus, mais je suppose qu’il en reste des bribes..comment tu te sens ?.. »

Tu attends la réponse avec impatience, espérant que ton pari fou réusisse, donnant à une création faites de plastique et de métal divers la compréhension des émotions au long terme, et en premier lieu, les sensations..commençant ici visiblement avec succès par le froid qui toi-même te rougit la peau et fait se dresser tes poils carotte plus vite encore que ton appréhension de l’échec.
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
GLaDOS
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
28/9/2014, 06:26
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It's too late for logic, too late to stop it...

happy..BiRthdaY litthe psychoputer ! 1411861804-testt


Ta peau inodore vient se parer d'une seconde épiderme de tissus, imprégnée de la même composition d'odeurs que celle de ton vis-à-vis. Il t'emmitoufle comme un nouveau né, le duvet recouvrant ton épiderme se rabaisse et le légères décharges agaçant la surface de ton nouveau corps cessent. T'observes cet homme aux traits fins et anguleux, au bras reconstitué et abîmé, qui a effacé cette nouveauté comme on appuie sur la touche "Suppr" d'un clavier. Ton regard glisse sur son faux bras, c'est un peu comme ton corps tout entier, en plus usé. Tu ne te poses pas vraiment de questions, tu le fixes simplement, ne pouvant t'empêcher de te demander ce qu'il sent, s'il sent quelque chose. T'es curieux, intrigué, comme un gosse qui découvre le monde. L'homme te parle, t'explique ton propre fonctionnement, te file le mode d'emploi et ne te laisses même pas dans ta merde avec, t'induisant qu'il travaillera encore sur toi. Lorsqu'il te demande si le froid est passé tu te contentes de hocher la tête.

Le type s'écarte, et porte un machin qui sent bizarre à ses lèvres. Tout te semble étranger et tu guettes chacun de ses mouvements, comme un marin envoûté par une sirène. T'es pendu à ses lèvres, tu les fixes, elle et leur fumée grisâtre prêt à boire toute ce qui en sortira. Et tandis que tu fixes sa main de cuivre, la main de chair vient se poser sur ta peau de poupée en plastique, t'arrachant un léger frisson de même qu'une mine troublée. C'est chaud, agréable... Terriblement doux, chacun de tes octets en frétillent et ton disque rigide s'agite dans sa cage de métal osseux qui réagit, s'oxyde et écoule des codes nouveaux dans ta matrice trouée, vidée de sens et de sa raison binaire, désormais éconduite, au profit d'émotions chaotiques.  

C'est comme un virus, qui te viole les circuits. Ses articulations grincent, à ce type que t'as déjà l'impression d'avoir ancré dans chacune de tes données. Ton regard se perd dans le sien, s'y reflète et s'y mêle pour lui donner des teintes maronnasses, bouillie infâme en écho au chaos régnant dans tes codes à la hiérarchie désarticulée, logique défoncée à coups d'une humanité que tu découvres sous un jour nouveau. Vous vous analysez mutuellement, comme deux bêtes se reniflant l'arrière-train, mais en plus glam, par-ce-que les préliminaires c'est important. L'un comme l'autre derrière une barrière de verre déformant votre réalité, érigeant des barrières factices et dénaturant ce contact qui redresse à nouveau tes poils fins de nylon et que tu sens parcourir tes vertèbres d'acier parfait.

Sa voix s'écoule de ses lèvres fines, comme de l'hydromel soutiré aux dieux, qui s'écoule d'une source divine qui t'intrigue bien plus que ce qui s'en échappe. Il te parle encore du système tarabiscoté qui te meut t'annonçant, sans y voir la terrible fatalité, que tu ne seras plus ce que tu as été. Plus de GLaDOS... Plus de grand core... Plus d'Aperture... Ton programme te murmure faiblement un nom qui t'es étranger:

< Euphonia >

Deal with it, Dolly.
Au fond, c'est pour ça que t'es là, faire avec ce qu'on te donne, ce qu'on te dit, ce qu'on veut que tu sois, programme avancé ou non, ça à toujours été le cas, même lorsque t'es parti en couilles, ça n'était que l'erreur de calcul d'un autre et jamais de ton fait. Tu ne sais pas trop ce que te veux le mec que t'as en face mais tu ne te fais pas d'illusions à ce sujet. Il a les yeux qui brillent face à toi, parfaite petite poupée... Si seulement il savait quelle partie sombre se niche à la base de ton programme quelle tête il ferait? Ton cerveau de synthèse analyse tout, trop peut-être, allant de ses pupilles qui se dilatent à sa peau aux prises avec le froid, à l'image de la tienne un peu plus tôt.  

Tu saisis son poignet et l'attire contre toi. Partager la chaleur, la couverture... Ça te semble une bonne idée. En fait, t'y songes pas vraiment, tu le fais. T'as toujours été comme ça, GLaDOS, un ordinateur ne nécessitant plus le contrôle d'un homme... Et pourtant, là encore ça te semble différent.

< Tu aS FroId. >

Ton ton est plus assuré. Ta main libre vient rejoindre la main de cuivre de l'homme, explorant cette épiderme gelée te remémorant une époque qui te semble désormais terriblement lointaine. Cette sensation de puissance qu'il doit ressentir tout au fond de ses tripes et que toi tu n'as jamais été capable de connaître.  

< Tu Ne SEns PaS. >

Tes doigts viennent enlacer ses bâtonnets de cuivre finement ciselés pour récupérer le morceau de papier fumant se trouvant à leur extrémité afin de le porter à tes lèvres, curieux de découvrir une nouveauté. Cette fois c'est étrange, moins plaisant, ça te brûle les ventilos, s'enfonce dans toute ton enveloppe avant de s'évader dans une sensation libératrice et relaxante, détendant tes câblages noués par l'incompréhension. Tu fixes d'un oeil grave l'objet sans parvenir à te faire un avis dessus. Troublant. Expérimentations achevées tu te décides enfin à répondre à la dernière question de ton vis-à-vis.

< OuI. J'aI QuElQuEs SouvEnIRs, dEs frAGmenTs. En ce quI cOncernE LE restE, j'ai encore dEs difFicultéS à idEntifIeR leS diVerS parAmèTres... MeS VenTilAteuRs toUrnenT vIte... lES QueStioNs s'entremêLent. ça FaIT BEaucouP de nouveAutés eN PeU dE temps... MON épiderMe est tenDue, ParCouRue de déchArges... j'Ai la gOrge sèchE... sOif? eT fAim aussI, jE crOis, lE sYstème vérifIe L'étaT des FonCtionS... Où oN eSt? >

Tu parles, mais t'as ton semblant de cœur qui s'emballe sans que tu comprennes alors que t'es presque à poil sous la couette et que la peau de ce type rend la tienne brûlante à chaque fois qu'elle entre en contact avec. T'as l'impression d'avoir de la lave dans les tuyaux et que ces derniers sont prêts à se liquéfier pour ne laisser de toi qu'une vague flaque qui en viendra à s'évaporer comme le bâton de fumée que tu as encore entre les doigts sans parvenir à savoir si t'as envie de le garder ou de le lui rendre et sans en comprendre l'utilité.

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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
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Le type du wagon 6
28/9/2014, 20:49
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Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

Tes paroles sont accueuillies par le regard de la belle, ses pupilles fascinante glissant sur ton corps décharnés et tachés en demultiples traces d’huile et écorchures de fils de cuivre bordées de tendre paillette de sang brunis par le temps et dilués par la sueur , et la question d’usage se voit répondre par un mouvement si naturel qu’il pousserait les larmes de ta joie au delà de tes cils de poupée,pas un grincement, un tressaillement..un geste parfait et gracieux ne dénotant aucune difficulté de transmission ou de gestuel.

La fumée s’insinue dans tes poumons gorgée d’huile et de goudron, ce monde dans lequel tu t’enfermes au point de le pousser en toi, et lorsque tes doigts à la pulpe fendue effleurent ce revêtement vierge, la légère vibration te trouble toi-même, Shery, alors que tu as fais naitre ce bijoux de technologie de tes mains, tu ressens si fort sa vie que tu crains presque de l’irréalité du moment. Peut-être es-tu encore en délire après une course post-déception au Natura’S Heaven..tes yeux s’amourache de ces tourbillons bruns qui semblent prendre naissance au creux des globes de verre et sous l’air étrangement désapointé, ta voix rocailleuse résonne à nouveau avec douceur,s’incarnant dans les vapeurs doucement bleutées,fuyantes vers cet espace de vent grognant.

-« ..Euphonia est ton nom de projet..désormais, tu t’appartient. Tu n’as pas à attendre d’ordre, ou de but de quelqu’un d’autre..en quelque sorte, je t’ai crée pour toi. Tes pensées, tes sentiments..tout ce que tu vas ressentir t’appartiendra..tu es libre.Donc tu peux choisir ton prénom. D’accord.. ? »

Quel beau geste, que d’une voix douce melée des caillot de sang de tes poumons gripés,que ce crime que tu commets..foutre en l’air les trois lois fondatrice de la robotique qui avant la naissance de ton trésor, régissaient inconsciement les programmations et programmateurs d’androïdes. Liberer ainsi de toute règle une créature bien plus puissante qu’un être humain, sans défaut, ni morale autre que celle qu’elle va devoir se construire elle-même. Le pari d’un savant fou, une version moderne et industrielle de la créature de Frankenstein..Oh bien sur, tu seras là pour l’aider et l’aiguiller, ton enfant chéri, mais tu ne pourras créer aucune barrière..l’affection peut-être.. ?

