_ Catherina A. Bestia
"Oh dear, you’re so in trouble..."

• Nom civil : Catherina Aurore BESTIA
• Âge apparent : 23 ans même si, dans mes bons jours, je peux descendre à 17 ans. Je peux, au contraire, parfois donner l’impression que j’en ai 29. Mais non, toujours pas le bon âge apparent…
• Arrivée/naissance à Wonderland : Je suis une antiquité.
• Orientation sexuelle : … vous avez du temps à perdre en vous posant cette question ? Okay, okay… je suis osefsexuel.
• Groupe : Queenland.
• Race : Moi ? Dejan'thé ? J'vois pas d'quoi tu parles, j'suis saint d'esprit man...
• Origine : La Belle au Bois Dormant.
• Fonction : C'est moi la rose qui trèfle... ( Je suis l'as de Trèfle, sweetie ~ )
• Âme : Mon âme repose entre les mains de la Red Queen. Bah ouais, t'as cru que j'étais devenu comment l'As de Trèfle, en bouffant des tasses de café ? … j’aurais aimé…
• Particularité : Il a des oreilles et une queue de loup blanc. Soyeuses, duveteuses, avec la bonne fourrure double épaisseur. Ses ongles sont griffus, aussi.
• Pouvoir : Nature’s Master. En soi, c’est très simple. La végétation ( buisson, arbre, bois, écorce, plantes en tous genres, bref, ça là ) et la terre ( boue, sable et rocs compris ), ça là… bah je peux en créer, en manipuler et en modifier à ma guise. En contrepartie… ? T’es vraiment pas chiant toi… Hm. Tout ça me parle. Ouais ouais. Même la terre, ouais. Fuck it. Et j’vais pas te donner tous mes inconvénients, donc… niques-toi.
• Classe sociale : Noble. Et riche.

_ I’m so fab

Ma démarche est silencieuse, très silencieuse. Quelque soit l'endroit où je marche, tu ne m’entendras pas. Comment je fais... ? Haha, j'ai eu tout le temps de m'entraîner, et crois-moi, la rigueur et l’acharnement en sont deux clefs. On m'a très souvent dit que j'étais très lent dans mes gestes, et c'est totalement vrai. Je suis très lent dans mes gestes. Excessivement lent tout court pour certains, aussi. Même s'il ne vaut mieux pas s'en tenir aux premières apparences, of course, tu marques... aucun point. Parce que c'est une évidence, ça. Crétin.

J’ai une corpulence finement musclée mais ne sous-estime pas mes muscles. Quand j’ai décidé de frapper fort, je frappe fort. À tes risques et périls. Et puis bon, vu le nodachi que je me trimballe, avec deux neurones connectés t’aurais pu la sentir arriver tout seul celle-là… Quoi, vu que je me trimballe toujours avec des vêtements typés asiatiques tu n’es pas censé voir ma corpulence ? C’ton problème, ça. J’aime les vêtements amples et être libre de mes mouvements, si t’aimes te sardiner dans un costard cravate, c’est toujours ton problème mon coeur. De dos, il est déjà arrivé qu’on me prenne pour une femme au vu de ma magnifique chevelure. Ces personnes-là sont étrangement mortes prématurément. Étrangement, oui, tout à fait. Au passage, j’ai toujours un éventail sur moi et, sur une période de un à six mois, ça ne sera pas le même. Jamais le même, plus exactement.

Hm ? Ah, ma chevelure. Douce, longue, soyeuse chevelure d’un blanc immaculé aux quelques reflets bleu glace ou violets. J’y accorde un soin tout particulier et si tu t’avises de lui donner un mauvais traitement, mon pote, t’es mort. Quoi une menace ? Du tout. Simple vérité générale. Les traits de mon visage sont fins et on me sort souvent que j’ai un visage ‘divin’. Surtout à Lumia. Mes yeux ont une heterochromia iridium ; dans mes iris se partagent deux teintes, un bleu glace pouvant dériver vers le bleu acier ou le vert d’eau ( toujours dans des nuances claires ) et un bronze pouvant dérivé de l’ocre, l’ambré, le doré subtil et clair à la noisette. Plus il soleillera lumineux, plus le bronze va faire sa loi dans mes iris ; plus il ombragera ténébreux, plus la glace dominera mes iris. Jamais une teinte ne prend totalement le dessus sur l’autre, au passage.

