Catherina était en train de déambuler dans les rues de Bellua, s'éloignant peu à peu de sa maison, non sans bâiller en réussissant le miracle de poser un pied devant l'autre. Il s'arrêta en pleine avenue pour s'étirer de tout son long, et détacher ses cheveux qui virevoltaient avec la brise des lieux. Se frottant sommairement les yeux comme une princesse endormie, qu'il n'était pas soit dit en passant, il noua ses mèches avant en un chignon à l'arrière de son crâne, laissant le reste de sa prolixe chevelure blond platine détachée. Plusieurs personnes avaient grogné du soudain arrêt de notre Platiné, surtout au beau milieu d'une artère fréquentée du coin. Alors qu'il s'apprêtait à repartir, une exclamation volcanique et douceureuse le stoppa sur place. Ou plutôt, la femme en face de lui.
- Oh my love, cela faisait si longtemps qu'on ne s'était vu, toi et moi... Comment te por-..., commença-t-elle d'une voix suave et sulfureuse. - Tu gênes, t'es dans mon chemin. Dégages., l'interrompit-il.
Sa nonchalance suintait de chaque pore de sa peau et de son expression. Pourtant ses yeux, où le bronze liquide se bataillait contre un vert d'eau fluide, étaient acérés et menaçants. Et bien sûr, la femme choisit de le railler, gentiment d'ailleurs, mais notre Nonchalant national dégaina son nodachi d'une seule main, tout en bâillant et en posant son éventail contre ses lèvres de l'autre main. D'un geste nonchalant du poignet, il trancha la gorge de celle qui le gênait. Le sang gicla quelque peu, et le corps tomba au sol, raide mort. Catherina bâilla alors en fouettant l'air de sa lame pour la nettoyer du sang qui l'avait souillée et rengaina son arme. Il souleva alors sa cheville dans les airs pour enjamber le cadavre puis fit de même avec son autre cheville, le tout d'une lenteur intersidérale.
- Je veux dormir...
Il releva la tête autour de lui, remarquant seulement qu'il avait quitté le quartier de Bellua et qu'il serait bientôt dix heures du matin. Remarquant un bar avec la porte ouverte – ô miracle de la vie ! –, il s'y engouffra et demanda un grog au barman. En précisant seulement le thé très spécial et le whisky très spécial qu'il souhaitait, et les précisions firent sourire narquoisement le serveur, ce à quoi Catherina répondit avec un clin d'oeil de connivence. Il s'assit au comptoir du bar, en saluant d'un 'peace and love' de la main droite ceux qui l'entourait, tandis que le serveur lui préparait son grog. Ceci fait, un verre se posa devant ses yeux, et l'homme tenta de draguer Cath', qui l'ignora dès qu'un « merci » franchit la barrière de ses lèvres.
Notre Platiné but une gorgée de son breuvage, souriant en constatant que les dosages étaient bons, et se perdit dans la question existentielle qui hantait sa vie en observant la transparence du verre. Car oui, par quel enchantement débile le blanc était blanc ? Pourquoi cet abruti immaculé n'était-il pas noir... ? C'est alors qu'il formula son interrogation à haute voix, prenant la première personne qui passait par là. Sa voix androgyne ne permettait pas de savoir s'il était un homme ou une femme, loin de là, mais c'était une voix douce et fluide. Mais quelle féminité...
- Bonjour... Dites-moi, sauriez-vous par hasard pourquoi le blanc n'est pas noir... ?
Il rebut une gorgée de son breuvage. Il ne comprenait toujours pas pourquoi ce putain de blanc était... et bien... était blanc, quoi... Et il ne savait absolument pas dans quel quartier de Crimson Spook il était. Paresse de savoir, bonjour...
Illumi Délos
Illumi Délos
19/10/2018, 02:46
Messages : 5 Age du personnage : ??? Pouvoirs / Particularités : Sa seule présence suffit à provoquer une angoisse chez les gens aux alentours
Origine : N'importe qu'elle compte où un pacte avec le diable se déroule ?