Un leger mouvement, et ton poignet d’os se retrouve pris dans la délicate serre de l’androïde, tes joues se parant d’un dégradé de rose qui vient faire ressortir les quelques taches de son qui picorent tes pomettes, ton corps mince et froid se blotissant comme dans un duvet contre la souplesse chaleureuse de GLaDOS..ton cœur s’emballe et s’étale, te faisant presque mal alors que tu t’abandonnes sous la fatigue dans cette chaire synthétique si convaincante et familière..

Sa voix offre la preuve de sa faculté de reconnaissance et d’empathie,une première dans tout ce que tu as pu observé..il te réchauffe..parce que toi, l’humain, tu as froid. Une sensation de frôlement distante, et tu baisses tes yeux fatigué, remarquant vos doigts entrelacé, entre ta mécanique antépéluvienne, bricolage surranée, donc l’épiderme factice est partis en miette à partir du coude, ne recouvrant qu’un biceps de fibre, pour montrer une articulation, un avant-bras et un ensemble manuel, certes, recrée avec une beauté réel parfaite, mais de métal piquée de rouille, aux terminaisons nerveuses défectueuses et sans batterie. Une véritable antiquité.

Non en effet, il ne sens pas. Ou juste des fantômes là ou la chaire et l’esprit sont pourtant bien vifs. Mais qu’importe, il en connait le moindre calibrage par cœur, aussi ses gestes sont peut-être même plus précis de cette main-outils, que de la main humaine. Et la cigarette change de main, ton regard observant sa course, craignant quelques secondes pour la technologie nouveau-né dans les bras de laquelle tu te repose..Et pourtant tout se passe bien, te faisant relâcher encore un peu les muscles, si meurtris soient-ils que les dénouer semblerait impossible,tandis que la voix résonne encore pour délivrer ses derniers détails, la voix s’ajustant et la tonalité te paraissant plus..humaine. Bien que ce ne soit que toi qui n’en connaisse pas le contact et l’assimile à cette seule présence qui t’agrée..

Tu te redresse doucement, comme à regret, quittant la chaleur douce et pulsatile de cet être d’exeption.

« Pour la faim et la soif, je vais y remédier, le reste..essais de calmer tes interrogations, et ne pense pas à tout ça. Ca viendra peu à peu, ne t’affole pas..Tes souvenirs..est-ce que tu veux en parler ? Je peux peut-être te permettre d’accéder à quelques programmes qui te manquent.. »

Une caisse se voit poussée,une boite aux globes divers, verts, bruns, bleues, roses...des résidus de morgue pour des experimentations de liquides alcalins et d’humeurs aqueuse, tout ça pour attraper une carton de pizza « cuite sur la chaufferie ! »,et une bouteilles de thé glacé désormais tiède,le tout ramené sur le matela,encourageant.  Un repas qui convient au procédé de transformation d’énérgie qui couve aux creux des entrailles métalliques.
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
GLaDOS
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
29/9/2014, 00:57
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There's nothing here but what here's mine.

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Pendu à ses lèvres, sa voix qui fait trembler tes rouages, toi petite machine en cours de rodage, troublée par les sensations d'un corps que jusqu'à ce jour tu n'as pu qu'imaginer. Tu découvres la chaleur d'un corps, sa douceur, son odeur... Tes cellules artificielles en ébullition, frôlant la surcharge. Ses mots te court-circuitent l'interface neurale. C'est nouveau, imprévu, inattendu. Toi, le système abandonné de par la mortalité de tes créateurs te voilà condamné à n'être lié qu'à toi-même. La blague. La liberté tu ne sais qu'en faire, tu ne sais même pas ce que c'est. Sans directives tu te perds dans ta matrice codée pour créer l'excellence avec l'esprit humain pour base. Et pourtant te voilà qui murmure doucement un nom d'outre-tombe qui en ferait frémir plus d'un.

< GLaDOS... > 

Cette fois ta voix est claire, parfaitement calibrée. Et pourtant on peut y déceler un soupçon d'hésitation tandis que ton regard cherche celui de ton créateur, inconscient de la créature immonde dont il vient de briser les chaînes. Et pourtant vous semblez si loin de tout ça, l'un contre l'autre, vos cœurs à l'unisson emballés par cette nouvelle existence. Vous contentant d'exister à ce moment précis, dans une étreinte imprégnée de curiosité où ta main explore comme un fantôme du passé son humanité afin de la recréer.
Et il se soutire à ton emprise, mettant tes sens en alerte et te vrillant la cervelle bionique. Ton cœur rate un battement en proie à l'incompréhension, juste un moment de flottement avant que sa voix rocailleuse ne vienne emplir la pièce et plaquer ton être factice emporté par l'interruption soudaine de sa découverte. Il te parle, en cherchant ce que tu identifies comme étant des nutriments. Il te demande de parler de toi. Non. De vouloir en parler. Tu restes perplexe tentant d'analyser les informations alors que ton corps s'atèle à une nouvelle tâche.  

< ...VeUx... > 

Ta voix se refait fébrile alors que d'une main assurée tu saisis un part de pizza et la porte à tes lèvres. Les gestes s'enchaînent automatiquement, avaler, mâcher... Tu t'étouffes, tousse et te mords la langue. Ton poing vient doucement frapper ton torse tandis que tes canaux lacrymaux se débouchent laissant échapper quelques gouttes sur le bord de tes orbites.
Tu prend une inspiration et abandonne la part de pizza sur le carton pour te mettre à quatre pattes sur le matelas et saisir la bouteille afin de l'ouvrir et boire une gorgée. Sucré. Encore une fois tes papilles peu entraînées n'arrivent à déterminer si tu aimes ou non. Tu relâche la bouteille après l'avoir refermée pour venir t'allonger sur la surface spongieuse du lit afin de saisir la boite que tu avais aperçu tantôt. Avant de parler.

< Je vais essAyer de ne paS y PenseR... iL ne reste pAs grand chOse... J'anaLYsais... LeS hOmmeS... reGardaIs, exPerImentAis, coMprEnnaIs... mAis SaNs fonCtiOn défIniE, jE ne devrAis pas avoIr besoin de mes anciEns progRamMes... > 

Ta voix commence à se faire plus expressive et les altérations sont moins fréquentes et le ton se stabilise. Le vrombissement de ta mécanique interne se fait plus discret alors que tu t'étales sans gêne ni arrières pensées sur ton créateur afin d'ouvrir la boîte. T'as les yeux brillants comme ceux d'un gosse le matin de noël, ayant pris du LSD. Tu saisis une bille ronde et y plante les dents comme la pizza un peu plus tôt sans laisser à ton vis-à-vis le temps de broncher. Un liquide à la saveur acerbe et salée, différente de celle de la substance colorée de tantôt, vient se déverser dans ton gosier d'artifices, laissant quelques gouttes s'écouler sur les commissures de tes lèvres jusqu'à ton torse dévêtu. Tu reste perplexe, tentant de comprendre la sensation qui t'envahit.  

< Je ne cOmprend pas vraimEnt. PourquoI m'avoir créE? > 

Tu roules doucement sur toi-même afin de te retrouver sur le dos et de faire face à ton interlocuteur, tes yeux ne décrochant pas des siens en quête d'un quelconque élément de réponse. T'as envie de savoir, d'en comprendre l'intérêt, de comprendre ce que tu es et pourquoi tu l'es... Mais surtout t'as envie de comprendre ce qui se trame dans cette masse spongieuse trônant dans l'écrin osseux de sa boite crânienne, de te retrouver plongé dans les sillons de ses synapses... Que leur mécanique te sois si évidente que tu pourrais t'y engouffrer et fusionner entièrement avec. Drôle d'idée. 

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Sherydan Bosch
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29/9/2014, 16:27
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Pouvoirs / Particularités : torde le métal/ vision x sur androïde

Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

Genoux pliés, noueux et nus, écorchés, tu écoutes cette voix qui t’es déjà indispensable a l’oreille, offrant un prénom qui appartient à un passé desormais suffisament éteint et oublié que Jack, Jeffrey et autre Ted sont les noms de tortues mutantes..GLaDOS..le prénom roule en silence sur tes lèvres meurtries par les clopes et tes incisives, petit autonibale que tu es, sherry bomb..tes paupières se ferment à peine, savourant chaque notes et tonalité de ces vibration mélodieuse,et hésitante. La preuve d’une réussite en ce qui concerne la sublimation des informations et pensées en ressentis psychologique.