Ma taille ? Mon poids ? … Hm… Mon IMC est de 20,6. Démerdes-toi avec ça. Et sérieux, c’est quoi ces questions ? Évidemment que je me lave et que je prends soin de moi, t’as cru qu’une chevelure aussi magnifique que la mienne s’obtient naturellement ( bon, le facteur naturel rentre en compte dans mon cas… mais pas que ) ? Que le grain de ma peau peut être aussi doux et parfait comme ça ? Descends du Jolly Roger, mon coeur. Des signes particuliers ? Hum… oui. Dont une cicatrice dorsale et deux tatouages massifs. Mais si tu veux les voir… eh bien… je te retrouve à Lumia, hm ? T’inquiètes, je connais un bel endroit là-bas. Pour te latter la gueule. *tousse* Fort ? … Hey, déjà que ça me saoule d’écrire mais alors si en plus je le fais pour rien… va te faire enculer ? Par le château ambulant bien sûr. Bien sûr… Moi ? Rapide ? … *dégaine souplement et lentement son éventail et s’évente légèrement le visage, cachant ainsi le sourire s’étant formé au coin gauche de mes lèvres* Tu veux des détails, hein… Je suis ambidextre. Et insomniaque. *wink*

_ Inner Beauty

Nonchalant. C’est tout moi. Je semble toujours privé de mon énergie, une véritable flemmasse aux mouvements si lents que même la patience elle-même pourrait avoir envie de me couper deux bras pour me faire réagir… mais non. Je suis lent, c’est comme ça. Dans mes gestes comme dans mes réponses. Si je peux répondre dans les dix minutes, je peux aussi répondre deux siècles plus tard. Que la question soit toujours d’actualité ou pas, qu’elle ait été aussi random que ‘quelle heure est-il ?’ ou non. Je manque de vivacité, j’ai un visage désintéressé de tout et je suis très bien comme ça. Je garde mon énergie pour les choses qui comptent vraiment. Je n’ai rien à foutre de ta sale gueule, je me fiche complètement de toi ou de tes actes sauf si tu as la malheur d’être dans mon chemin. Auquel cas, tu as une seule chance pour dégager. De une à trois secondes avant que je ne t’ordonne ‘dégage’ tout en te décapitant, te coupant en deux, bref, en te tuant. Hm ? Je suis je-m’en-foutiste et impitoyable, en effet. Je garde mon énergie pour les choses vraiment importantes, je te l’ai dit. Comme quoi ? … Dormir.

Paresseux. Alors, je sais pas du tout si c’est dû à mes origines avec l’autre débile d’Églantine qui laisse trois femmes complètement perchées orchestrer sa vie et qui se pique à un fuseau pour s’endormir, toujours est-il que le sommeil, chez moi, c’est sacré. Si tu interromps mon sommeil pour m’annoncer autre chose que l’heure de ma sieste est dans deux secondes ou que ma triple dose de WonderWisper est prête, t’es mort. Ma paresse passe avant tout et, couplée à ma nonchalance, il est vrai que ça peut foutre un beau bordel pour toi. Et je me fous complètement de tes états d’âme. Je paresse, je procrastine, je dors dès que je peux ( essaies de me rappeler que je suis insomniaque et j’te fais bouffer la définition de micro/demi-sommeil )… tout ça, en somme. Hm ? Ma clarté est une conséquence de ma paresse, oui. Ce que j’ai à dire, je le dis en le moins de mots possibles et avec une clarté absolue. On me taxe de ‘évasif’ à cause de ça mais j’y peux rien si tu ne maîtrises même pas les mots que tu emploies. D’ailleurs, quelque chose qui va de paire avec ma clarté… je suis quelqu’un d’honnête. Et on me taxe d’insensible, de trop factuel, et blablabla. Fermez vos gueules. Mon côté silencieux vient aussi de ma paresse d’ailleurs, de même que ma forte appréciation du silence. Moins j’ai de stimulis, moins j’ai à faire, mieux je me porte. Pour aller dormir dans mon lit.