Orientation sexuelle : Variante et surtout très libertine
« You're only given a little spark of madness. You mustn't lose it.»
Somehow, we have to get down
Un sourire, voilà ce qui ornait si affreusement ses traits. Attention, pas qu'il ne soit qu'une de ces immondicités qu'on pouvait à peine effleurer du regard et qu'on pouvait affectueusement qualifié de perdant de la loterie de la nature. Seulement, Illumi, ne semblait pas exactement sain d'esprit....À vrai dire, tout chez lui provoquait cette vague sensation d'angoisse. Comme lorsqu'on se tenait en présence d'un explosif couplé à un détonateur caché. Bien sur, à n'importe quel moment il allait exploser...Mais aucun moyen de savoir à quel moment.
« No great genius has ever existed without some touch of madness.
» Les pas d'Illumi le menèrent vers une grande foule amassée en cercle. Que pouvait-il bien se passer ? Une nouvelle source de distraction peut-être...Le jeune homme se mit à avancer vers le centre de la foule, son air plus qu'hors du commun fiché sur son visage. La petite foule ne tarda pas à instinctivement s'écarter pour le laisser passer. Un corps, voilà ce qui gisait à ses pieds. Une jolie jeune femme...Qui ne semblait pas non plus innocente...Quel gâchis de talent...Quoique s'il parvenait à trouver le croque-mort peut-être pourrait-il espérer lui proposer un marché...Après tout, un morceau de viande était un morceau de viande.
Doucement et surement, le jeune homme se pencha au chevet de la morte, un rictus mauvais aux lèvres. Son doigt vint au même moment effleurer la mâchoire de la femme, descendant petit à petit vers sa gorge. Le doigt d'Illumi suivit la cicatrice qui avait été laissée sur le cou de la femme, du sang ne tardant pas à s’agglutiner sur le bout de son doigt. Doigt qui, quelques secondes plus tard disparut dans sa bouche. Illumi émit une long son de contentement. Cela ne valait pas le sang frais de disons un jeune garçon mais ça serait cela. Rapidement, notre magicien fétiche reprit sa route à travers la ville sous le regard horrifié des passants. L'un d'eux en particulier, un regard horrifié et traumatisé...Comme c'était mignon un peu plus et le pauvre allait faire un arrêt car...Son attention fut rapidement captée par une petite enseigne d'un bar.
Mieux, mieux que de se retrouver avec un second cadavre dans son sillage funeste. Il reprit sa route. Bien vite, les deux portes du bar furent franchies. L'ambiance était interessante et...Oh...Une...Un...Une douce créature ô combien idyllique se tenait ici. Lentement, ses pas le menèrent vers sa table. Illumi capta quelques bribes d'une conversation étrange même pour ses standards. Ses mains vinrent doucement se poser sur les épaules de la personne qui occupait son bel Apollon ou sa belle Aphrodite. Rapidement, l'intru fut écarté comme on disposait d'un vieux mouchoir. Illumi alla prendre place devant son nouvel ami improvisé. Posant ses coudes sur la table puis y déposant sa tête, le jeune homme poussa un long soupir admiratif.
"Nous connaissons-nous déjà?" Fit-il, souriant.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Catherina bâilla de tout son saoul durant une bonne vingtaine de secondes, alors que son interlocuteur était interloqué et le regardait se décrocher la mâchoire en se demandant si notre Immaculé était sérieux ou s’il se foutait juste de sa gueule, et auquel cas de quoi. Enfin, vu que notre Platiné se fichait éperdument du prisme d’interprétation de son vis-à-vis tant qu’il lui donnait sa réponse. Se perdant de nouveau dans son verre, dont il but une gorgée, Catherina soupira et boisa son regard dans celui de… tiens, c’était bel et bien un homme. Un beau noir de jais, soit dit en passant.