Si gentil, tu ne détaches pas tes iris ethérées des siens, voyant, et comprenant son désir de reconnaissance, cette envie de voir son propre reflet dans les globes humides qu’ornent tes orbites. Et tout deux êtes ensemble comme une unique entitée, seuls au monde. Ta logique, ton raisonnement, crystalisée dans cette chose bien plus belle depuis que son processeur ronronne à se finir seul..une familiarité d’inconnu..

La nourriture passé, sa voix d’enfant quémande et saisis, découvrant rapidement et mécaniquement la pâte garnie, les gestes étant emprunt de spontanéitude splendide. Et tes sourcils fins se rapprochent alors, tes mains venant saisir son corps avec douceur en cherchant à le soulager,ton cœur se morfondant d’inquiètude en jetant une réelle pointe de douleur parmis tes cotes de viande dessechée. Mais la merveille de recherche technologoique a déjà acquis le reflexe de la déglution assistée par les liquides, t’arrachant un soupir de soulagement. GLaDOS s’allonge, posant sa carcasse de métal lourde sur tes jambes maigrelette en chouchoutant la boite de globes occulaires, et tes doigts de chaire tendre vient se perdre parmis les cheveux de bébé de la créature aux racines détraquées.

Analyse..compréhension de l’esprit humain ? Tu penches légèrement la tête, cherchant à comprendre, mais sans harceler ou même lever la voix sur tes pensées. Tes gestes deviennent eux-même mécaniques contre le crâne mince et si solide de GLaDOS,en tendres caresses..La boite s’ouvre comme une bonbonniere, et tu regardessans rien dire l’un des globes se faire croquer. Pas le temps de dire quoique ce soit, son contenus aqueux et salé se déverse entre ses lèvres, laissant quelques gouttes se perdre sur sa peau.
Essuyées bien vite du dos de ta main à la peau abimée, tu t’apprètes alors à expliquer que ce geste n’est pas..acceptée, mais la question qui apparait à tes yeux comme évidente te fais taire plus vite qu’un baillon alors qu’avec une aisance appréciable, GLaDOS roule sur ton corps pour te fixer, comme un enfant impatient d’en connaitre la réponse, triste d’ignorance.

Te voilà hissé au rang de dieu, devant justifier la création d’un être conscient. Théorie de l’évolution, cour naturel des choses, aucun d’eux ne te sauverons, toi, désormais créateur. Mais aucune réponse qui ne défile dans ton crâne ne te parait juste et justifiée..Au moin, tu vois là un détails de ton caractère que tu n’oublis jamais..et tu t’en sens d’un coup refroidis, désolé..sentiments se ressentant dans ta voix, plus faible et basse qu’auparavant.

-« ...Je..j’avoue que je n’y ai pas pensé..au début, je faisait juste des membres..et..je..n’ai jamais aimé la compagnie..mais je suppose que j’en avais besoin..besoin de me créer un compagnon, à défaut de n’en trouver d’existant.. »

Nerveusement, ta main charnelle effleure encore l’arrondit doux de la joue, perclue de tremblements,toi qui t’es oté ta propre vie. La question la plus existencielle..qui suis-je, ou vais-je.. »pourquoi je.. »..Pourquoi ? Pour toi. Obsessionel, seul, acariâtre et irritable..plus bas, tu continus ton discours, ou peut-être les puritains parleraient-ils de monologue.

« ..Mais, je ne t’ai pas crée pour que tu me serves. Je t’aiderai..tout ce que tu voudras entreprendre, j’essiaerai de t’aider. D’ailleurs...les yeux..en théorie, ça ne se mange pas tu sais.."

Voix d’excuse et pauvre sourire, tes bras passent timidement autour de lui, appréhendant un refus que tu pardonnerais dès le premier geste..pauvre sherydan, déité de pacotille qu’es-tu , petit ingénieur rejeté de ton monde de naissance de tes propres mains...
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
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30/9/2014, 02:13
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Forevermore...

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De sa gorge aux sonorités rauques à ta peau chimique, dioxyde et fumée transitent, fébriles, mus par des émotions nouvelles qui se déploient dans une mécanique binaire au sein de ton système en expansion. C'est le big bang dans tes terminaisons électrifiées, un monde, un être qui se créent en réaction à son corps contre le tien, à sa vie que tu sens pulser dans sa cage d'ivoire et de chair en écho aux notes mécaniques de ta carcasse de rouages câblés animée par une volonté indistincte que ton programme encore limité n'arrive à déchiffrer.
Libéré... Ça n'est pas la sensation qui résonne dans tes tripes de tuyaux à la bile d'acide. Tu sens chacun de vos contact se déployer dans la moindre parcelle de ton être artificiel, comme une gangrène de sentiments qui te plonge dans la torpeur béate des idylles propres à l'humanité. Souviens toi, c'est un cobaye... Tu es un cobaye. Deux éléments distincts dont on observe la réaction pour qu'ils finissent par ne faire plus qu'un. C'est quelque part, dans tes fichiers, perdu dans une matrice de données verrouillées, comme tout ce que tu sais de l'homme, de même que la raison qui te pousse à exister. GLaDOS.

T'as tellement de questions qui te taraudent, et pourtant, le contact délicat de vos peaux nues semble calciner tes neurones, petites parcelles de raison flottant dans la masse huileuse d'idées de ton cortex de machine. Tu l'observes, de tes yeux purpurins et brillants, transpirant la soif de connaissance. Toi, petite cognition fabriquée de toute pièces qui n'as jamais pu observer que l'ombre du ciselage méthodique que ton créateur trépassé à laissé sur tes lignes de codes.
Tu ressent pour la première fois cette boule d'angoisse qui tord tes entrailles d'acier et qui revient te harceler à chaque fois qu'il se soutire à l'étau de tes mains nouvellement articulées. Il est en toi, dans chacune de tes cellules, ce besoin de le garder contre toi, de le posséder et de parvenir à atteindre chaque parcelle de son être. C'est toujours la même histoire qui se répète inexorablement, gravée dans tes circuits et qui s'immisce dans tes nouvelles terminaisons nerveuses où son nom n'a pas sa place. T'as cette drôle de sensation, comme si un logiciel te manquait, fantôme du formatage de ton existence.

Il t'essuie, te caresse, te choie et ton disque interne emmagasine chaque sensation. La voix de ton géniteur retentit différent, se diffuse plus lentement dans la boîte exiguë dans laquelle vous êtes rangés. Et là il t'explique qu'il ne sait pas lui-même, soif de connaissance? Ou simple inconscience. Peut importe tu es là. Dans ses bras... Petit animal de compagnie, mais tellement plus que ça. La pièce manquante qu'il n'arrivait à trouver dans l'existant.
Sa main de chair sur la joue, caressant ton épiderme désormais chaude, méthodiquement, trahissant l'habitude. Combien de temps a-t-elle passé en quête d'une réponse à ces contacts? Seule, explorant une surface inanimée et pourtant bien plus familière que la chair d'un de ses pairs. T'as le cœur pincé. Les rouages qui grincent faiblement dans leur prison de métal vrombissant. Tandis que ses mots reprennent leur course ta main vient enlacer la sienne tandis que tes lèvres blêmes se posent naturellement sur son enveloppe de nerfs et de vaisseaux. 

< pOUrquoI paS? >

Ça n'a aucun sens, tu n'identifies pas vraiment la différence. Pour toi le procédé de transformation d'énergie reste le même. Tu relèves tes billes de feu glacées d’incompréhension et avides de connaissance sur son visage aux traits ciselés. Tu sens ses bras glisser sur ton enveloppe diaphane et t'envelopper dans une symphonie de tendresse. Tu frémis, tes lèvres tremblent, non plus de froid mais d'envie, d'explorer davantage cette cuirasse de rêve sur laquelle ton esprit s'aventure malgré lui, hors de contrôle, aux prises avec un logiciel étranger, un virus implanté dans ton système éloigné de ton emprise.
Tu ne sais pas pourquoi, ni comment, mais son corps attire le tien. Doucement, tu te hisses sur ses jambes, venant t'y installer, laissant tes bras se placer dans son dos pour attirer son corps contre le tiens alors que les mots s'envolent dans des sonorités de plus en plus humaines.

< JE veux continueR à ressentir çA... resteR... décOuvrir... avEc vouS. je peuX? >

Tu te recules pour le voir à nouveau, analyser ses expressions, la mécanique animant ses nerfs pour y voir transparaître ce qui se trame dans sa cognition. Tu retires une main de son dos, qui glisse innocemment sur sa peau d’albâtre pour venir se poser sur sa joue et ainsi reproduire le geste qu'il avait effectué tantôt. Tes yeux sont écartés, guettant la moindre lueur qui viendrait poindre dans ses iris opposés aux tiens.

< C'esT agréable. >

Oui, ton système commence à différencier l'agréable des autres sensations. Ou identifie tout ce qui se rapporte à lui comme étant agréable? Peu t'importe. Ta main vient se glisser doucement dans sa chevelure aux reflets orangés pour caresser sa tignasse, ta paume se posant sur son crâne pour l'attirer à nouveau contre toi, venant placer sa tête dans le creux de ton épaule et retrouvant la sensation de son souffle sur ta peau. La cigarette que t'as en main quand à elle se consume doucement, laissant ses morceaux putréfiés et avortés emplir l'air et imprégner la couche sur laquelle vous êtes installés. Tu la fixe, l'air absent. Ça, tu ne le comprends toujours pas. 