Pervers. De suite, vous pensez à la débauche et à tous ses dérivés ? Oui je suis pervers en ce sens-là, mais pas que. L’alcool, le sexe, la torture, l-… hein ? Ça t’étonne alors que tu m’as croisé à Lumia maintes fois ? … Je disais donc, ce mot est aussi à prendre dans le sens de sournois. J’ai toujours au minimum trois coups d’avance et je fais partie de cette poignée de stratèges insupportables qui ont une mémoire optimale ( même si j’ai la flemme de m’en servir ) en plus de maîtriser avec une rare finesse l’improvisation. Hein ? Moi, manipulateur ? Tttt, de suite les grands mots… Je ne suis qu’opportuniste ; quand l’occasion vient à moi, je ne la loupe pas. Bon, évidemment quelque chose qui va avec ma perversion, je suis quelqu’un qui a une totale absence de pudeur tout ayant aucun scrupule à être vulgaire, physiquement comme mentalement et tutti quanti. On me sort souvent que je suis amoral, que je n’ai ni valeurs, ni éthique, ni morale. Bah l’éthique c’est chiant, les valeurs c’est chiant, surtout les tenir, la morale n’en parlons même pas. Si t’es marié et que t’as envie de baiser trois femmes en diagonale et six hommes par la parallèle passant par la médiane de tes arcades sourcilières, fais-toi plaisir putain. Voilà quelque chose de logique. See ? Je fais simplement ce que j’ai envie de faire et ce que j’estime que je dois faire. Et ça s’appelle liberté, chez moi. Détail, n’est-ce pas…

Humour noir. Si je suis capable d’ironie légère et de blagues vaseuses destinées à détendre l’atmosphère, mon gros dada c’est l’humour noir, bien gore ou glauque. Ou bien sale. Le truc qui salope bien l’ambiance et qui va te faire coller l’étiquette ‘putain d’enfoiré’ sur mon front. Et je suis un enfoiré, au passage. T’es prévenu. Le sarcasme et le cynisme sont deux de mes plus redoutables armes, quand bien même je ne les emploie pas n’importe quand. Quand j’ai pas la flemme de parler après avoir réfléchi, déjà. La dernière personne à s’être prise mon cynisme cinglant et incisif dans la gueule m’a traité de tortionnaire mental tellement ‘j’allais trop loin’. Je n’ai aucune limite, à part celles que je me pose pour les écraser encore et encore. Hein, tes limites ? Je les massacre et puis c’est tout. Je m’en fous, je t’ai dit. Et si tu penses que je suis violent que dans mes mots, détrompes-toi très fortement. Je suis violent tout court, ce qui ne m’empêche pas d’être d’une insupportable finesse quand je le décide. Mon humour et ma façon de me comporter, m’ont donné une réputation de calme qui ne perd pas son sang-froid et enveloppé d’une aura de mystère qui me rendrait difficile à cerner et imprévisible.

Ce que j’aime tourne autour de ne rien faire, dormir, boire des litres de WonderWisper, être lent, procrastiner et… ne rien faire. J’aime ma paresse, et ouais. J’aime me poser des questions qui vous feront croire que je suis fou, même si ce sont pour moi des questions existentielles ( exemple : pourquoi le blanc est blanc et pas noir ? ), j’aime contempler les nuages qui passent ou juste m’installer dans un coin et ne rien faire. J’aime le blanc immaculé de ma chevelure. Ce que je n’aime pas ? Le blanc ( celui de mes cheveux ne compte pas vu que ce sont mes cheveux ), devoir bouger mon cul, être rapide, qu’on se mette dans mon divin chemin, le café léger, mettre du sucre dans mon café, porter des vêtements près du corps, qu’on brise le silence pour dire une connerie ou quelque chose qui n’a pas besoin d’être dite, les cons d’ailleurs. Bref, j’aime pas faire des trucs et j’aime ne rien faire. Ça résume bien.