- Tu… hum… et pourquoi le blanc serait-il noir ? - Parce que le blanc est une abomination. - Et vos cheveux ? - ...
Notre Bestia immaculé arqua un sourcil moqueur, seule trace d’émotion sur ce visage nonchalant et désintéressé à souhait. Ouh, mais c’était qu’il cherchait les ennuis le petit… Prenant son verre, notre Nonchalant se traîna paresseusement et très lentement à la table de la Noiraude, et s’affala sur la chaise face à ce dernier, croisant ses jambes au passage même si ses vêtements amples et souples ne permettaient pas de le savoir. Coudes sur la table, main droite relevée et tenant le verre dont elle faisait tournoyer le contenant, les oreilles de Catherina se dressèrent légèrement sur sa tête. Sa tête était penchée de côté, sa main gauche soutenant sa joue. L’inconnu ne sembla pas prendre rigueur de cette intrusion et poursuivit dans sa lancée.
- Nan mais comprends-moi… Tu me demandes pourquoi le blanc n’est pas noir parce que le blanc est pour toi une abomination… mais ta question est aussi stupide que de te demander pourquoi le papier ne coupe pas ou pourquoi le verre est transparent.
Le regard blasé, où une très subtile étincelle d’amusement émergea aux tréfonds de ses yeux, s’ancra dans celui de la Noiraude. C’était qu’il avait de la suite dans les idées, la tête de pif… Pourquoi le verre était transparent ? Voilà une intéressante interrogation. L’auriculaire de Catherina alla dessiner sa mâchoire supérieure en signe de réflexion, qui dura une bonne dizaine de secondes, avant qu’il ne soupirât. Chaque réflexion en son temps, inutile de dévier de sa réflexion première et primaire. Il prit une gorgée de son breuvage, sourit très brièvement par la suite.
- Il coupe. Et la flemme. - … la flemme de quoi ? - Te comprendre. - … okay… et qu’est-ce qui coupe ?, enchaîna-t-il en faisant hausser un sourcil à Cath. Était-ce un sourcil hautain ou amusé, les débats sont ouverts. - Le papier. - Et bien ? - Ça coupe. - …
Catherina termina son grog en cul sec, acte qui était censé le faire dormir plus vite même s’il savait très bien que maintenant que son esprit était bien éveillé il ne s’endormirait pas de sitôt, puis offrit à son vis-à-vis un sourire en coin. Léger. Un peu moqueur, un peu cynique. Surtout amusé, en soi. Pas par son vis-a-vis, pensez-vous bien, mais par cette ombre douce et lente qui avançait derrière lui. Reposant son verre, notre Immaculé sortit son éventail qu’il ouvrit pour s’éventer avec une légèreté et une douceur peu communes et surtout clairement inédites vu les différentes images qu’il avait en ces lieux. Observant son nouveau vis-à-vis de la tête aux pieds sans aucun scrupule, les oreilles de Catherina se dressèrent sur sa tête. Il était intrigué, même si son visage était toujours aussi désintéressé et blasé qu’à l’accoutumée. Voire même un peu plus qu’à l’accoutumée.
- Nous connaissons-nous déjà ?
Tout en le laissant parler, Catherina ferma son éventail d’un geste souple et silencieux et posa son éventail contre ses lèvres. Sans changer de sa position initialement prise depuis qu’il avait fait l’honneur à la chaise de poser son divin séant sur elle. Tu vas t’calmer et arrêter de t’appuyer comme sur moi, tu me donnes envie de crisser ! Chaise en bois. Évidemment.
- Non.