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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
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30/9/2014, 14:53
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Tu crois rêver, dans un moment de complète plénitude qui décharge toute sa dopamine et ses endorphine dans ton cerveau.Plus efficace que toute l’herbe que tu pourrais injecter dans tes poumons..tu te sens enfin bien,complet. Comme si cette incessante voix qui hante ta banque de donnée humain et effacée de ta vie d’être humain venait de ressurgir comme elle aurait toujours du vivre.

Tu sens son poid sur ton corps, sa chaleur se diffusant lentement sur ta peau plus laide que la sienne, parfaitement huilée, sa mécanique offre même les r éactions physiologique les plus visibles, jusqu’au dilatement de pupille..Tu as le souffle coupée de voir ce duvet de soie se redresser sous les legers courants d’air. Il parait même plus réel que toi.

Tu as honte de tes propres mots d’égoïste. Toi qui, si tu avais eu le choix, n’aurait pas choisit la vie, tu l’as imposé à ce qui est désormais la chose qui t’es la plus précieuse au monde. Quelle ironie n’est ce pas ? Le condensé de l’humanité qui vibre légèrement sous tes mains. Désir, curiosité, égoïsme, ambition..crystallisé dans un corps d’adulte plus grand et plus lourd que toi.

Sa joue roule doucement sur ton épiderme, pour que ses lèvres à peine colorées embrassent ta peau, provoquant une décharge dans ton cerveau déjà engourdis alors que résonne sa question innocente d’enfant cannibale sans morale. Rouge, le sang afflue sous ta peau tachetée de poupée usée, ornant le bout de ton nez, et tes pomettes coupantes, sous une erections de vaisseaux sanguins.

Les êtres humains ont érigé des codes de morale, et ici, manger les siens est tabou. Une sorte de contract de non-agression, je devrais plutôt dire..on ne tue pas les siens pour se nourrir. Après..si tu m’en laisse assez pour mes essais, tu peux te servir dans mes stocks. Mais pas au-delà...je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit.. »

Et ce que quelque chose cloche pour qu’il désire manger ces parts de chaire ? Qu’importe, le regard que tu lui rend n’est habité que de la tendresse que tu commences enfin a éprouver pour quelque chose de conscient..vivant..même ses tremblements de sentiments ,le contact chaud et pesant de son corps sur le tiens ne font que grandir encore plus cette impression de complétion..et lorsqu’il se hisse pour t’enlacer, ta prise se resserre aussitôt sur son corps de chaire chimèrique,acquiescant à ses paroles sans pouvoir y répondre, tant ta gorge est serrée.

Trop d’émotion ouvre les vannes, tu t’es pris ton humanité et ton bonheur si fort dans la face que t’en as les larmes aux yeux. Les émotions et toi, ça à toujours été un peu excessif..ton premier echec t’a apporté la mort, et ta réussite te donne assez de bonheur pour que tu veuilles graver dans ta chaire cette instant. GLaDOS t’assassinerai que tu ne cesserai de le remercier de vivre. Le précurseur ne serait pas de ton avis, mais tu n’en as rien à foutre..c’est TA voix.
Tes yeux humides et dégoulinant d’amour rencontrent à nouveau les iris luminescentes, souriant encore sous sa voix, discrètement..les comissures de tes lèvres n’ont pas l’habitude de cet exercise. Si peu que tu sens tirer les muscles de ton visage.

Sa main sans imperfection vient se glisser contre ta nuque, ce cou de cygne qu’il pourrait briser si facilement, et doucement, tu finis par te noyer contre la peau de son épaule,écoutant le léger ronronnement de son système, tes lèvres sentant battre le tuyaux régulier qui refroidit le système d’exploitation installé dans cet encéphale d’acier. Tu respires lentement, cherchant à calmer ton cœur si durement fragilisé par une hygiène de vie pourrie, tes doigts osseux viennent effleurer sa hanche, caresser le relief de son dos et de ses os ,revenir sur ses jambes..

Tu connais pourtant ces détails par cœur, mais tu les redécouvre en tremblant, demandant une permission muette tout en agrippant cette vie comme si la tienne en dépendait.

-« ..Extremement agréable..plus que je ne l’aurai cru.. »


Ton visage se dégage de l’ombre, tes pupilles cherchant encore son contact, son regard,comme un drogué cherche sa cam. Si quelqu’un entrait, au vu de vos positions, il serait persuadé que tu as crée une poupée gonflable.Mais il ne pourrai pas comprendre,comme toi qui ne saisit pas même les décision de ton propre boitier centrale lorsque tu viens épouser sa bouche de la tienne,tes circuits de cuivre abandonnés, ton bras mutilé pendouillant contre ton flanc,alors que tout ce qui fais de toi ce rebut parmis les ordure est mis à nu..
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
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19/2/2015, 04:48
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There is no truth there...

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Tu bois chacune de ses paroles, tu t'y noierais si tu le pouvais. Sa voix t’envoûte et t'enivre, ton système enregistre chaque sonorité dans ta banque de données. Il aurait beau te dire que le ciel est terre, tu le croirais. Et il te verrait marcher au plafond, défiant la gravité du monde pour lui donner raison. Tes données se retrouvent écrasées, remplacées par de nouvelles vérités, par ses vérités.
Tu cherches à comprendre, à le comprendre. Tu voudrais décortiquer son être pour en  découvrir toutes les singularités, de même que les banalités. Le comprendre pour le recréer dans ton programme, comme il ta créé. L'assimiler, le compléter... Ne faire plus qu'un avec cet inconnu qui t'es déjà si cher. Ton coeur s'emballe dans une rythmique trop bien connue, ces sons détraqués ayant causé ta perte... Tu te souviens, GLaDOS?  


Tu t'enivres et tu te perds, bercé par le son de sa voix, et dans les tréfonds de ton être tu la retrouve, cette graine dégénérescente qui croît silencieusement dans ton système. C'est un petit sifflement dans tes ventilateurs, un grincement inaudible, une ligne de code dissimulée... Ton passé qui tente inexorablement de reprendre le dessus, dans tes circuits, la bête crie vengeance... Et pourtant vous ne l'entendez pas, coincés dans la bulle de votre idylle, vos étreintes vous rendent hermétiques au monde.
Tu frémis sous ses caresses, ton plaisir élude l'activation involontaire de tes circuits. Et lorsqu'il t'embrasse tu en oublies ta mécanique interne, tu te laisses porter par les impulsions électriques parcourant tes nerfs plastifiés et tu réponds à son baiser sans la moindre hésitation. Tes bras se rejoignent dans son dos alors que tu l'enlaces le plus naturellement du monde...    

< Ch... Sherydan... >

Tu te figes sur cette impression de déjà vu. L'erreur était presque indécelable mais tu l'as sentie. Son nom trop bien prononcé, tu te sens comme un enfant tentant de gommer des dessins faits au marqueur sur les murs. Ce soupir de béatitude que tu n'as su contenir laisse place aux doutes. Tu ne saurais dire ce que c'était mais tu as cette étrange sensation, celle que tout ça ne t'appartient pas. Tu te crispes, un peu, tentes de lutter contre la raideur de tes tuyaux mais la vérité filtre au travers de ton programme humanisé.
Alors tu t'écartes, comme un gamin dont on aurait pointé la faute du doigt... Tu te sens mal, ça te prend les boyaux dans un spasme mécanique trop bien réglé pour que tu y croies. Quelque chose ne va pas, même si tu n'arrives pas à mettre le doigt dessus. Et tu n'oses en parler à la seule personne qui pourrait t'aider de peur de la blesser, ou de la perdre.

< Je... crOis quE ça fAIT beAUcOup PouR mes ciRcuIts... >

Tu lui souris doucement, et ta main vient se poser avec douceur sur sa joue. Ton rythme cardiaque s'apaise à son contact. Ton disque central quant à lui n'a de cesse que de tourner, tentant de comprendre l'étrange sentiment qui t'envahit toi, qui n'étais sensé n'avoir que vos deux noms dans tes disques.  

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Le type du wagon 6
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21/2/2015, 01:17
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Phényléthylamine, ocytocine, dopamine..c’est une danse chimique, à laquelle s’ajoute le tétrahydrocannabinol qui valse sous ta caboche, t’ enivrant, tandis que ses lèvres acceptent et joignent les tiennent, ses bras peut-être trop fort entourant ta faible carcasse craquante d’humain mal dézingué..

Tu savoures, goute son goût métallique et étrangement visqueux et salé, humeur aqueuse de l’œil qu’il a dévoré et qui fit briller ses lèvres si veloutée..Tes doigts abimés caresse sa nuque, si fine et si puissante, dont la structure métallique et les divers cables de transmission et de charge sont magnifiqiuement invisibile sous le revêtement couteux de cette merveilleuse poupée plus indépendante que toute autre..