_ Insane Life

Les Bestia comptent parmi les premiers déjan’thés à avoir vu le jour. On dit qu'il y eut d’abord deux personnes, aux noms qui ont été oubliés et qui ne peuvent se retrouver que dans les archives familiales. Suite à une utilisation de pouvoirs mal exécutés, ces deux personnes ont fusionné et se sont transformés en un noisetier. Un noisetier dont les glands qui tombent peuvent donner naissance à un nouvel Bestia. Telle est la légende de la famille et, si personne ne sait si elle est vraie, le fait que le Noisetier donne naissance est totalement véridique. C’est comme ça que les parents de Cath ont vu le jour, comme ses trois sœurs aînées qui sont des triplées. Enfin, techniquement, les trois sœurs aînées de Cath n’ont que quelques minutes de plus que lui, si elles paraissent plus âgées c’est parce que leur temps s’est arrêté bien après celui de Catherina. Et justement, vu que je suis ici pour conter l’histoire de notre Miaou international, la sienne et pas celle de toute la généalogie, autant ne pas s’éparpiller.

Catherina est donc né lorsqu’un gland du noisetier ( qui a une taille assez démesurée pour un noisetier ) du jardin familial est tombé par terre. Oh, le petit bébé n’avait rien, il était tombé sur ses trois sœurs aînées qui avaient chuté exactement une minute et cinquante-sept secondes avant lui. Il avait déjà deux petits triangles de fourrure blanche toute douce ainsi qu’une queue soyeuse prolongeant sa colonne vertébrale. C’est son grand-frère aîné, Clochinette, qui s’occupa des quatre nouvels arrivants de la famille dans un premier temps. Avec les nourrices, domestiques et tout le rantanfian, cela va de soi. Catherina était naturellement plus proche de son grand-frère que de ses trois sœurs aînées qui l’exaspéraient, parce qu’elles étaient indiscrètes, bruyantes et donc très agaçantes, et surtout un peu trop… extrêmes dans leur hyperactivité. Description qui est totalement subjective, du point de vue de Cath’ bien évidemment. Clochinette lui racontait ainsi des histoires, des contes venus d’ici ou d’ailleurs ; en particulier celui de la Belle aux Bois Dormant. Ce qui explique peut-être la propension aux siestes de notre petit Miaou. Ses ongles puis le bout de ses doigts devinrent… griffus sans que ça ait l’apparence de griffes, seulement la fonction, en trois ans.