Clair, concis, précis. La position du Rougeoyant, parce que oui Cathy avait les yeux rivés sur cette chevelure qui avait pour lui une couleur sublime, l’intriguait puis… il décida qu’il s’en foutait – ce qui était clairement le cas, avant ou maintenant. Il se leva pour aller commander un autre grog, le tout avec une lenteur démesurée, puis il alla s’affaler sur sa chaise en soupirant, reprenant sa posture de tantôt. Son éventail n’avait pas quitté ses lèvres. Il avait une de ces envies de dormir… Sa tête tomba lourdement sur la table, sans douleur, tandis qu’un énième soupir franchit ses lèvres. OY ON T’A JAMAIS APPRIS À PAS FRAPPER LES INCONNUS COMME ÇA ?! DEMANDE LA PERMISSION AU MOINS, CONNARD VA ! Table en bois ? Il ouvrit une paupière. Table en bois. Il soupira lourdement, plia son bras sur la table et posa son menton dessus pour regarder… ah, cette magnifique chevelure… Hum… avait-il une réponse, lui ?
- Sais-tu pourquoi le blanc n’est pas noir ?
Alors qu’il posait sa question, un nouveau grog apparut à côté de sa tête. Son oreille gauche s’était orienté vers le bruit des pas du serveur puis du bruit du verre posé à côté de lui avant de retrouver sa position initiale. Catherina avait toujours ses yeux ancrés dans ceux du Rougeoyant. Il voulait sa réponse.
Illumi Délos
Illumi Délos
23/10/2018, 03:59
Messages : 5 Age du personnage : ??? Pouvoirs / Particularités : Sa seule présence suffit à provoquer une angoisse chez les gens aux alentours
Origine : N'importe qu'elle compte où un pacte avec le diable se déroule ?
Orientation sexuelle : Variante et surtout très libertine
« You're only given a little spark of madness. You mustn't lose it.»
Somehow, we have to get down
Pourquoi le blanc n'est pas noir...Hm...Quelle interessante question, vitale que dis-je. Comment pouvait-on prétendre connaitre quoique ce soit à la vie si on ne savait pas adéquatement répondre à cette question. Alors, pourquoi le blanc n'était-il pas noir ? Peut-être parce que le blanc était trop occupé à être le blanc pour être noir...? Non. Ce ne pouvait pas être si simple...Il fallait aller chercher une raison beaucoup plus profonde que cela.
« No great genius has ever existed without some touch of madness. »
- J'ai une meilleure question pour toi ô bel ami, pourquoi ne te demanderais-tu pas plutôt pourquoi le noir n'est pas blanc ? Question encore plus vitale selon lui, comment pouvait-on ne serais-ce que songer à réfléchir à de pures facéties alors qu'on pouvait songer à des questions essentielles. Décidément, Illumi ne comprendrait jamais ce monde de simplets. La main du jeune homme fila à travers la table avant de saisir l’échoppe et de la ramener devant lui. Il fit un bref signe au serveur, l'enquérant d'en ramener plus. Illumi porta le verre à ses lèvres avant de doucement y boire. Ce breuvage était atrocement...Atroce. Voilà le terme. Il n'y fit pas gare. Après tout, un verre était un verre, surtout s'il était gratuit...Quoique, pas sur que son nouvel ami n’apprécie pour autant le shelf service dont avait usé Illumi.
- Sinon, qu'es-tu ami à la crinière dissidente ? Question importante elle aussi, après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on rencontrait un équidé sous forme humaine L'attention d'Illlumi fut brievement détournée par une voix qui se mit à retentir du fond de la salle. Une voix douce et mélodieuse. Oooh, du chant, ce que c'était intéressant, plus que de savoir qu'elle couleur pouvait éventuellement songer à remplacer laquelle..De loin. Je me demande si son sang a la même teinte rosée que ses joues...