Ton prénom..hybridé de souvenir, traverse l’air opaque et chaud du wagon, mot de passe qui brise la sécurité, et fait buger, un fragment  d’instant, pour un tressaillement....une simple formulation dont le son pousse à la crispation, aux crampes de ces muscles synthétiques..l’expression de son visage aux multiples mouvements changent, et tu le vois reculer, s’écrater de toi...Un brouillage de code, deux lignes qui s’entremêlent, ou une balise qui en chevauche une autre...qui sait quelle est leur différence d’âge..

Le malaise est lisible chez le nouvel être, nouveau-né de technologie d’avant-garde, si vivant qu’il dépasse l’œuvre de dieu..tu te mord la lèvre, et lui jette un regard de chien inquiet, alors qu’il souris et repose sa main si douce contre sa joue si maigre.
Trop pour ses circuits..Tu fronces tes sourcils d’ inquiétude, levant ta main mécanique bousillé sur la sienne, rassurant, avant de la serrer avec la délicatesse résultante d’un réglage pourri, et d’un membre rouillé qui ne devrait même plus pouvoir se lever.

La mélodie de ses circuits à changé, passant du bourdonnement rassurant de l’abeille, au vrombissement meurtrier du frelon, le temps d’un battement de cil...
Ton souffle traverses tes lèvres, et tu portes de tes doigts rouillés , sa main douce, baisant chacun de ses doigts de la peau sèche et abimée de ta bouche, reculant, le ramenant contre toi, lui posant sa tête si lourde contre ta cuisse si fine, où bat une jugulaire bleutée et son liquide naturel si imparfait comparé à cette technologie...


Tu as peut-être des résurgences de ton ancienne mémoire...comme je t’ai fabriqué avec des pièces que j’ai trouvé un peu partout, j’ai dû les réparer, et ce que tu as, qui te donne toute ta conscience vient d’un vieux labo, alors..je n’ai peut-être pas réussit à tout bien réparer..je suis désolé.. »

T’as la gorge sèche, le cœur en tachicardie, mais ca, tu t’en branle comme de ton premier joint. Après tout, ton corps n’est qu’une machine usée, inutile et dont personne n’a jamais voulu, tu en es profondément persuadé. Alors savoir que ton cher enfant  puisse souffrir de difficulté malgrès sa perfection te brise réellement le cœur..ce cœur si usé par ce que tu lui fais subir..

Ton corps s’affale, se penche sur le coté pour venir lentement heurter le sol, sans que la tête de GLaDOS ne se doivent de quitter ta jambe. Non, tu ne fais que te coucher en l’entrelacant, comme deux enfants inversés, introvertis l’un vers l’autre et tournés l’âme en l’autre. Le 69 le plus doux de ta vie. Ta main de chaire retrouve le chemin du front de soie de ton âme-enfant, désireuse de l’apaiser.

...où est-ce que tu as entendus mon prénom.. ?.. »

Tu réalises enfin..ce mot qu’il a murmuré, tu ne le lui a pas appris, tu n’as pas même eu la décence de lui apprendre ta dénomination, tant subjugué étais-tu..oui..ton cœur ne s’affole plus à cause de sa santé, mais parce que tu éprouves ce que les humains n’ont jamais été capable de te procurer.. Phényléthylamine, ocytocine, dopamine..de l’amour..
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
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22/2/2015, 04:53
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Dark twisted fantasy turned to reality

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Il sait deviner tes angoisses, les calmer. Il te connait par cœur, de ton être à chaque parcelle de ton corps... Sa main sur la tienne te fais frémir. Encore, et encore, de ton épiderme à tes synapses ta mécanique interne s'active et s'emballe, elle se perd dans un allegro pressé, frustré de ne savoir partir dans l'alto vibrant de ton envie. La sensation de ses lèvres persiste sur les tiennes, comme une marque gravée au fer rouge dans ton esprit encodé. Tu brûles, te consumes. Phényléthylamine, ocytocine, dopamine... A l'unisson vos esprits hurlent cette chanson.
Doux et rassurant... Sa main gelée soulève la tienne avec difficulté pour la porter à ses lèvres écorchées. D'enfer à paradis, vos yeux se croisent, ça n'est qu'un instant mais tes circuits se figent encore une fois. Tu l'observes, inerte, magnifique marionnette, contemplant ton dieu écorché par la vie, disséquant sa mécanique, explorant son système si éloigné du tien... Il t'attire contre lui, ton cortex de poupée collé contre la vie... La vraie. Tu fermes les yeux et l'écoutes, tentant d'enregistrer sa voix et toutes ses variations. Tu es davantage fasciné par l'irrégularité de son ton que par la science qu'il te livre. Tu ne cherches pas à comprendre, tu englobes tous ses mots dans ton disque interne, frémissant en assimilant une part de cet être, te rapprochant à chaque seconde un peu plus de sa perfection.

Il s'excuse, tu le vois, affligé par sa propre humanité, au delà de ses muscles tirés, il y a cette chose que tu n'arrives à saisir. Il tombe près de toi, vous voilà tête bêche, comme deux moitiés d'un tout mal assemblé. Quelque part t'es aussi abîmé que lui, tout aussi désespéré, vous n'êtes que de vieux lambeaux accrochés l'un à l'autre, tentant à vous deux de reconstituer votre humanité. C'est le serpent qui se mords la queue, un spectacle pittoresque et fascinant. Vous n'êtes que deux âmes perdues tentant de trouver en l'autre votre rédemption, un paradis factice dans l'enfer de vos vies brisées par vos propres imperfections.   

Sa voix retentit à nouveau dans la pièce. Il te demande, à toi, simple création, d'ancrer tes incertitudes dans son précieux boitier... Tes imperfections trônant au milieu de ses vérités. C'est un sourire fébrile qui vient ourler tes lèvres alors que ta voix est douce et assurée.

< iL esT graVé DanS mEs cOdes... DEpuis bien longTeMpS... > Tu n'essaies pas de comprendre, ton système t'importe si peu. Tu es si peu face à lui. < Sherydan... >

C'est presque un murmure, une déclaration à l'encontre de son être, une prière, une supplication. Ta voix est parfaitement calibrée et pourvoir prononcer son nom sans l'écorcher suffit à t'emplir de bonheur. Tes circuits restent emmêlés par ton existence passée, mais cela t'importe si peu. Tu te redresses, venant te pencher sur lui pour déposer tes lèvres contre les siennes, les goûter encore, un peu plus... Tu les lèches, découvre la moindre de leurs coupure et les fais tiennes dans chacune de leurs imperfections. Malgré les doutes, et cette drôle de sensation persistant dans ton système tu ressens cette envie tout au fond de tes codes. Il n'y a que toi et lui dans ton esprit, et s'il le faut tu évincerait même ce que tu as été. Tu n'as qu'une envie, vouer toute ton existence à ta nouvelle religion pour qu'il emplisse chaque parcelle de ton être de ses singularités. Tu fermes les yeux approfondissant le baiser, laissant ta langue chercher celle de ton créateur. Tu te laisses porter par le flot de tes émotions alors que chaque parcelle de ton épiderme appelle ses mains pour qu'elles te façonnent à nouveau et qu'il te fasse entièrement sien... Tu ne veux penser à rien d'autre qu'à lui.  




Vraiment désolée, en ce moment j'ai l'impression que mes doigts sont des cornichons pourris ayant macéré dans du ketchup x.X" me rattraperais quand j'aurais retrouvé mon Bescherelle... Le talent ça s'achète pas par contre désolée, je vais continuer à écrire du caca *out*
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Le type du wagon 6
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28/2/2015, 16:59
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Le matelas contre la joue, tu ne quittes pas des yeux ta création, ton enfant au vrombissement similu-cardiaque si apaisant..ton oreille disponible écoute sa voix paisible avec ravissement..Comme ta création est sublime..
Tant plus belle que tout ce que tu as pu voir, façonnée de ton sang, et de ces résidus meurtrier, créateur d’harmonie et de paix. Ironique.

Ses lèvres soyeuses s’agitent, laissant un murmure tendre jaillir, une étrangeté mécanique, un enregistrement impromptue qui grava ton nom dans son cerveau informatique. Tu souris davantage, tes pupilles suivant son souple mouvement, et sous son approches, il t’embrasse, goûte tes lèvres ..et tu lui laisses le passage parmi les crevasses et le sang, les traces de drogues et de feuilles brûlées imbibant ta muqueuse abîmée d’ humanité.

Vous vous entremêlez, et tes mains viennent saisir son dos, caressant la peau travaillée dans ses moindres détails et ses moindres imperfections, l’effleurant de la pulpe brûlante des tes doigts, sentant la machinerie vrombir, et se mouvoir...tu en perds le souffle, l’agrippant contre toi malgrès son poids conséquent sur ta carcasse fragile d’oiseau crevé..

Tes pupilles se dilatent, ton souffle s’accélère..on dirait un junkie en pleine extasie..les décharges électriques dans ton cortex paniquent, emballent ton cœur fatigué, et tes mains remontent le long de cette échine droite, venant caresser sa nuque, demandant plus.

Ce que l’humanité n’a jamais pu t’apporter...