Les Bestia étaient des nobles, aisés de par leur commerce de confiseries en tous genres ( et aux effets plus que très aléatoires ) tenu par la mère ainsi que le père qui fabrique boissons et décoctions les plus farfelues les unes que les autres. Cela dit, même si le Miaou était au courant de cela, il ne vit pas ses parents durant ses premières années. La raison ? D’abord parce que Cloch’ lui disait qu’ils étaient trop occupés, argument qui se tient, et ensuite ce sont ses sœurs aînées qui lui donnaient du ‘vu le conte dont tu es issu, tu ne connaîtras tes parents qu’à 18 ans’, argument qu’il trouvait et trouve toujours débile. Il n’avait alors que six ans. Cath’ se roulait en position foetale sur les cuisses ou le torse de son grand-frère pour dormir et n’arrivait pas à dormir autrement. Enfin, si Catherina ne voyait pas ses parents, ses oncles et ses tantes, eux, il les voyait bel et bien. Ce sont eux qui lui ont inculqué la règle d’or de la maisonnée. Respecter le Noisetier. Ne jamais cueillir les glands qui ne sont pas déjà tombés et qui n’ont pas donné naissance à un enfant. Et, surtout, toujours entretenir correctement le Noisetier quand il est dans le besoin et que Cath était à côté, sous peine de finir dans une des prisons de la cave. Enfin, à cette époque les prisons n’en étaient que de nom, de nos jours… ce sont des prisons qui repousseraient n’importe qui. Cela n’empêchait pas que passer dix jours dans une des prisons était plus une libération pour notre Miaou, qui n’avait plus à supporter ses sœurs. Seul petit hic, son temps de sommeil diminuait drastiquement à… huit heures en dix jours s’il était chanceux. Sans son grand frère, il ne dormait tout simplement pas, je te l’ai déjà dit. Bref. Catherina a grandi, inutile de citer bêtement toute sa longue existence sinon on y est encore dans trois cents ans et j’ai d’autres choses à écrire voyez-vous. Il jouait, s’amusait, glandait ( même si ce verbe a une connotation particulière dans la famille ), s’exaspérait de ses sœurs aînées… tout ça tout ça.

***

- « Cathyyyyyy t’es pas drôle !
- Tu connais les règles du glandage pourtant !
- Alleeeeeer là, viens jouer avec nous !
- ‘veux pas.
- Cathy làààààà, viens jouer !
- Non.
- Pour le seul membre de la famille qui n’a pas les yeux couleur noisette, tu la ramènes trop Cathy !
- Et je te rappelle que nous sommes tes sœurs aînées ! Viens jouer ! »

Tout en parlant, elle fit danser sa chevelure brune et ponctua ses mots de l’index de la persuasion pointée vers une branche secondaire du Noisetier. Bien évidemment, notre Flemmard ( et oui, déjà à l’époque ) ne lui accorda qu’un regard blasé avant de replonger son visage dans l’herbe d’un mouvement clairement lassé.

- « Ouais ! Ton gland était au bout de cette branche alors que les nôtres étaient douze centimètres avant !
- DOUZE CENTIMÈTRES AVANT CATHY ! Alors tu bouges tes cuisses et tu viens jouer !
- … non, toujours pas.
- Dis que tu nous aimes pas, tant qu’on y est. »

Ses oreilles étaient plaquées contre ses cheveux pour limiter le bruit qu’il entendait et sa queue soyeuse fouettait l’air en de larges vagues, lentes, rapides seulement dans les courbes. Il était agacé, oui. Surtout que ses sœurs se mettaient à piailler encore plus insupportablement. Et, comme toujours, ce fut Clochinette qui vint à sa rescousse.

- « Cath’, viens que je te brosse les cheveux. »

Les sœurs aînées lancèrent un regard outré à Clochinette et Catherina prit un malin plaisir à afficher un large sourire et courir en slowmotion vers son grand frère, bras en l’air.

- « Voui frérot d’amour ! Je t’aime ! »

Et il se mit à ronronner de contentement dès que son frère s’occupa de sa magnifique et soyeuse chevelure immaculée et d’une douceur absolument magnifique. En se faisant incendier par ses trois sœurs qui partirent donc jouer de leur côté. Enfin, jusqu’à ce que Cloch’ eût fini de s’occuper des cheveux de Cath’ et le traînât au glandage de force par un chantage fraternel éhonté. Mais ils s’amusaient, si si, je vous assure…