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Notre Miaou International attendit une réponse… qui ne vint pas. Seule une proposition de cheminement de pensée lui fut amené, qui lui fit incliner légèrement la tête. Ses oreilles duveteuses s’étaient dressées sur son crâne. Un énième signe de l’intense réflexion qui l’habitait, la seule réaction qu’il avait fait à l’entente de la question du Rougeoyant. J'ai une meilleure question pour toi, ô bel ami, pourquoi ne te demanderais-tu pas plutôt pourquoi le noir n'est pas blanc ? Étonnant revirement de situation, bien que pour Catherina la réponse était simple. Il se redressa quelque peu et posa son éventail largement ouvert contre ses lèvres, masquant ainsi un sourire amusé que ses yeux désintéressés ne renvoyaient pas. Si son oreille gauche tiqua au geste qui suivit, en s’orientant vers le verre qui s’éloignait du visage de notre Bestia Immaculé, le principal concerné n’y réagit pas. Trop fatiguant. Et il ne voyait pas pourquoi il devait s’offusquer. Chiant, bruyant, perte inutile d’énergie. Il n’avait qu’à en commander deux de plus et à laisser l’étranger tout payer. Un peu de bon sens…
- « Parce que ça ne répond pas à ma question de base, cher ami. Mais c’est une intéressante piste que j’explorerai en temps voulu. »
Phrase longue, s’il en était. Mais Catherina n’avait aucun scrupule à parler plus sur les sujets qui l’intéressaient et à changer comme d’éventails de passion, comme toute personne un tant soit peu sensée. Il capta un regard du serveur et lui désigna un ‘deux’ avec ses doigts. Le serveur acquiesça et notre Bestia Immaculé l’oublia complètement pour se concentrer sur le Rougeoyant. Ainsi, lui non plus n’avait pas de réponse… Voilà qui était plutôt ennuyeux. La question qui suivit fit sourire notre Miaou International, qui avait toujours son éventail plaqué contre ses lèvres. Lorsque son sourire disparut, il se remit à s’éventer d’un geste particulièrement lent, paresseux, mais empreint d’une grande patience. Étonnamment. Qui il était, hein…
Un connard qui ne sait pas respecter les tables. Et les chaises. Et le plancher.
Il ignora toutes les différentes constructions en bois qui l’entourait, continuant de s’éventer sans cesser d’afficher son expression éternellement blasée et désintéressée. Pourvue d’une touche de nonchalance et d’un zeste d’insolence pour qui savait chercher dans… l’immobilité de ses oreilles. Mais c’était là un détail que nul n’avait encore percé à jour. Peut-être que cet inconnu saurait ? Qui sait…
- « Je suis la lune de la nuit et l’aurore des ténèbres. Et le trèfle du sang, pour certains. »
Bien que sibyllines, aucuns de ces mots n’était faux. Il fallait juste savoir quelle interprétation était vraie, ce qui n’était un détail de faible envergure pour notre Bestia Immaculé étant donné qu’il n’avait que faire d’être compris ou non par un inconnu, aussi intéressant fût-il. Un chant s’éleva dans la pièce, pile au moment où deux nouveaux grogs furent posés sur la table. Catherina s’empara du sien et en but une légère gorgée, yeux fermés et oreilles orientées vers la voix pour mieux en capter la douceur et isoler les sons parasites. Sans cesser de s’éventer, il sourit.
- « Et toi, à part être une flamme d’ébène, qu’es-tu ? »
Sa voix naturellement douce et cristalline était ici chargée de quelques ondes amusées au milieu de son ton complètement désintéressé.
Il est quelqu’un qui respecte le mobilier en bois. C’est bientôt fini vos conneries de trois mois ? QUOI ! Trois mois ?! ON A PLUS DE DEUX SIÈCLES SALE RACE ! Le respect aux aînés putain ! Et moi j’ai plus de trois siècles... … Ah ouais… Vu comme ça...
Faisant tournoyer son poignet droit avec son éventail pour l’assouplir, il reprit son éventage après une trentaine de secondes d’assouplissements. Sa main gauche était, quant à elle, occupée à faire tourner le liquide dans son verre. Et, bien que ses oreilles étaient orientées vers la voix qui chantait au fond de la salle, les yeux de Catherina étaient rivés sur le Rougeoyant.