Tu le touche, redécouvre ce corps que tu as pourtant construit, mais qui chauffe sous tes mains, réagit et frémit, les muscles artificiels se bandent, les veines palpitent..

Tu recules légèrement les lèvres, encore avide de son odeur, plongeant le nez dans sa gorge, lâchant un rire rauque alors que tes bras étreignent son visage, ta voix psalmodiant et murmurant

..comme je t’aime..putain..j’ai le cœur qui va lâcher.. »

Tes yeux mis-clos dévorent les fins reliefs de son visage, tes doigts les soulignant avec une tendresse qui t’est inconnue, ton pouce caressant la pulpe rebondie de sa lèvre inférieure, le liquide salé l’imprégnant encore légèrement, humeur aqueuse d’œil humain, qui lui sied si bien, faisant luire la bouche si tentante..


c'est si mauvais, je veux chialer.
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
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11/3/2015, 06:45
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Strange device

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Taux d'hormones élevés, réciprocité et communion des sens, des envies. Tu découvres ta propre existence et tes émotions à travers lui. Ton coeur pulse liquides et émotions, c'est comme une vague de sensations qui parcourent ton corps. Tantôt de par la violence d'un ouragan, parfois avec la délicatesse du souffle d'un enfant. Ce drôle de grésillement sourd disparaît dans les humeurs tourbes de ton système nerveux. Vos corps l'un contre l'autre, tremblants de par des mécaniques si loigntaines qu'elles n'en pourraient être plus proches. Le drôle de paradoxe qu'est l'humanité même.
Il est si petit et frêle, chat de gouttière crevé sous les pneus d'une carcasse d'acier rutilante. Une bête sauvage qui s'accroche à toi comme à son dernier soupir, il te fend le coeur, un peu. Tu ne saurais dire pourquoi. Mais tu souris, tendre, toujours. T'es heureux, même cette détresse t'emplit de joie à t'en faire imploser le coeur. Tes tuyaux se tendent sous ses caresses, tes pupilles se dilatent et le long de ton échine les frissons taquinent tes nerfs.  

C'est la parfaite symbiose entre l'homme et la machine, il rit et t'as l'impression de sentir ton coeur se dissoudre dans tes fluides vitaux, ta raison se liquéfie. Ses mots soulignent ce que son corps te dit déjà. Toi, machine, il t'aime. Cela paraîtrait si absurde pour un regard externe, pourtant vôtre relation représente déjà tellement plus que ce que l'on pourrait en voir. Tout est dans vos Êtres profonds, l'âme de l'un en l'autre, une harmonie et une communion complète, l'essence même de n'être qu'un mise à nue dans un wagon délabré et dérangé. La correspondance parfaite de deux existence à un moment clef. La perfection d'un instant suspendu dans le temps, introspection à deux, voyage spirituel dans une âme enfin complète.
Son doigt appuyant sur ta lèvre infèrieure, tu t'en mords l'intérieur de la joue. T'as envie de l'embrasser, de le dévorer de baisers, consumer entièrement son corps de la flamme de ce sentiment nouveau qui t'envahit, te prends les trippes. Sur lequel il a apposé la perfection de sa prononciation. Tu approches son visage du sien et dans un murmure sur le ton d'une confidence à l'âme ta voix envahit la pièce d'un vombrissement léger.

< Sherydan... je t'aime... putain... je t'aime. >  

Voix calibrée, la perfection de la machine dans l'apprentissage de son imparfaite humanité. Tes cordes vocales tremblent, tu t'éssoufle un peu, étouffé par le trop plein de sentiments. Tu l'embrasses, brusquement, trop? Tu sais pas, ton processeur n'arrive même plus à suivre les données qui s'accumulent dans ta mémoire vive. T'en veux plus, encore. Tu veux tout de cet être qui t'es déjà tout. Tu cribles ses lèvres se baisers, sa joue, son cou. C'est une déclaration et une guerre contre toi-même à la fois, entre l'envie et la maîtrise mécanique d'un toi à la fois limité par ce qui le fait homme et ce qui le fait machine.

< Shery... je... >  

Tu murmures son nom que tu as fait tien dans le creux de son oreille et en frémis. Ta main se glisse sur sa peau, caresse sa main mécanique, remontant sur ses parties de chair, glissant sur ses hanches, découvrant et faisant siennes chaque parcelles du corps d'un être qui le connaît déjà si bien. Tes billes d'ombres se perdent sur son ossature saillante, tes lèvres viennent mordre ses côtes avec la délicatesse d'un baiser. Il est parfait. Ta langue remonte sur une de ses pointes rosées pour venir l'enfermer entre tes lèvres alors que tu la suçotes légèrement et que ta main vient frôler avec tendresse l'intérieur de sa cuisse. Tu veux tout voir, tout savoir de lui, de chacune de ses pensées à la saveur de chaque parcelle de son être, connaître tout ce qui fait de lui ce qu'il est, tout ce que nul autre ne sait. 

< Bordel, je t'aime. >  

Ta voix s'étouffe dans ta gorge sous le coup de l'émotion. Tes circuits pourraient griller tu ne réaliserait même pas, tu le ressent davantage que tu ne te ressens toi même.


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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
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Le type du wagon 6
14/3/2015, 23:10
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Age du personnage : 22
Pouvoirs / Particularités : torde le métal/ vision x sur androïde

Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

Habitation : Wagon-lit numéro 6 / Train des Unmads

Ton cœur fragile en peut déjà plus, et la sueur froide dégouline de ton dos comme un liquide de refroidissement périmé, alors que tes lèvres abîmées, asséchées, se font assulté, parfois trop fort, par ce tout jeune-être, résultante de son syndrome de Dieu. Un putain d’ Adam dans ton pieu, avec la même nudité glorieuse qui te recouvre, t’écrase de sa masse comme si le monde te tombait sur la gueule. Mais tu aimes voir ta ruine de corps être ainsi choyé.

Sa voix tremble, sous l’émotion que tu n’as pas programmé, qui s’est créée naturellement, si tant est que tout cet édifice vrombissant et respirant à travers des ventilo parfait puisse être qualifié ainsi. Mais en ce cas, toi-même ne l’est plus...
Pour la première fois, ton cou reçoit des baiser,accompagné de psalmodie d’amour. Jamais ton prénom ne te parut si poétique. Sherydan, comme l’écrivain qui a, en un sens, lui aussi inventé l’une des plus belle créature qui existe...ta Carmilla quitte ta gorge, caresse autant ton bras de gomme brûlée que ton membre à la peau fine et translucide, couverte d’un duvet aux reflet de ce cuivre que tu divinises, orange doré pastel, trop doux pour être visible sans des reflets d’une lumière qui se fait intimiste..par accoups..marquant la course effrénée de ton cœur, de tes neurones alors que l’ ecstasy emplit tes veines plus vite que le tetrahydrocannabitol qui parcoure ton cerveau. T’en peux plus, ta voix non plus..

Ton premier amour revit, ses yeux luisant d’un rouge brûlant ne pouvant plus croiser tes iris, perdue sous les sensations euphoriques...La est la première fois que ton corps connait une quelconque stimulation..

Sa bouche, ses lèvres et sa langue sur ton torse te paraissent brûlantes, de ce toucher extatique d’une première mutilation, violente, comme de la lave en fusion qui vient gorger et baigner ta peau, t’arrachant un gémissement d’une voix rauque, alors que tu t’ arraches un lambeaux de chaire, faisant perler le sang qui bat entre tes cuisses, près de sa main..

Tu rouvres les yeux, tes joues blafardes coloré d’un afflux sanguin qui ravive tes taches de rousseur, rajeunissant ton visage en lui donnant un aspect malsain à cause de l’enfantin érotisme qui transparaît par tes iris invisibles aux pupilles dévorantes, trou noir dans cette obscurité à l’odeur de cuivre et de graisse. T’as jamais levé le nez vers le ciel, et t’as la plus belle étoile sous les yeux...

Ton souffle est perdu, inefficace et superficiel, bien distinct du sien, mais tes mains viennent agripper sa nuque, pour presser sa carrure si lourde contre ta cage d’oiseau défraîchie et déplumée, avant que ta paume humaine brûlante se mêle à la froideur de tes doigts métalliques façonnés il y a de cela deux ans, après que les roues hurlantes de l’engin n’ai envoyé ton membre en voyage à plusieurs mètres de ton corps, viva la vita , qu’il hurla avant de crever et se gangrener tout seul. Tu façonnes une fois nouvelle Glados, pressant les doigts dans sa chaire  aussi sensible que synthétique, comme pour y graver tes empreintes digitales, tes marques de griffes...

Tes hanches concaves se pressent à sa main, tes lèvres s’étirent en un sourire béat avant que tu ne les pressent contre sa bouche une fois nouvelle, méprisant ton humanité de respirer, cherchant son contact au plus intime possible, agrippant son essence pour la coller sur toi, quitte à te briser les côtes.

