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Lewis Carroll
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Anonymous
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2/9/2016, 14:58
Cela faisait quelques jours que Sans marchait seul. Elyon lui avait donné la direction des montagnes enneigées de ce qu'elle avait appelé Nain-Vert-Land. Un truc en rapport avec sa taille ? Peut-être, mais la demoiselle était partie désormais et effectivement ses pantoufles s'enfonçaient dans une exquise poudreuse. Le froid ne le gagnait pas, lui qui était fait d'os, mais il appréciait la neige pour une raison différente. Ce petit panier, garni d'une couverture de laine, tricotée maladroitement, contenant la personne qui allait devenir son petit frère adoré : Papyrus. La neige et le froid auraient tué n'importe quel bébé, mais Paps était lui aussi un squelette, il selblait si fragile mais pourtant il tenait le coup. Quand Sans l'avait pris dans ses bras la première fois, il était encore un peu retourné d'être dans ce nouveau corps... alors il y vit comme une forme de salvation. Il n'était plus seul.
Il arriva alors près d'une forêt, qui le fit sortir de sa rêverie. Les pins étaient si beaux, exactement comme ceux de son chez-lui. *Snowdin... I miss ya...*

Snowdin était le village où il s'était installé avec son frère, où Undyne et Asgore leur avait demandé de surveiller la frontière pour intercepter les humains qui passeraient. N'ayant rien d'autre à faire et voyant son frère si enthousiaste, il accepta et fut presque séduit par l'idée de retrouver la surface. Mai que diraient ses amis en le voyant dans cet aspect squelettique ?
Quoi qu'il en soit, tout ceci s'est vite montré futile. Alphys fit des expériences censées continuer celles de Gaster, mais rata complètement. Elle transfusa alors l'âme augmentée du prince dans une fleur, qui commença à jouer avec les timelines. Toujours la même chose, mais quand c'était au tour de Frisk... ils sortaient des Ruines pour arriver près de Snowdin où Sans les accueillait sans savoir s'ils avaient tué Toriel ou non. Puis la fin était soit la salvation complète, soit Flowey qui corrompait le tout... soit le terrible génocide. Encore et encore les mêmes événements, sans jamais pouvoir se dire que l'avenir pouvait changer.
Mais il a changé, Frisk a contourné ce tragique destin et a sacrifié ses pouvoirs pour le bien de chacun. Alors maintenant que Sans avait une chance dans un nouveau monde... il voulait honorer la mémoire de ses amis. Même si cela voulait dire ne pas dormir toute la journée et travailler durement.

*Who knows...? Maybe one day they will follow me in that place ? Maybe we will be able to be... happy once and for all ?*

Il ferma les yeux un long moment, le temps de se poser et de concentrer ses pouvoirs. Il ouvra l'oeil gauche qui s'enflamma vivement et tenta d'invoquer un Blaster, une sorte de crane pouvant cracher un laser, mais échoua. Ses pouvoirs semblaient limités ici, alors il redoubla d'effort et utilisa sa telekinesie pour déraciner un arbre et l'arracher en plusieurs bouts de bois. Il se fatiguait relativement vite, mais l'envie de se donner à fond pour une fois le revigorait. C'était une sensation qu'il avait oubliée depuis longtemps.
Il passa plusieurs heures ainsi, à arracher des arbres et à récupérer autant de bois que possible. À la fin, il était allongé dans la neige, les orifices oculaires totalement vides. Il était exténué, alors il s'endormit rapidement.

À son réveil, tout était comme il l'avait laissé. Le bois était tassé et la neige immaculée l'entourait. Il soupira et se remit au travail, en forme. Il souleva les bouts de bois et commença à les tailler, avec un couteau de fortune qu'il se fabriqua grâce à de la pierre trouvée non loin de là. Petit à petit, sa maison prenait forme. Deux étages, deux chambres, une cuisine, un salon. Pas de toilettes car les squelettes ne font pas comme les humains après avoir mangé.
C'était rudimentaire, mais il en était fier... cela lui rappelait déjà son chez lui. Il entra dans la maison, toujours un peu fragile, puis monta l'escalier qui grinçait. Face à lui, une porte, qu'il ouvrit pour trouver une salle vide, sans âme. Il revoyait tous les éléments, l'ordinateur, le placard, la fenêtre ici, le bureau avec les figurines, le lit en forme de voiture... il devait travailler dur pour tout refaire ...

"Paps..."

Il tomba sur les genoux, des larmes coulant de ses yeux vides. Le bois craqua et il tomba à l'étage inférieur, la chute ayant même abîmé le sol du rez-de-chaussée. Non, cette maison était un échec. Il ne pouvait pas, pas sans lui... désormais il était seul, dans une maison sans âme, à l'allure décrépie, fragile... exactement comme son coeur en ce moment précis.

Il entendit des bruits de pas dans la neige, son oeil s'enflamma et il se teleporta non loin pour observer. Une jeune femme bien vêtue s'approchait de la maison, quelque peu hésitante. On aurait juré qu'elle était humaine. Mais de loin, difficile d'être sûr. Quand elle tenta d'ouvrir la porte, celle-ci se détacha et un bout du plafond craqua, laissant s'effondrer une partie de la maison. En un rien de temps, Sans se teleporta au niveau de la femme pour lui prendre le bras et retourner - avec elle - à l'endroit d'où il l'observait. Il était haletant, la peur de la voir se faire écraser étant une sensation qu'il ne connaissait plus. La peur mais aussi l'espoir de pouvoir la sauver. D'avoir le choix. Il se tourna vers elle et pu voir une femme magnifique, aux cheveux blancs, les yeux quelque peu écarquillés par les événements récents. Sans lui tendit la main pour l'aider à se relever, son grand sourire toujours collé à sa face.

"Please excuse me, i'm not quite a BONE architect, ahah. The name's Sans, Sans the Skeleton. You look human... Welp. It's a pleasure to... MEAT ya. Ahah."

Ses blagues étaient nulles, mais il s'en fichait. Elles le rendaient heureux et si elles pouvaient décrocher un sourire sur le visage de quiconque, alors il serait heureux. Ce nouveau monde ne pourra peut être jamais être Reset... autant vivre à fond et ne rien regretter.
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