***

Une tendre et joyeuse enfance, donc. Catherina rencontra ses parents à l’anniversaire de ses dix-huit ans mais cet événement n’a en rien marqué sa vie. Hormis le fait que, désormais, son grand-frère n’était plus le seul à l’entraîner, son père s’y étant mis. Et vu qu’il éduqua aussi Cath sur les boissons, ce dernier se mit à profondément aimer le café serré, très serré. Et le WonderWisper ( à un tel point que dire que son sang est du WonderWisper ne serait même pas exagéré ). Et le thé, aussi. Je le précise seulement parce que le diable se cache dans les détails. Faisons un bond dans le temps, en l’an 113. L’année où Cath devient un insomniaque à part entière, l’année où son caractère déjà bien fort, affirmé… nonchalant et paresseux… ne changea plus. L’année où son grand frère mourut en s’étant aventuré dans des coins non-recommandables et en ayant voulu protéger son âme. La perte de son grand-frère a eu deux impacts sur Catherina, aussi contradictoires que complémentaires. Il fut vacciné de la mort, ne fut plus atteint par une quelconque violence à l’égard de ceux qu’il gardait proche de son coeur et de son âme, au sens métaphorique du terme bien sûr, et… sa notion de protection envers sa famille explosa. Sa notion de protection, hein… Avec les événements, il demanda à Alice de transformer son âme en talisman deux ans plus tard, en l’an 115. Pour se protéger lui et sa famille.

Et il découvrit ainsi son pouvoir, qui l’a rendu complètement blasé. La terre lui parle, la boue lui parle, les pétales d’une fleur lui parlent, la tige, les feuilles d’une fleur lui parlent. Ah que ça l’a blasé… Et ça lui a demandé approximativement deux siècles et demi pour maîtriser son pouvoir sans plus d’inconvénients que ces abruties de règles qu’il devait respecter un tant peu soit-il. Et le fait que tout lui parle, ce qui est déjà un sacré handicap de base. Le sable et la végétation est ce qu’il a maîtrisé le plus vite, le roc ( soit de la terre dure et compacte ) est ce qui lui a donné le plus de fil à retordre. Concernant son pouvoir, un événement fut marquant ; la fois où il avait tenté de manipuler la tige d’une rose. Rose qui, évidemment, a pété un caprice et a failli étrangler Cath’. Depuis ce moment-là… il n’aime pas les roses. Blanches. Parce que c’était une rose blanche qui avait voulu l’étrangler – et qui n’avait évidemment pas réussi, Cath’ n’allait pas se laisser faire par la tige d’une rose blanche, crénon. En cela, il approuve totalement la Red Queen d’avoir ordonné de repeindre toutes les fleurs blanches en rouge et en a même modifié certaines de lui-même quand ceux qui les peignaient n’étaient pas assez rapides pour lui. Mais ce n’est qu’un événement parmi d’autres. Il a grandi, les guerres l’ont rendu complètement amorphe et… pardon ? Comment était-il devenu l’As de Trèfle ? De manière assez simple.

***

- « Cath’, y a du courrier pour toi ! », hurla une de ses sœurs depuis le salon.

Au vu du pan de terre qui se détacha du jardin, durcit et traversa la fenêtre pour s’écraser contre sa tête, elle comprit de suite que son frère cadet n’allait certainement pas se déplacer. Quand il faisait ça, cela ne signifiait qu’une seule chose ; il avait été sorti de son sommeil et était donc de mauvaise humeur.

- « Alors ça c’est malin, soeurette… Bon, qui va le cal-… ENCORE UNE LETTRE ?!
- Quoi enc-… Oh putain, ça fait quatre de plus quand même là., lança-t-elle en regardant l’amoncellement de lettres dans l’entrée du salon. Et je mange là, allez le calmer vous-mêmes.
- J’y vais., soupira-t-elle en balançant une énième lettre dans le tas. CATHERINA AURORE BESTIA, DESCENDS TOUT DE SUITE OU T’ES PRIVÉ DE WONDERW-…, commença-t-elle à hurler avant qu’une furie ne lui décoche un coup de pied si rapide qu’il l’envoya contre un mur du salon. PUTAIN CATH’, ÇA FAIT MAL ! MERDE !
- Tu l’as cherché., répondit-il nonchalamment, sans la regarder, avant de lever ses iris meurtriers sur elle en voyant qu’elle s’apprêtait à hurler. Ta gueule ou t’es morte. »