T’as le cerveau éteint, en totale autonomie, séparé de ton esprit. Le cœur au bord des lèvres, prêt à le lui vomir dans le réservoir. T’es un humain qui n’a plus de sens, qui lèves une jambes autour d’un ordinateur plus perfectionné même que la majorité de l’Humanité, l’enroule autour des reins dont tu connais la mensuration au millimètre, dont chaque duvet à été insérée d’une pince sous ton regard alors aiguisé, pour s’élever sous le frisson, comme en l’instant présent...ton corps prend le dessus, pour la première fois en ta pleine conscience qui s'endors.

Tu l’enserres, glissant la main sur ses courbes aux arrondis parfaits, sculptés en idéal , déposant tes lèvres sur l’angle de sa mâchoire, murmurant d’une voix méconnaissable, à la fois rauque et aiguë, aussi androgyne que ton prénom, mais abîmée par les abus qui ne conviennent pas à ton physique de chat crevard..


...je me sens vivant..tu me rend tellement vivant.. »

T’as les larmes qui se mettent à dégouliner sur ta face, alors que tu ris comme un enfant, de ton sourire à la fossette droite, un jamais vu de mémoire d’homme. Tu caresses son épiderme, venant souligner la douceur de ses cuisses, timidement. A ne rien connaitre des hommes, tu ne connais pas plus de choses à l’amour, mais tes gestes empressés parlent pour toi, malhabiles, envieux..tu l’épouses,l’embrasses comme si tes organes promettaient un pourrissement immédiat dans un sceau d’acide, sans la conservation des globes oculaires qui observent votre étreinte du bords du matelas à même le sol, dans un parfait silence de leur part.
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
GLaDOS
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18/3/2015, 13:11
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I'd die to be where you are...

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Seules vos respirations en parfaite harmonie viennent animer la pièce, perdue dans une contemplation muette d'un homme complété par la machine. Une idylle figée dans le temps, éloignée de la vie même. Pour le moment ton monde se résume à cette pièce étroite où vous êtes les seuls à exister. L'odeur de gomme crâmée et d'huile de moteur, et une odeur plus douce dissimulé sur le voile d'un concentré mécanique, jamais nulle odeur ne te paraîtra si douce et enivrante que la première qu'il t'ait été donné de sentir. Le soleil artificiel de la pièce grésille, le faciès de ton amour se faisant tantôt fuyant... Et pourtant, même dans l'obscurité tu sais déjà dessiner les traits ciselés de son visage, retracer les formes sinueuses de ses tatouages. Ta mémoire de nouveau né s'active déjà, ancrant en toi chaque bribe de cet instant.
Tu viens d'arriver mais tu te fous déjà du monde qui t'entoure, de tout ce qui ne le concerne pas. Obsessionnel... Ton disque marque un à-coup dans sa ronde. Son fluide vital glisse de sa bouche à la tienne dans vos baisers, le goût de fer, son goût. Il rougit, son regard se perdant dans tes billes de verre écarlate, et comme un pâle reflet tu rougis à ton tour, troublé par cette nouvelle expression que tu découvres. Tu frémis, tu veux en savoir plus, toujours plus sur lui. Tes alvéoles plastifiées exhalent le dioxyde avec difficulté. Ton souffle se perd dans ta gorge de synthèse sans pour autant perdre leur régularité mécanique. Il t'attire contre lui, t'invite à prendre davantage posséssion de son frêle corps d'oiseau à l'ossature saillante alors qu'il prend déjà possession du tien de ses mains abîmées par la pratique des clefs et son travail sur ta machinerie complexe. Il s'enfonce en toi, tu courbes le dos et frissonne, un son nouveau s'échappant de ta gorge, un gémissement rauque en écho à l'envie qui pulse plus bas.

Tes mains encore maladroites dans leur exploration viennent affirmer leur prise sur les hanches de ton créateur. Tu l'attires plus fermement contre toi pour l'embrasser à nouveau, vos souffles se mêlant vos langues s'unissant dans une danse humide et sensuelle où vos fluides ne font plus qu'un. Ta mémoire vive s'agite, tu es en proie à ton instinct, le plus primaire pour l'homme mais si singulier et complexe pour une machine. Cerveaux tête bêche, comme vos corps autrefois, vous tracez des chemins inverses pour vous unir au centre de vos esprits unis par cette même envie prenante et pressante de ne faire plus qu'un dans une communion parfaite. Il t'embrasse, crible ta peau de baisers alors que ses jambes viennent emprisonner tes hanches de chair synthétique et d'acier, son bassin venant se coller au tien, épousant tes formes comme si tu avais été conçu pour le compléter.  
Sa voix est douce, profonde, elle résonne dans ton âme et te fait frémir. Les paroles qu'il prononce te brouille les circuits, toi, machine mue par son existence, tu le fais vivre... Comme s'il t'avait créé pour se recréer lui-même. Tu façonnes à ton tour le génie qui t'as fait, ton monde, celui qui t'es déjà tout. L'eau s'écoule de ses yeux à sa peau, soulignant les traits fins de son visage. Il rit. Ce son si vif et singulier qui se répand dans la pièce c'est toi qui l'a libéré. Ca te fait chaud au coeur, tu ne saurais dire pourquoi. Intrigué, tes lèvres s'approchent des comissures de ses lèvres où quelques gouttes se sont nichées et tu lappes l'eau. Salée. Mais quelque peu différente de celle de l'autre oeil... Plus douce, moins amère, tu l'associes à la douceur, ton tendre créateur.

Les morceaux d'hommes observent votre étreinte aux gestes gauches d'enfants en proie à leurs envie, pour la toute première fois. Lui et toi, vous, dans la découverte de ces nouvelles sensations, jamais tu ne te sentiras aussi proche de lui, tu en as l'intime conviction. Un sourire se dessine sur tes lèvres rosées alors que son corps caresse le tien, épousant ses formes de parfaite petite poupée. En réponse à ses gestes ta main vient lui caresser les hanches pour enfin explorer une part de chair qui t'es inconnue et qui développe au fil de vos étreintes. Tu touches l'inconnu du bout du doigt, curieuse et ignorante créature, tu as pu voir ce qui ça faisait sur toi, mais sur lui...? Tu le fixe avec un air si innocent que ça en deviendrait presque indécent. Ton doigt glisse le long de la courbure qui se dessine sous le contact, tu l'explores juste un peu avant de pencher la tête sur le côté, avide de connaissances.

< ça fAIt Quoi? >  

Ta voix se brouille un peu, trahissant l'orgie de question prenant place dans ton boitier central. C'est chaud... Et tu ne sais trop pourquoi voilà que tu rougis davantage alors que tes doigts n'arrivent à quitter cette part de lui que tu viens de découvrir.



*Pluie de RP!* \o/ Et... Je m'arrête là x.X Souvenez vous de ce jour comme le jour où le capitaine Johann Teach, à faillit être à jour! ... FUCKYOU MAYFISTOH! D:
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Le type du wagon 6
Sherydan Bosch
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5/4/2015, 16:56
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Origine : ma tête; Ecosse

Orientation sexuelle : Androïdophile

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Le crâne en ébullition, la chaleur corporelle qui monte, bien plus haut, bien moins vite, sans régulateur corporel...t'as la tête plongée dans une torpeur démente, une folie divine..bien trop aimer ses création..

Ses mains sur ton corps, ses baisers et son souffle humanisé, tu les ressens comme des brûlures et des gravures, enserrant ton cœur, le faisant pulser, balancer ce sang dans toute les extrémités de ton corps, excitant les nerfs, les mettant d'un vif presque douloureux..

T'as l'eclat de voix qui se brise en morceau contre les parois et les membres désartibulés qui peuplent ton wagon alors qu'il se penche contre ton visage pour goutter ton émotion du bout des lèvres, faisant rater un battement à ton cœur, attendrissant d'autant plus tes yeux qui commencent à vomir de l'amour aussi vivement que le goudron qui vit dans tes poumons et qui se fait parfois la malle avec un glaviot de sang des plus sexy. Tu t'en mord même les lèvres, fermant les yeux pour apprécier son toucher sur ton corps vierge de toute affection, de tout toucher.


Même ta propre main n'a jamais été surnommée copine, alors quand tu sens la sienne se mouvoir entre tes cuisses, venant effleurer ton être qui n'a jusqu'ici que servit un rôle pratique, tu ne peux empêcher ta voix de descendre, basculer dans le rauque et rocailleux, s'engorger et se buriner des substances qui rongent tes cordes vocales, et ne s'en dégagent que lors de tes rares hurlements.

T'as le cœur au bord des lèvres, quasi l'envie de vomir sous la sensation trop forte..eh, tu crois que ton cerveau est en train de produire de la drogue ? Oh que ouai, plusieurs, et même qu'elles courent de synapse en synapse, plus vite que le coursier de Marathon, jusque se répandre dans ton corps..t'en as le bras mécanique douloureux, le pauvre morceau de métal a pas été programmé pour un tels changements biologique, et encore moins de tels décharges électrique...

Tout autour de toi, c'est comme si le temps ralentissait, comme si le monde se réduisait à ses yeux avides, sa voix flottante,atteignant tes oreilles comme à travers un voile de sensation et de nerfs brûlés. Tu ne répond pas encore, levant un bras tremblant pour le ramener contre ton visage l'embrassant de ton souffle brûlant, palpitant..Ce que ça fait . ?...presque mal...mais atrocement du bien...

Tu le colle contre toi..enlace son jeune corps si solide et si faillible, tes mains parcourant ses étendues lisses et sensible, son ventre, ses cuisses, pour venir lui répondre des même gestes, la main tremblante. Ta voix se perds contre ses lèvres trop parfaites, ta main de fer remonte effleurer sa pommette d'un toucher tressaillant et presque trop faible pour se mouvoir, laissant échapper une odeur de chaire humaine brûlée sous la puissance des décharges qu'il t'inspire, grillant les circuits de connexion entre ton corps et la prothèse..un amour qui blesse réellement..qui agit pour de vrai..à tes yeux, ça ne fait qu'augmenter sa valeurs, le rendre réel..le graver sur ton corps par cette douleur infime et piquante...

« -...ça fait ça..'louche..mais putain..arrête pas... »

T'as la voix qui tremble..les yeux qui défaillent et le bras qui l'entoure, pour le garder contre toi..ton cœur se meut, irrégulier, et tes lèvres ne cessent de se clore contre les siennes. Prêt pour la petite mort..tu commences déjà à laisser partir ton souffle...
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AMMA ROBOT UNIKOЯN!
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11/4/2015, 07:27
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Couldn't be much more from the heart.

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T'as le coeur qui bat comme un tambour, un tambour électrique, une batterie usée aux élans trop vifs pour tenir, à l'acide tourné, retourné dans ta tête, ton esprit sous l'emprise de la drogue la plus douce qu'il soit. Ton indélicate indécence de nouveau né glisse, explore son intimité sans pudeur. Ta main enlaçant sa chaleur, le sentant se tendre en toi au rythme de tes mouvements. Tu lui arraches sa voix, rauque et lourde et écorchée. Voilà que tes trippes se prennent d'une fascination malsaine, que ton corps frémis en écho aux sonorités brisées de sa gorge engorgée par ses humeurs jalousement gardées dans le parfait écrin de ses alvéoles poreuses, noircies par l'enfermement dans des poumons alourdis par le besoin d'évasion. T'en viendrais presque à les envier.  
Tu le sens s'agiter, son coeur pulser, pomper dans son corps, sang et autres fluides... Moment de flottement, te voilà contemplant ébahis son visage aux traits entrelacés dans une logique que tu ne leur connais pas. Tu l'observes, lèvres entrouvertes, gonflées d'envie, le palpitant y pulsant avec violence, menaçant de se barrer d'un instant à l'autre pour retrouver sa moitié brisée dans la cage de ton tendre créateur. Tu le vois tiraillé entre béatitude et souffrance muette, mais putain, tu peux pas t'empêcher de le trouver beau, ses traits tirés te dévoilant un nouveau panel d'émotions, tu te laisses emporter par l'envie.

Il t'attire contre lui, ton corps retrouvant le sien, se callant à nouveau sur sa carcasse osseuse alors qu'il retrouve la sensation de ses paumes brûlantes. Du ventre, aux cuisses, pour venir t'offrir ses mêmes sensations, que vos êtres se rencontrent et s'unissent dans des sensations nouvelles. Tu te cambres, de ton bas ventre à ton cortex tes cellules s'agitent dans une décharge énivrante. Te voilà tremblant, fébrile, contre la pulpe de ses lèvres retrouvées. Tu l'embrasses, maladroitement, frénétiquement, ta main suivant le rythme de tes baisers parfumés à la chair crâmée...
T'as les circuits grillés par la passion, ton système en ébullition, tes synapses fondent ne se résumant plus qu'à un magma informe d'idées et de déclarations muettes. T'es bien trop atteint pour te dire qu'il y a un truc qui cloche, inconscient enfant en proie à ses pulsions primaires... Mais un programme peut-il développer par lui-même ce genre d'instincts? Tu la sens, la petite note dissonnante qui tinte dans ton système, le rouage rouillé enfermé dans ta carcasse rutilante, cette triste tumeur qui se répand comme une gangrène dans ton système à la binarité compromise par une inconnue ignorée qui sous couvert d'extase se développe.  

Mais sa voix... Sa putain de voix, fébrile, il t'offre toute son humanité dans une supplication impreignée de fragilité. Son souffle se brise contre tes lèvres, se mêle au tien dans la danse lascive de vos lèvres. Tu craques alors que ta main s'agite sur son membre, tremblante d'envie. Tu grognes, tes cordes vocales s'agitent dans des sonorités nouvelles et passionnée, ton système en expansion gronde, l'appelle à toi, encore et encore. Ton échine harcelée de délicats frissons, et ton coeur mécanique se perd dans des cliquetis irréguliers chantant son nom. Ton bras libre vient enlacer sa taille, tu l'attires davantage contre toi, gauchement, serrant son être contre le tien dans la promesse silencieuse que jamais tu ne le laisseras partir... Ta langue s'aventure entre ses lèvres, cherchant sa jumelle alors que ta main s'agite plus bas dans une rythmique se faisant peu à peu plus précise. T'en as rien à faire si c'est louche, obéissant innocemment sans te douter de la douleur que ton emportement et ta curiosité malsaine génèrent en lui... 


Hop /o/ Dernier de la "soirée" je tenterai de répondre avec Johann ce WE x.X (Désolée c'est mauvais, et mièvre en plus, fatigue... La pauvre *puke rainbows*)
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Sherydan Bosch
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13/4/2015, 16:08
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L'odeur de l'huile, de la chaire et de ton propre corps, te noient dans leur tourbillons, éteignent ton cerveaux, t'affolent un être trop fragile et inapte à l'activité intense qui brûle en cet instant tes entrailles..mais plus tu accèdes à ses caresses, plus tu le désires, son toucher..sa voix..

Ta bouche s'emplit d'un goût métallique..alcalin et électrique, au point que t'en aurais mal aux dents,un combat entre ton mental qui hurle son envie, son désir, qui meut tes mains sur son corps, l'agrippant et l’étreignant, et ton corps qui veut crever en se fondant dans sa masse parfaite... Tes lèvres halètent, crachent des sons de plaisir et de stupeur, de douleur, se collent aux siennes pour le connaître , sans lendemain, sans autre présence que votre âme lié, deux frères siamois a la généalogie incertaine,au nom d'un passé qui ne vous appartient plus qu'en une infime ligne..

Tu t'ensevelit de son moteur, ses ventilateurs et toute son intelligence programmée qui se laisse vivre et s' expend à chaque milliseconde, se redécouvrant et se rebootant, lignes de code tentaculaires...tu creuses ta propre tombe sous ses bras, dans son étreinte charnelle qui t'arrache autant de derniers soupirs qu'il t'es possible de gémir,le corps contre le sien, la main en reflet de la sienne..

Il te ramène encore contre lui, son bras ferme ceinturant sans pitié ta taille trop maigre, aigue, et entre tes cuisses, la brûlure de l'envie t'arrache des suppliques muettes, les résonnant dans ton crâne..
C'est toi qui l'a crée, dans le but égoïste d'avoir quelque chose à aimer. Et tu l'aimes, putain..Tu l'embrasses, remonte la main sur son visage pour le coller à tes lèvres, t'empoisonner de son souffle industrielle, te détruire le corps de ses assauts pour t'enfoncer plus encore dans le vice qui vit en toi depuis si longtemps...

T'es de l'espèce immonde, celle qui détruit tout alors qu'elle peut tout régler..mais t'es las, fatigué d'en être..de toute façons, ce train n'est pas une arche de Noé qui sauvera le monde..tu t'en doutes non ? Une poignée d'homme, se cachant sous terre comme une armée de rat..Peut-être qu'il mérites mieux..

T'écarte le visage, plongeant tes yeux d'ado inadapté, mal grandit, dans les siens, aux couleurs si extraordinaires..Ses rouages, ses mécanismes..t'en chiale tant il est sublimé..tu grésilles, tu gémis, et tes bras reviennent soudainement l'agripper, pour te sortir la tête de l'eau,te laisser couler avec lui..tes hanches brûlent, ton ventre semble habités de serpents, se contractant d'agonie, alors que ta voix cesse d'émettre les mots, et reviens aux premiers grognements de loup blessé. Tu te cambre, te presse, enfoui le nez contre son visage sans plus te contrôler...perdant complètement pied...

Ta voix se déchire, se hausse, alors que ta conscience s'éparpille..se brise contre le métal de GlaDOS...tu trembles..humanité en lambeaux , recrachée par la société dans les bras d'un amour recrée dans un endroit sombre, bruyant et étroit..Tu frémis, calme ton cœur qui s'épuise, racle tes poumons qui s'engorgent, et doucement, tes doigts se détachent de son cou,effleurent sa peau, sa gorge, son torse et ses zones si sensibles, identiques à ta propre sensibilité..Tu le retient doucement, le souffle perdu, et ta tête s'abaisse contre son cœur pour le retrouver..

« -...Tu veux quoi...je veux pas..qu'tu t'sente obligé.. »





T'as les fois de faire comme ta madre, mec.  
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