Les deux autres sœurs étaient étrangement trop occupées à lire le journal ( à l’envers ) et à prendre leur petit-déjeuner. Le visage de notre Miaou devint las en voyant le tas de lettres et une lueur agacée passa dans ses yeux en voyant qu’il n’y avait pas de WonderWisper sur la table. Il soupira, s’assit devant le tas et tria les lettres par minute. Il avait reçu en tout trente-sept lettres. En moins de ving-neuf heures. Une fois triées, il les ouvrit une par une, de la plus ancienne à la plus petite. Ha.ha.ha. Je déconne. Il a demandé ( ordonné ) à sa sœur qui faisait semblant de lire le journal et qui s’était pris une motte de terre durcie dans la face de le faire à sa place. Ce qu’elle fit. La Red Queen voulait donc son âme parce que voilà, qu’il fît partie de l’Armée parce qu’après tout pourquoi pas, et qu’il soit l’As de Trèfle parce que le manoir familial était dans Bellua. Catherina bâilla passablement. Une autre raison peut-être ?

- « ‘… et vu que tu es beau gosse et que ta beauté me semble être le parfait atout pour être mon As de Trèfle…’
- QUOIIIII ?!, s’étouffa-t-elle en avalant sa tartine beurre plus beurre de cacahuète plus WonderWisper en poudre plus sucre glace. C’quoi ça ?! Moi il m’a carrément menacé de lui filer mon âme !
- … t’avais quand même l’air bien heureuse quand il t’a embrassée, hein...
- Sans ma permission !
- OUAIS ! SANS TA PERMISSION SOEURETTE ! »

Catherina grogna puis soupira avant de sortir du manoir et de passer dans la boutique de son père, où il lui prit deux thermo de deux litres de WonderWisper. Il en cala un dans un sac modestement posé sur son épaule et but l’autre durant le trajet jusqu’au chât-… Apercevant la Red Queen au loin, ne sachant même pas où il était exactement, notre Miaou lança un lacet de cuir rouge qu’il avait planqué dans ses vêtements à Snow White. Puis il bâilla et, continua de boire sa boisson chaude, continua de marcher à une lenteur telle que même la lenteur elle-même est d’une rapidité confondante. Et voilà comment Catherina devint l’As de Trèfle en l’an 590 après Alice, seulement parce qu’il voulait échapper aux hurlements de ses sœurs…

***

Et de nos jours… sa vie n’a pas changée. Il est toujours aussi paresseux et aussi peu enclin à ne pas vous décapiter si vous restez en travers de son chemin. Et si vous tenez tant à lui parler, et bien… Bon courage.

_ Behind the screen

• Pseudo HRP? : Night
• Parles nous de toi : Hum… j’aime ce fofo. Et je suis majeur et vacciné. /out
• Comment es-tu arrivé ici? : Je ne sais plus comment je suis arrivé, je sais juste comment je suis revenu, sournoisement appâté par Snowy.
• Quelque chose à nous dire? : Luv on y’all.
• Avatar : Tomoe, de Kamisama Hajimemashita.
• Rang désiré : Bloody Princess. Rang que j’ai déjà. *hairflip*
• Code avatar :

Code:

 <a class="imginfo">[b]Tomoe[/b]<span><img src="http://pile.randimg.net/2/40/135196/vava-cath.png" width="100px" /></span></a> {Kamisama Hajimemashita} [i]feat ~[/i] [b]Catherina A. Bestia[/b]

• Code personnage (s'il vient d'une œuvre) :

Code:

[color=#A03D3D][b]Aurore/Églantine[/b][/color] {La Belle au Bois Dormant} [i]feat ~[/i] [b]Catherina A. Bestia[/b]

• Particularité (si magique) :

Code:

<i>White Wolf</i> (il a des oreilles, une queue de blanc lupin et des doigts griffus): Catherina A. Bestia

• Pouvoir :

Code:

<b>Nature’s Master</b>(la terre, la boue, le sable, les rocs et la végétation n’ont pas de secret pour lui): Catherina A. Bestia